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LA RÉVOLUTION ET NOUS

~ le blogue historien de Claude Guillon

LA  RÉVOLUTION  ET  NOUS

Archives de Tag: Amazones

“Commandante générale des sans-culottes ou sans-pantalons de la Garde nationale française”

27 dimanche Juin 2021

Posted by Claude Guillon in «Documents»

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Amazones, Bonnet phrygien, Caricatures, Femmes en armes, Michel Hennin, Suzanne Petersen

Sauf erreur de ma part (je noterai avec plaisir les contre-exemples que l’on voudra bien me signaler) cette eau-forte allemande est peu utilisée/commentée, même si on la trouve sur Gallica et quelques autres sites documentaires.

Elle n’est pas attribuée, mais figure dans la collection de Michel Hennin (BNF, t. 127, n° 1196). Elle est de petit format: 21 x 16 cm. J’en avais trouvé une mention à propos du recueil de textes publié en 1987, en allemand, par Suzanne Petersen: Marktweiber und Amazonen. Frauen in der Französischen Revolution (Dames de la Halle [littéralement: femmes du marché] et Amazones. Les femmes dans la Révolution française) Je possède l’édition de poche de 1789: la gravure n’y figure pas.

Elle ressortit au genre de la caricature, encore qu’elle soit très modérée, n’était l’ironie égrillarde de sa légende.

Le bonnet phrygien est surdimensionné par rapport à la tête de la cavalière. Cette dernière semble avoir passé une veste d’uniforme par-dessus sa robe. Son cheval, richement paré évoque davantage la parade que le champ de bataille. La posture de la «commandante» est, en revanche, très martiale: épée brandie, cheval cabré. Elle entraîne ses troupes au combat. Sur son visage, une moue discrète, mi-ironique mi-méprisante.

N’était la légende, la représentation est assez respectueuse. À moins que le seul fait de représenter une femme en armes, commandant de surcroît – à d’autres femmes? à des hommes? – suffise à déclencher l’hilarité et·ou la répulsion que suscite tout renversement du monde…

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“Amazones, saintes et rebelles” ~ par Bernard Lavallé

17 jeudi Juin 2021

Posted by Claude Guillon in «Annonces», «Bibliothèque»

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Amazones, Amérique, Éditions Vendémiaire, Bernard Lavallé, Féminisme

Espagnoles venues avec les conquérants du Vieux Continent, Indiennes, Noires, métisses, esclaves ou libres…
Au carrefour de l’histoire du genre, de celle des colonisations et de celle des sociétés fondées sur l’inégalité de traitement accordé selon la couleur de peau, Bernard Lavallé propose une synthèse sans équivalent en langue française sur toutes ces femmes, héroïnes ou anonymes, qui vécurent en Amérique espagnole depuis le temps des conquistadors jusqu’aux indépendances du XIXe siècle et qui surent souvent affirmer leur autonomie – parfois leur pouvoir – dans un monde dominé par la violence du patriarcat.
On connaît Malinche, Indienne née loin de Mexico, interprète et maîtresse du conquistador Hernán Cortés. Ou Catalina de Erauso qui se fit passer pour un homme et vécut des aventures picaresques au Chili, au Pérou et au Mexique. Ou Josefa Ortiz de Domínguez, la Corregidora, emprisonnée pendant plusieurs années du fait de son engagement pour l’indépendance du Mexique. Mais autour d’elles surgissent aussi, au fil d’une étude très précise des archives, des centaines d’autres figures: femmes des villes ou des campagnes assignées à leur communauté, femmes abandonnées, femmes en fuite, religieuses préservant au cœur de la clôture un véritable contre-système, révolutionnaires prêtes à sacrifier leur vie pour une cause nationale qui n’était cependant pas totalement la leur…
Une histoire de préjugés et d’oppression, mais aussi de métissage et d’émancipation. Une histoire éclipsée. Et inachevée, puisque la reconnaissance de leurs droits est encore l’objet d’un combat, dans la majorité de l’espace latino-américain.

Éditions Vendémiaire, 420 p., 24 €.

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Théroigne de Méricourt, cible des masculinistes

26 vendredi Fév 2021

Posted by Claude Guillon in «Documents»

≈ Commentaires fermés sur Théroigne de Méricourt, cible des masculinistes

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Amazones, Féminisme, Femmes en armes, Jean-Gabriel Peltier, Les Actes des apôtres, Marie-Étienne Populus, Théroigne de Méricourt

Ce pamphlet [1] n’a d’autre intérêt que de témoigner de la haine masculiniste qui se focalisa sur Anne Josèphe Théroigne (de Méricourt), née le 13 août 1762, que l’auteur anonyme rajeunit de six ans, peut-être par simple ignorance. Elle assista aux séances de l’Assemblée à Versailles et se joignit aux manifestantes d’octobre 1789 lorsqu’elles y parvinrent. Elle est vêtue en «amazone» et mérite la haine des masculinistes bien avant de fonder un club de femmes en 1792 et de prôner l’armement des citoyennes.

Dès la page quatre, la charge sexiste se dessine :

À peine à sa dixième année, ses facultés [comprenez : ses formes] se trouvèrent si prodigieusement développées, que dès lors elle connut les droits de l’homme, pour lesquels la nature lui avoit donné un penchant déterminé [elle était déjà nymphomane].

Trop heureux de l’équivoque qu’il a trouvée (ou volée à un autre pamphlétaire de son acabit), notre auteur file la métaphore des «droits de l’homme/pénis» qui se trouvent d’autant plus «fortement développés» que le protagoniste masculin bande pour la jeune fille.

On retrouve l’équivoque «citoyen actif», lieu commun de la littérature coquine durant la Révolution.

Les amateurs apprécieront la liste des adresses successives supposées de Théroigne dans Paris, laquelle culmine comme il se doit rue des Déchargeurs.

Le personnage baptisé «Populus», évoqué à plusieurs reprises n’est pas de fantaisie. Marie-Étienne Populus (1736-1794) existait bel et bien. Avocat, élu du Tiers aux États généraux, il finira guillotiné à Lyon comme fédéraliste. Ses positions en faveur de la réunion des trois ordres et de l’installation du roi et de l’Assemblée à Paris et plus encore, sans doute, la singularité de son patronyme («peuple» en latin) lui valurent d’être la tête de turc du libelliste contre-révolutionnaire Jean-Gabriel Peltier (1760-1825), lequel fonda Les Actes des Apôtres fin 1789, avant de fuir en Angleterre après le 10 août 1792. Peltier fit des amours supposés de Populus et de Théroigne un feuilleton et des pièces de théâtre (voir illustrations ci-après). Il est probable que le plumitif anonyme responsable du Précis a voulu profiter de la manne en copiant sans vergogne Les Actes des Apôtres.

_____________________

[1] Entré dans ma collection ; on le trouve sur Gallica en format « photocopie moche ».

Cliquez sur les images pour les AGRANDIR.

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“Manuscrit volé… ah! les sales gosses”

10 samedi Mar 2018

Posted by Claude Guillon in «Annonces»

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Amazones, Femmes en armes, Mrcel Mayer

Ce titre de billet, contrefaçon de celui du célèbre roman de Jan Potocki – Manuscrit trouvé à Saragosse – génialement adapté par le réalisateur Wojciech Has, pour signaler urbi et orbi le vol dans ma boîte aux lettres, le 13 février dernier, d’un manuscrit dont je venais de faire l’acquisition via Internet.

Ce «tapuscrit» (pour être exact) est l’œuvre de Marcel Mayer, par ailleurs auteur de La belle histoire d’un beau village, Anet en Ile de France.

Parti avec l’intention de consacrer sa recherche à Sophie Perier, née dans une famille de la petite noblesse de province, de Jean Baptiste Perier, sieur de Boisdoublet, garde du corps du roi et de Marie Anne de Boislautel, Mayer a étendu son travail à la famille de l’adolescente.

Pourquoi m’être intéressé à ce travail, vous demandez-vous… C’est que Sophie Perier a été soldate pendant la Révolution, à l’âge de 13 ans. D’où le titre de l’opuscule:

SOPHIE PERIER Fille de 13 ans, Soldat de la Révolution – ESSAI BIOGRAPHIQUE DE TROIS GÉNÉRATIONS MONTRANT L’ÉVOLUTION DES IDÉES POLITIQUES ET LEUR ADAPTATION AU SENTIMENT NATIONAL DANS UNE FAMILLE D’OFFICIERS DE L’ANCIEN RÉGIME.

Tapuscrit in-quarto dans une chemise à réglette. Plat titré à l’encre violette, ajouts, collages de papier, corrections etc.. tout au long du texte tapuscrit. Nombreuses notes et renvois en bas de page. 65 pages numérotées et 1 f. pour les sources historiques (Municipales d’Anet, Invalides, Ministère de la Guerre, Papiers rottié de Moncé et notes sur les femmes soldat dans la Sarthe).

J’ai acquis ce tapuscrit auprès de la Librairie Ancienne Bernard Marie Rolin (Bois des Brosses 18350 Blet).

Si vous en voyez mention, si vous le voyez en vente, si on vous le propose, merci de me contacter: nous trouverons un arrangement.

Cliquez sur les images pour les AGRANDIR.

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Carnet

21 jeudi Déc 2017

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1793, Amazones, Éditions Libertalia, Clubs de femmes, Enragé·e·s, Féminisme, Femmes en armes, Jacques Roux, Société des études robespierristes, Walter Markov

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Publié par Claude Guillon | Filed under «Conditions matérielles de la recherche»

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“Les Femmes aiment-elles la guerre?”

07 mardi Nov 2017

Posted by Claude Guillon in «Bibliothèque»

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Amazones, Anne Morelli, Féminisme, Femmes en armes, Pauline Léon

C’est la question provocatrice posée dans un volume publié au printemps dernier par l’Université de Bruxelles, dont je reproduis ci-après un extrait de l’introduction par Anne Morelli.

On peut télécharger l’intégralité de l’introduction ici.

Il y a trois ou quatre décennies la question aurait semblé purement rhétorique et les réponses négatives auraient fusé, unanimes. La guerre était le fait des hommes et la paix, celui des femmes, par nature.

Aux origines de Rome n’y avait-il pas cette légende, qui montrait déjà le caractère pacificateur de la gent féminine ? Les Romains hardis avaient enlevé les Sabines pour en faire leurs épouses. Mais lorsque Romains et Sabins en étaient venus aux mains, ce sont les Sabines qui les auraient calmés. Comme l’a imaginé Corneille (« Vos filles sont nos femmes… ») et après lui le peintre David («L’intervention des Sabines»), les Sabines courent entre les deux armées, au milieu des projectiles, tentant d’arrêter l’affrontement entre leurs pères et leurs maris. Elles obtiennent gain de cause : Romains et Sabins se réconcilient pour diriger ensemble la nouvelle ville. La dimension genrée traditionnelle est tout entière dans ce mythe fondateur de Rome que nous rapportent, entre autres, Tite-Live et Plutarque.

Bien sûr, à côté des Sabines, on peut citer les Amazones de la mythologie grecque, femmes guerrières redoutables qui tuaient leurs enfants mâles et se coupaient le sein droit pour mieux tirer à l’arc.

Des fouilles archéologiques récentes, menées aux frontières du Kazakhstan, ont découvert des tombes de femmes guerrières, cavalières, enterrées avec leurs armes. Mais jusqu’au XXe siècle, elles sont présentées comme des exceptions qui confirment la règle essentialiste : les femmes sont douces, passives, innocentes, victimes et pacificatrices. Celles qui ne correspondent pas à ces qualificatifs sont hors du commun et de la normalité. Un choix non conforme aux normes de genre risque de faire perdre à la femme sa «féminité». Combattante, garderait-elle l’estime des hommes, resterait-elle désirable ? Serait-elle encore aimée si son choix s’écartait des normes de genre ? Les femmes, supposées pacifiques, transgressent difficilement le rôle qui leur est attribué depuis leur naissance. Le prototype du soldat est masculin : pour s’y identifier, la fille doit procéder à une indispensable et parfois douloureuse rupture identitaire.

 

 

 

 

 

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“Femmes [soldates] de l’avenir” (vers 1900)

03 vendredi Mar 2017

Posted by Claude Guillon in «La propagande misogyne», Cartes postales

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Amazones, Féminisme, Femmes en armes, Misogynie

Les cartes postales reproduites ci-dessous font partie d’une série imprimée au tout début du XXe siècle (le verso, réservé à l’adresse, permet de les dater d’avant 1904).

Elles représentent des «soldates d’opérette», incarnations comiques, mais «émoustillantes» puisque légèrement dé-vêtues, de ce qui pourraient advenir si les femmes étaient admises à jouer les mêmes rôles – ici militaires – que les hommes…

La caricature antiféministe s’est déjà montrée beaucoup plus féroce quand elle s’en est prise à des pratiques réelles d’armement des femmes, et ce dès la Révolution française, puis en 1848 et 1871.

Ici, la misogynie est apaisée. Ces pseudo-amazones sont davantage des mascottes — préfigurant Madelon — que des épouvantails.

Mais l’intermède sera de courte durée: ces cartes sont imprimées à peu près au même moment où les suffragettes anglaises lancent leur mouvement, qui alimentera une nouvelle flambée d’antiféminisme virulent.

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“Amazones de la Révolution” ~ Une exposition à Versailles (déconseillée aux enfants…)

07 lundi Nov 2016

Posted by Claude Guillon in «Annonces», «Bêtisier»

≈ Commentaires fermés sur “Amazones de la Révolution” ~ Une exposition à Versailles (déconseillée aux enfants…)

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Amazones, Charlotte Corday, Clubs de femmes, Dominique Godineau, Enragé·e·s, Femmes en armes, Guillaume Mazeau, Jean-Clément Martin, Marat, Martial Poirson, Paul Chopelin, Théroigne de Méricourt, Tricoteuses

Le musée Lambinet de Versailles abrite depuis le 5 novembre, et jusqu’au 19 février 2017, une exposition intitulée Amazones de la Révolution. Des femmes dans la tourmente de 1789. Exposition que je n’ai pas visitée, ayant découvert son existence sur Twitter, comme tout le monde.

On lira ci-dessous l’introduction rédigée par Martial Poirson, commissaire d’icelle.

Poissarde, femme-soldat, émeutière, incendiaire, criminelle, aliénée… Ces stéréotypes esquissent le portrait à charge de la combattante révolutionnaire, usurpant attributs de la masculinité et codes de la virilité. Ils occultent les sévices exercés sur des femmes désignées comme boucs émissaires et contribuent à les évincer de la sphère publique. Objets, œuvres et archives qui en attestent font apparaître les fantasmes engendrés par la violence des femmes, tout en soulignant leurs échos contemporains. Dans un contexte où les considérations de genre font retour, cette exposition explore les zones d’ombre de l’historiographie et les présupposés du «roman national», mettant en lumière l’implication des femmes − victimes ou bourreaux − dans la brutalité des événements. Tout en faisant place aux femmes d’exception telles que Charlotte Corday, Olympe de Gouges, Théroigne de Méricourt ou Manon Roland, elle met en perspective les figures collectives de la Révolution aussi bien que de la Contre-révolution. Des Tricoteuses aux Merveilleuses, des insurgées aux suppliciées, des allégories aux caricatures, toutes ont imprégné la culture à travers les siècles, tant dans la gravure, la peinture, la sculpture ou les arts décoratifs dans le cinéma, le jeu vidéo, la bande dessinée ou la publicité.

Cette exposition a par conséquent pour ambition de proposer des éléments de compréhension de l’émancipation contrariée des femmes au cours de la séquence historique qui s’ouvre en 1789 : elle leur donne une visibilité nouvelle, tout en les excluant de la sphère politique, au motif, précisément, de leur participation active aux événements. Dans un paradoxe qui n’est qu’ apparent, l’implication des femmes dans le processus insurrectionnel, tout comme les exactions auxquelles elles ont été exposées, conduisent à leur éviction progressive du champ de la représentation aussi bien politique que symbolique.

capture-decran-2016-11-07-a-15-44-55capture-decran-2016-11-07-a-15-46-49L’exposition s’accompagne de l’édition d’un catalogue illustré (que je n’ai pas eu entre les mains) dans lequel on trouve des textes de Guillaume Mazeau, Jean-Clément Martin, Martial Poirson, Paul Chopelin, Dominique Godineau, etc.

Vous pouvez télécharger ici le dossier de presse de l’exposition, qui comporte la liste des œuvres exposées.

Il existe également un «livret-jeux» pour les enfants — compilation de bourdes, de propagande infantilisante, et d’approximations «antiterroristes» — qui mérite de figurer dans les annales…

Celle de Marat qui demande, chers petits amis! «que tous ceux qui n’aiment pas la Révolution soient massacrés», elle est osée quand même!

Je m’étonne que l’on ne signale pas que la Révolution a fait de la peine au Bon Dieu! Parce que c’est une information au moins aussi sûre!

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Comment envisager la guerre des femmes?

02 mardi Fév 2016

Posted by Claude Guillon in «Bibliothèque»

≈ Commentaires fermés sur Comment envisager la guerre des femmes?

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Amazones, Féminisme, Femmes en armes, Laélia Véron, Svetlana Alexievitch, URSS

Je signale, à propos de la question des femmes en guerre, et plus largement de la difficulté à réinsérer l’histoire des femmes dans l’histoire, un passionnant article de Laélia Véron en écho au non moins passionnant livre de Svetlana Alexievitch : La Guerre n’a pas un visage de femme (1985; disponible en poche chez J’ai lu).

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L’article, intitulé «Svetlana Alexievitch, quand l’histoire des femmes reste un champ de bataille», est publié sur le site de la revue Ballast, toujours riche en découvertes. J’en donne un court extrait ci-dessous.

 

Si la guerre fit de l’homme un héros, elle fit de la femme une anormale. Ce fut bien ce verdict d’anormalité, traduction sociale de leur identité hybride, qui conduisit bon nombre de ces femmes au bord de la folie, voire du suicide. Des anormales, mais aussi des folles, des parias, des monstruosités : c’est d’ailleurs ainsi que l’armée allemande présenta à ses soldats les enrôlées volontaires russes. Ces femmes savaient que, contrairement aux hommes, une fois prisonnières elles ne seraient pas abattues sur place, mais traînées et données en spectacle aux soldats ennemis comme des bêtes de foire : « Tenez, regardez, ce ne sont pas des femmes, mais des monstres ! Des fanatiques russes! » Propagande, dira-t-on. Propagande allemande pour éviter que leurs recrus ne puissent prendre en pitié les femmes russes.

Pourtant, après la guerre, elles seront confrontées à ces mêmes stigmatisations dans leur propre pays19. Certaines femmes tinrent à devenir « normales » à tout prix, à l’instar de cette vétérane qui déchira ses papiers militaires pour pouvoir espérer se marier, mais qui se retrouvera par la suite seule, gravement malade, sans les papiers qui lui permettraient de pouvoir se faire soigner et loger convenablement. Si d’aucunes arrivèrent à reconstruire une vie après la guerre, bon nombre d’entre elles avancèrent comme des mortes-vivantes. Et nul ne saurait désigner d’un doigt ferme le responsable de cette mort lente : l’expérience sauvage de la guerre, ou cette « autre guerre » sociale, à laquelle rien ne les préparait, et cette angoisse de ne pas être « normale[s] », « comme les autres ». Tragique condition de ces femmes, dont l’histoire nocturne fut celle d’un déchirement existentiel, d’une histoire ignorée. Or, si leur mémoire fut ignorée, Alexievitch le souligne clairement, c’est parce qu’une autre histoire l’emportera, celle qui fera la grande Histoire, officielle et héroïque.

 

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«Aux 48 sections», par Théroigne de Méricourt (1793)

09 dimanche Août 2015

Posted by Claude Guillon in «Documents», «Textes de femmes»

≈ Commentaires fermés sur «Aux 48 sections», par Théroigne de Méricourt (1793)

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1793, Amazones, Élisabeth Roudinesco, Femmes en armes, Fraternité, Lutte des classes, Michel Onfray, Roudineco, Théroigne de Méricourt, William Pitt

Le regrettable Michel Onfray publie cet été dans Le Point une série d’articles intitulée « Les Girondines ». Présentée comme une suite de portraits, la série constitue en réalité une mini-histoire girondine de la Révolution. « Girondine », c’est-à-dire anti-montagnarde et anti-robespierriste. Le terme « histoire » doit être précisé : il ne s’agit pas d’une histoire d’historien, mais — comme toujours chez Onfray — d’une histoire que l’on raconte, un récit romancé, fondé sur des compilations parfois rapides, qui sert à présenter des convictions comme des révélations scientifiques.

Cependant, l’épisode consacré à Théroigne de Méricourt a eu le mérite de me remettre en mémoire l’affiche rédigée par cette aventurière de la Révolution au printemps 1793. Le texte en avait été repris (avec au moins quatorze fautes de transcriptions…) par Élisabeth Roudinesco dans sa biographie sous-titrée « Une femme mélancolique sous la Révolution » (Le Seuil, 1989).

On a bien lu : je me félicite d’avoir lu un article de Michel Onfray ! Dira-t-on encore, après cela, que je suis de parti pris ?

L’affiche se trouve aujourd’hui sur Gallica, mais difficilement lisible. J’ai corrigé les fautes de la version Roudinesco, rétabli la ponctuation et l’orthographe d’origine. L’affiche était imprimée sur papier bleu (les papiers de couleurs, parfois vives, étaient fort prisés pour les placards à coller dans les rues), mais l’affiche colorisée donnée ci-dessous en illustration ne prétend pas reproduire la nuance d’origine.

Théroigne s’adresse aux sections de Paris. Michel Onfray croit pouvoir ajouter un membre de phrase hélas dépourvu de sens : «autrement dit aux hommes de la Commune»… !?! Passons. Où l’on est obligé de lui donner raison c’est quand il déduit du texte que l’auteure « veut la paix entre Girondins et Montagnards ». Théroigne rêve encore d’une révolution pour laquelle tous — « riches et pauvres » — marcheraient d’un même pas. C’est un rêve que l’on peut trouver sympathique, mais il accuse au moins deux années de retard dans l’analyse politique, années durant lesquelles la lutte des classes a chassé dans les nuées de l’idéal l’illusion d’une révolution unanime.

Quand à considérer que les femmes sont plus aptes que les hommes à ramener la concorde dans les assemblées de section, c’est une naïveté essentialiste qui tranche avec le « féminisme guerrier » dont avait fait preuve Théroigne les années précédentes.

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AUX  48  SECTIONS.

 CITOYENS,

Écoutez je ne veux point vous faire de phrases, je veux vous dire la vérité pure et simple.

Ou en sommes nous ? Toutes les passions que l’on a eu l’art de mettre aux prises nous entraînent, nous sommes presque au bord du précipice.

Citoyens, arrêtons-nous et réfléchissons, il est temps. A mon retour d’Allemagne, il y a à-peu-près dix-huit mois, je vous ai dit que l’Empereur avoit ici une quantité prodigieuse d’agens pour nous diviser, afin de préparer de loin la guerre civile, et que le projet étoit de la faire éclater au moment que ses satellites seroient prêts à faire un effort général pour enva­hir notre territoire. Nous y voilà ; ils sont au point de dénoue­ment, et nous sommes prêts à donner dans le piège. Déjà des rixes précurseures de la guerre civile ont eu lieu dans quelques sections : soyons donc attentifs, et examinons avec calme, quels sont les provocateurs, afin de connoître nos ennemis.

Malheur à vous, citoyens, si vous permettez que de sem­blables scènes se renouvellent. Si on peut se donner des coups de poings, se dire des injures, indignes de citoyens, bientôt on osera davantage et je vous prédis que les passions s’exaspére­ront à un tel point, qu’il ne dépendra plus de vous d’en arrêter l’ex­plosion. Ces manœuvres ont trois buts, la guerre civile, il n’y a pas de doute, celui de justifier la calomnie des rois et de leurs esclaves, qui prétendent qu’il n’est pas possible que le peuple s’assemble pour exercer sa souveraineté, sans en abuser : c’est une branche de la grande conspiration contre la démocratie.

Citoyens, tenez-la bien ferme cette démocratie, qu’elle ne puisse jamais nous échapper. Déjouez ces intrigues par votre droiture, votre justice et votre sagesse. Par-là, vous donnerez un démenti à vos calomniateurs ; il a aussi celui [le but] d’arrêter, tant qu’il se pourra, le complement du contingent que Paris doit fournir pour marcher contre les rebelles de la Vendée. On voudroit, apparem­ment, qu’au lieu de porter des secours à nos frères, on fût obligé de venir nous mettre d’accord. C’est réellement le but des agens des rois, pour faire diversion, nous affoiblir l’un par l’autre, car pendant que nous nous déchirerions ici, les rebelles, secondés par les Anglais, qui ne tarderont pas à faire une descente sur nos côtes, si les intrigues de Pitt continuent à nous entraver, à nous empêcher de penser sérieusement à notre situation, pendant ce temps-là, dis-je, les rebelles qui, à notre honte, sont plus unis et plus fermes pour défendre le despotisme et les préjugés religieux, que nous pour défendre la liberté, feroient des progrès que nous ne pouvons calculer, parce que, nous n’avons pas leurs passions ; parce que des hommes qui se sont mis dans le cas de n’avoir point de choix, entre la victoire ou la mort, se battent en déterminés : d’accord avec les Impériaux, les Prussiens, et toutes les puissances coali­sées, ils s’avanceroient chacun de leur côté : nos armées et nos généraux ne sachant s’ils se battent pour la république ou pour des partis, ou pour un tyran qu’ils craindroient, avec rai­son, voir s’élever comme à Rome, pour mettre fin à ses divi­sions, seroient découragés. Et enfin, les citoyens foibles, ceux qui, jusqu’apprésent, sont restés indécis, mais qui se déclare­roient si notre union et notre force donnoient une bonne impulsion ; découragés par ces mêmes motifs, et séduits, d’ail­leurs par des promesses perfides, telles que celles que contient la proclamation de Cobourg, resteroient immobiles. Comme cela, si nous donnions dans le piège qu’on nous prépare, les rois parvenus à faire éclater la guerre civile entre les citoyens les plus énergiques, à séduire ou décourager les autres, qu’opposerions-nous à leurs satellites ? Comment arrêterions-nous ce torrent d’ennemis, qui conbineroient leurs efforts au moment où nous serions les plus acharnés les uns contre les autres ? Ô ! idée affreuse, je n’ose pas achever.

Citoyens arrêton[s]-nous et réfléchissons, ou nous sommes perdus. Le moment est enfin arrivé, où l’intérêt de tous veut que nous nous réuniss[i]ons, que nous fassions le sacrifice de nos haines et de nos passions pour le salut public. Si la voix de la patrie, la douce espérance de la fraternité n’ébranlent point nos ames, consultons nos intérêts particuliers. Tous réunis, nous ne sommes pas trop forts pour repousser nos nombreux ennemis du dehors ; et ceux qui ont déjà levé l’étendard de la rebellion. Cependant, je vous préviens que nos ennemis ne dis­tinguent point les partis, et que si nous sommes vaincus, nous serons tous confondus au jour de vengeance. Je puis dire qu’il n’y a pas un seul patriote qui se soit manifesté dans la révolution, sur le compte duquel on ne m’ait interrogée. Tous les habitans de Paris sont indistinctement proscrits, et j’ai oui dire mille fois par ceux qui vouloient me faire déposer contre les patriotes, qu’il falloit exterminer la moitié des français, pour soumettre l’autre. Nous exterminer, vils esclaves ! C’est toi que nous exter­minerons. Le danger va nous réunir, et nous saurons te mon­trer ce que peuvent des hommes qui veulent la liberté, et qui agissent pour la cause du genre humain. Nous marcherons tous, riches et pauvres, et ceux qui, ayant les forces néces­saires, se feroient remplacer, seroient entachés d’infamie. C’est donc envain, tyrans de la terre, que tu envoie[s] tes agens ici ; que tu répand[s] ton or. Les français sont trop éclairés pour se laisser prendre au piège que tu leur tends et s’égarer. Nous voulons la liberté et nous la défendrons jusqu’à la dernière goûte de notre sang. Nous avons pour nous la justice éternelle, et toi tu n’as que le mensonge et le crime. Juge ta cause et la notre et désides [sic] à qui la victoire.

Les plus petites choses conduisent quelques fois aux plus grandes. Des femmes romaines ont désarmé Coriolan et sauvé leur patrie.

Rappelez-vous, citoyens, qu’avant le dix août, aucun de vous n’a brisé le fil de soye qui séparoît la terrasse des feuillans du jardin des Thuileries. La moindre chose arrête quelques fois le torrent des passions avec plus de succès que tout ce qu’on peut leur opposer.

En conséquence, je propose qu’il soit nommé, dans chaque section, six citoyennes les plus vertueuses et les plus graves par leur âge, pour consilier et réunir les citoyens, leur rappeler les dangers de la patrie ; elles porteront une grande écharpe ou il sera écrit AMITIÉ et FRATERNITÉ. Chaque fois qu’il y aura assemblée générale de section, elles s’y rassembleront pour rappeler à l’ordre tout citoyen qui s’en écarteroit, qui ne respecteroit point la liberté des opinions, chose si précieuse pour former un bon esprit public. Ceux qui ne sont qu’égarés, mais qui cependant, ont de bonnes intentions, aiment leur patrie feront silence. Mais si ceux qui sont de mauvaise foi, et apostés tout exprès par les aristocrates, par les ennemis de la démocra­tie et les agens des rois, pour interrompre, dire des injures et donner des coups de poings, ne respectent pas plus la voix de ces citoyennes que celle du président, ce seroit un moyen de les connoître. Alors on en prendroit note, pour faire des recherches, sur leur compte. Ces citoyennes pourroient être changées tous les six mois, celles qui montreroient le plus de vertu, de fer­meté, de patriotisme dans le glorieux ministère de réunir les citoyens et de faire respecter la liberté des opinions pourroient être réélues pendant l’espace d’une année. Leur récompense seroit d’avoir une place marquée dans nos fêtes nationales, et de surveiller les maisons d’éducation consacrée[s] à notre sexe.

Voilà citoyens un projet que je soumets à votre examen.

THÉROIGNE.

A PARIS, de l’Imprimerie de F. Dufart, rue St.-Honoré, près St.-Roch.

 

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