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LA RÉVOLUTION ET NOUS

~ le blogue historien de Claude Guillon

LA  RÉVOLUTION  ET  NOUS

Archives de Tag: Révolution espagnole

Le sculpteur Arman, la guillotine et le fatalisme contre-révolutionnaire

16 lundi Nov 2020

Posted by Claude Guillon in «Documents»

≈ Commentaires fermés sur Le sculpteur Arman, la guillotine et le fatalisme contre-révolutionnaire

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Arman, Guillotine, Révolution espagnole, Révolution russe, Sculpture, Umberto Eco, Violence révolutionnaire

Saviez-vous que le sculpteur Arman avait travaillé sur le thème de la guillotine, et qu’il entendait exprimer par ce travail un point de vue fataliste contre-révolutionnaire (teinté de misogynie de surcroît)?

«Ça finit toujours dans le sang!», remarque-t-il dans l’entretien avec Umberto Eco qu’on lira ci-après. Demeurons donc dans les eaux glacés du calcul égoïste, et oublions les accidents du travail (un ouvrier du bâtiment ne saigne pas, c’est bien connu).

C’est pour moi une découverte, faite dans le beau catalogue de la vente Piasa du 25 novembre prochain.

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“Guérilleros, France 1944. Une contre-enquête” ~ par Christophe Castellano & Henri Melich

01 jeudi Oct 2020

Posted by Claude Guillon in «Annonces», «Bibliothèque»

≈ Commentaires fermés sur “Guérilleros, France 1944. Une contre-enquête” ~ par Christophe Castellano & Henri Melich

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Anarchisme, Éditions Spartacus, Christophe Castellano, Geneviève Dreyfus-Armand, Henri Melich, Révolution espagnole, Stalinisme

Un témoignage et une enquête pour l’histoire

La connaissance historique ne progresse pas de façon linéaire. Il faut, bien souvent, la conjonction de recherches et de témoignages mais aussi la conviction qu’un aspect important d’une période est mal connu, voire occulté, et qu’il mérite d’être mis en lumière afin de mieux comprendre la complexité des événements. La volonté de savoir et de comprendre est donc nécessaire. La volonté aussi de reconstituer des itinéraires méconnus et de redonner une identité à des personnes éliminées physiquement par d’autres sous des prétextes plus ou moins obscurs et longtemps restées dans les oubliettes de l’histoire.

Cette publication réunit ces trois composantes : le témoignage d’un acteur, l’enquête menée par lui-même et son coauteur ainsi que le souci d’éclairer les mystérieuses disparitions – treize – survenues dans le département de l’Aude à l’été et à l’automne 1944. Treize exilés espagnols antifranquistes assassinés par d’autres Espagnols également en exil et se réclamant de la 5e brigade de guérilleros de l‘Aude, mouvement armé de résistance. Comment expliquer de tels actes? C’est ce à quoi les deux auteurs s’emploient.

Afin d’éviter immédiatement toute fausse interprétation ou tout mauvais procès, les auteurs, Christophe Castellano et Henri Melich, déclarent d’emblée qu’en en aucun cas ils ne veulent remettre en question le courage et l’engagement de l’immense majorité des guérilleros espagnols qui ont combattu dans la Résistance en France au sein du XIVe Corps de guérilleros, organisation armée autonome mais étroitement connectée aux mouvements français de la Résistance. En effet, les unités de guérilleros ont été particulièrement actives dans tout le Sud-Ouest, des Pyrénées à la Dordogne et, à l’été 1944, les Espagnols ont joué un rôle important dans les combats menés pour retarder la retraite allemande et ont pris une part active à la libération de nombreux départements. Ils ne veulent pas non plus stigmatiser tous les guérilleros de la 5e brigade de l’Aude, dont l’engagement résistant, les souffrances et l’héroïsme ne sont pas en cause, mais seulement tenter de comprendre pourquoi et comment certains membres de cette formation – ou supposés tels – ont pu commettre ces méfaits. De même, les deux auteurs préviennent qu’ils ne comparent en aucune manière des crimes commis dans cette période avec la politique de terreur systématique et la volonté exterminatrice du franquisme vis-à-vis de ses opposants. Les intentions des auteurs sont claires et affirmées. Mais des hommes ont péri dans des conditions inexpliquées, voire mystérieuses, et on devrait ne pas en parler, passer ces faits sous silence ? Aucun crime ne peut être justifié par un plus grand, disent-ils à juste titre.

Ces faits ne surgissent pas du néant au tout début de cette troisième décennie du XXIe siècle, plus de soixante-quinze ans après. Henri Melich, acteur et témoin, résistant dans les maquis audois à 17 ans, militant antifranquiste durant de longues années, a déjà apporté son témoignage sur ces exécutions au début des années 1980[1] et les a évoquées dans une autobiographie récente[2]. Mes propres travaux faisaient état de cas analogues il y a plus de vingt ans[3]. Henri Melich se rappelle particulièrement de Ramón Mialet, l’une des premières victimes, militant de la Confédération nationale du travail (CNT) comme lui; il a encore présent à l’esprit le rendez-vous manqué avec celui-ci alors que lui-même partait dans une opération Reconquista de España impulsée par l’Union nationale espagnole (UNE), direction politique des guérilleros. C’est que les antagonismes entre l’UNE, où les communistes étaient prépondérants, et les mouvements espagnols non communistes sont apparus au grand jour à la libération de la France ; il ne s’agissait plus seulement de divergences politiques et il fut imputé à l’UNE la disparition et l’assassinat de récalcitrants et d’opposants.

Il est exact d’affirmer que l’UNE a acquis une prépondérance incontestable dans la structuration politique de l’exil espagnol pendant la clandestinité, qu’elle a rassemblé à titre individuel des Espagnols exilés de toutes tendances – communistes, socialistes, républicains ou anarchistes – et que le Parti communiste espagnol (PCE) était le seul mouvement organisé en son sein. Et, encore une fois, le rôle des guérilleros a été important dans la libération du grand Sud-Ouest. Mais il ne faut pas oublier non plus que des républicains espagnols ont combattu aussi dans des mouvements français de Résistance, que les réseaux de passage clandestin des Pyrénées ont été organisés par des militants de la CNT et du Parti ouvrier d’unification marxiste (POUM, parti communiste non stalinien) et que des formations espagnoles de résistance ont existé en dehors de l’UNE tel le groupe anarchiste du barrage de l’Aigle, aux confins du Cantal et de la Corrèze. La réalité historique est toujours beaucoup plus complexe que certains veulent parfois le faire croire; il est nécessaire de l’appréhender dans sa globalité[4].

La situation d’hégémonie politique de l’UNE, et par voie de conséquence celle du PCE, qui a prévalu au sein de l’exil espagnol pendant la clandestinité était en voie d’éclatement rapide après la libération de nombreuses régions. Les organisations politiques et syndicales espagnoles non communistes remettaient en cause la volonté de l’UNE à une représentation exclusive de l’exil républicain et se regroupèrent dans une Alliance démocratique espagnole (ADE), devenue Junte espagnole de libération (JEL). Il est vraisemblable que l’UNE a voulu alors engager une épreuve de force et une course de vitesse non seulement contre le franquisme mais aussi face aux Alliés – afin de les mettre devant le fait accompli – et aux autres courants politiques de l’exil, de manière à conserver sa prééminence. Mais la tentative d’invasion du val d’Aran, à l’automne 1944, s’est soldée par un double échec, militaire et politique, pour l’UNE. Henri Melich qui, dans l’euphorie de la Libération, a participé à cette opération porte témoignage de ses conditions de réalisation.

D’où, avant l’opération et juste après, dans la suite des combats de la Libération, la survenue de règlements de comptes politiques ou d’assassinats sordides aux motifs troubles, faisant que des groupes plus ou moins contrôlés par l’UNE – du moins se réclamant d’elle – aient pu mettre à profit leur toute-puissance du moment pour se débarrasser d’opposants ou régler des différends. L’Aude ne fut pas le seul département touché. Les journaux de la JEL firent état de nombreux meetings perturbés du fait de l’intervention de sympathisants de l’UNE et même d’assassinats ; ce fut le cas à Toulouse, dans l’Ariège, l’Aveyron, le Lot ou la Haute-Garonne, avec détentions, menaces de mort, disparitions voire exécutions. Les auteurs analysent la genèse, depuis la guerre d’Espagne, des pratiques des tenants du stalinisme. Pour ne citer qu’un exemple récemment réexploré, celui de Decazeville, dans l’Aveyron, où se produisirent des manœuvres d’intimidations, des menaces, des arrestations de militants libertaires ou socialistes et même l’exécution de certains[5]. Il faut prendre en compte que cette période d’après la Libération a été extrêmement troublée en France, avec les excès de l’épuration extra-judiciaire ou les actes crapuleux masqués derrière des «assassinats politiques» de pseudo-traitres par des résistants de la 25e heure.

Que quelques exilés espagnols qui avaient connu huit ans de guerre aient pu se livrer à des exactions semblables à celles de Français de leur époque n’enlève rien, au contraire, au courage et à l’abnégation de l’immense majorité d’entre eux. Toutefois, dans ce cas comme dans bien d’autres, la phrase bien connue de George Orwell trouve son sens: «En ces temps d’imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire».

Geneviève Dreyfus-Armand

Historienne

[1] Les Dossiers noirs d’une certaine Résistance : trajectoire du fascisme rouge, Perpignan, éd. du CES, 1984, pp. 130-141.

[2] Henri Melich, À chacun son exil. Itinéraire d’un militant libertaire espagnol, La Bussière, éditions Acratie, 2014.

[3] Cf. L’Exil des républicains espagnols en France, Paris, Albin Michel, 1999, pp. 162-178.

[4] Depuis des décennies, je m’efforce à cela, même si certains lisent une page qui leur convient en rejetant ce qui ne convient pas à leur schéma de pensée

[5] Jean Vaz Aransáez, « Les réfugiés espagnols en Aveyron », in Espagne, un exil républicain, Toulouse/Caminar et Nérac/les éditions d’Albret, à paraître en 2020.

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“LE GROUPE FRANCO-ESPAGNOL DES AMIS DE DURRUTI” ~ un livre d’Agustin Guillamón à publier en français (Avis aux éditeurs!)

18 mercredi Mar 2020

Posted by Claude Guillon in «Annonces», «Bibliothèque»

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Agustin Guillamón, Anarchisme, Durruti, Révolution espagnole

Vous trouverez ci-dessous en pleine page un extrait du chapitre 9 du livre d’Agustin Guillamón Les Amis de Durruti. Histoire et anthologie des textes, publié en Espagne en 2013 par les éditions Descontrol.

Vous pouvez télécharger ICI l’intégralité du chapitre au format pdf.

L’auteur, Agustin Guillamón recherche un éditeur français ou francophone intéressé par l’édition de son livre. (Une traduction française est disponible, qui n’a plus qu’à être révisée).

On peut utiliser le formulaire de contact en bas de page; je transmettrai.

À la suite du texte figure une notice bio-bibliographique sur Agustin Guillamón.

Le belge Charles Cortvrint et Charles Carpentier, du nord de la France, tous deux militants anarchistes ont traversé la frontière franco-espagnole le 29 juillet 1936. Charles «Ridel» était déjà venu en Espagne pour le congrès de la CNT de Saragosse en Mai 1936, il en a rédigé un rapport, qui a été publié dans La Révolution Prolétarienne. Les jours après le passage de la frontière, ils se réunirent à Barcelone avec Abad de Santillan, qui leur fournit un laissez-passer de journaliste ce qu’ils refusèrent parce qu’ils voulaient se battre sur le front d’Aragon. Ils se joignirent à Louis Berthomieux, ancien capitaine d’artillerie, maintenant dans la misère et vivant dans le quartier des cabanes, avec les tziganes. Ce trio, avant l’arrivée de nombreux anarchistes étrangers volontaires pour combattre en Espagne, eut l’idée de se regrouper pour fonder le groupe international de la Colonne Durruti. Ils participèrent à la prise de Pina de Ebro et d’Osera, ainsi qu’à une tentative avortée pour créer une tête de pont sur l’autre rive de l’Èbre. En Septembre 1936, soixante hommes du groupe international, d’une grande expérience militaire, ont participé en qualité de troupes d’élite à l’assaut de Siétamo, qui a fait 37 victimes (tués et blessés).

Le 17 Octobre 1936, le groupe international a été décimée à Perdiguero, suite à de violents combats avec la cavalerie marocaine qui avait réussi à les enfermer dans une nasse, et à les isoler du reste du front, parce qu’ils n’avaient pas entendu l’ordre de repli, parce que l’estafette qui devait la communiquer s’était perdue. Berthomieux préféra se faire sauter sur une charge de dynamite plutôt que de tomber entre les mains ennemies. Ridel et Carpentier, qui quelques heures avant étaient aller rechercher de nouvelles armes et munitions, purent seuls participer à la tentative pour briser l’encerclement avant le retrait définitif. 170 miliciens moururent sur un total de 240 que comprenait le groupe international, qui pratiquement disparut comme tel. Après cette catastrophe militaire Ridel et Carpentier retournèrent en France.

«Charles Ridel», à la demande de l’Union anarchiste (UA), s’est consacré à faire des conférences afin de recueillir des fonds pour l’organisation de secours aux miliciens combattant au cours de la révolution espagnole. Carpentier retourna en Espagne en décembre 1936; il participa à la lutte sur les barricades à Barcelone pendant les journées de Mai 1937, rentrant finalement peu de temps après en France pour éviter la Tcheka stalinienne.

En novembre 1937, «Charles Ridel», Charles Carpentier, Lucien Feuillade («Luc Daurat») et Guyard, manifestèrent contre les accords et les résolutions du congrès de l’Union anarchiste. Le congrès eut lieu du 30 octobre au 1er novembre 1937. Il fallut adopter de nouvelles mesures d’organisation pour faire face à la forte croissance du nombre de militants et de la diffusion du Libertaire qui avaient également quadruplés l’année précédente. Mais le thème qui centralisa et envenima le débat du congrès fut celui de la solidarité avec l’Espagne. En réalité, ce fut lorsque les résolutions adoptées au congrès affirmèrent «la totale solidarité de l’Union anarchiste avec l’Espagne», ce qui confirmait la solidarité et l’approbation d’une partie des anarchistes français au collaborationnisme de la CNT et de la FAI avec le gouvernement bourgeois et républicain espagnol.

 

Agustín Guillamón

Né à Barcelone en 1950, il est titulaire d’une maîtrise en Histoire Contemporaine de l’Université de Barcelone; il est depuis 1993 directeur de la revue Balance. Cuadernos de historia, revue d’histoire du mouvement ouvrier et révolutionnaire à caractère et vocation internationaliste.

Il a publié:

Documentación histórica del trosquismo español. De la guerra civil a la ruptura con la IV Internacional. (Ed. de la Torre, 1996);

The Friends of Durruti Group (AK Press, 1996);

Barricadas en Barcelona (2007), traduit en français (Spartacus, 2009);

 Los Comités de Defensa de la CNT en Barcelona (1933-1938) (Aldarull, 2011), traduit en anglais, italien et français (Coquelicot, 2014);

La revolución de los comités. Hambre y violencia en la Barcelona revolucionaria. De julio a diciembre de 1936 (Aldarull/El grillo libertario, 2012);

El terror estalinista en Barcelona (1938) (Aldarull/Dskntrl, 2013);

Los Amigos de Durruti. Historia y antología de textos. (Aldarull/Dskntrl, 2013);

Espagne 1937: Josep Rebull, la voie révolutionnaire (Spartacus 2014)

 La guerra del pan. Hambre y violencia en la Barcelona revolucionaria. De diciembre de 1936 a mayo de 1937 (Aldarull/Dskntrl, 2014)

La represión contra la CNT y los revolucionarios. Hambre y violencia en la Barcelona revolucionaria. De mayo a septiembre de 1937 (2015)

 Correspondance entre Diego Camacho («Abel Paz») et Juan Garcia Oliver (Ni patrie ni frontières, 2015)

 Insurrección. Las sangrientas jornadas del 3 al 7 de mayo de 1937. Hambre y violencia en la Barcelona revolucionaria. Descontrol, abril 2017. Traduit en anglais par AK Press, 2019.

Nacionalistas contra anarquistas en la Cerdaña (1936-1937). En collaboration avec Antonio Gascón. Descontrol, 2018.

Barcelona, mayo 1937. Ediciones de Anarres, Buenos Aires, 2019.

Notons également sa collaboration à l’édition des Œuvres complètes de Munis et sa participation, comme conseiller historique, au film Munis. La Voz de la Memoria (2011); son rôle comme promoteur du Manifiesto. Combate por la historia (1999); l’élaboration de plusieurs chapitres dans les livres collectifs La Barcelona rebelde (2003); Momentos insurreccionales. Revueltas, algaradas y procesos revolucionarios (2006) et Biografías del 36 (2016), ou le prologue au livre de Mary Low: Cuaderno rojo de Barcelona (Alikornio, 2001), en plus de nombreux articles publiés.

Son objectif est d’arracher l’histoire à l’inculture de l’oubli, à la falsification politique ou à l’académisme universitaire, parce que sans une théorisation des expériences historiques du prolétariat il n’existerait pas de théorie révolutionnaire.

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De Jules Leverrier (1939) à Albert Soboul (1945) ~ Naissance de l’«armée nationale» 1789-1794

20 jeudi Fév 2020

Posted by Claude Guillon in «Usages militants de la Révolution»

≈ Commentaires fermés sur De Jules Leverrier (1939) à Albert Soboul (1945) ~ Naissance de l’«armée nationale» 1789-1794

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Albert Soboul, Alfred Malleret, Anarchisme, André Viollis, Édith Thomas, Elsa Triolet, Jules Leverrier, Léonard Bourdon, Révolution espagnole, Stalinisme

Le 16 janvier 1939, paraît aux Éditions sociales internationales (ESI), installées 24, rue Racine (Paris VIe) un livre intitulé La naissance de l’armée nationale 1789-1794. Il est signé Jules Leverrier; l’auteur en est Albert Soboul qui use, pour la seconde fois, d’un pseudonyme, craignant que ses textes et probablement surtout son éditeur, lié au parti communiste, nuise à un cursus universitaire qui n’est pas achevé.

En juillet 1945, paraît, sous le nom de Soboul cette fois, une version revue et condensée du premier ouvrage sous le titre L’armée nationale sous la Révolution 1789-1794. Le texte est accueilli par les Éditions France d’abord, également liées au parti. Dans ce nouvel opus, Soboul ne s’interdit pas de citer… Leverrier en référence, sans dévoiler sa double identité.

France d’abord est un bulletin né dans la Résistance. Il est l’«organe d’information, de liaison et de combat des unités de Francs-Tireurs et Partisans français, membres de l’armée régulière des Forces françaises de l’intérieur (FFI)». Les éditions éponymes publient notamment une série de brochures sous le titre de collection «Jeunesse héroïque ». Dans l’introduction de la première livraison – L’école du maquis – Georges Sadoul explique que le Comité national des écrivains (zone Sud) et le Comité national des journalistes ont décidé à l’automne 1943 d’envoyer dans les maquis des auteurs et autrices chargé·e·s d’y recueillir des récits. Parmi ces «envoyé·e·s», on comptait André Viollis, Édith Thomas et Elsa Triolet. Nous sommes dans la droite ligne du Recueil des actions héroïques et civiques des républicains français publié par Léonard Bourdon pendant la Révolution (les couvertures en couleurs en sus).

Je vais m’intéresser ici à la manière dont l’auteur relie son livre à l’actualité politique et militaire, en 1939, puis en 1945. Pour cela, je reproduis les deux préfaces. Celle de «Leverrier» est de l’auteur; celle du Soboul de 1945 est signée «Joinville».

Joinville est l’un des pseudonymes dans la Résistance de Alfred Malleret (1911-1960), militant du parti communiste, chef des Mouvements unis de Résistance pour la région Rhône-Alpes (il avait pour adjoint l’historien Marc Bloch). Il sera député de la Seine (1946-1958).

On voit comment Albert Soboul, son préfacier et ses éditeurs, tous membres du parti communiste continuent, en 1945 comme en 1939, de mobiliser (le cas de le dire!) le souvenir de Valmy et des grandes levées de volontaires pour mieux lier résistance au nazisme, patrie et nationalisme français (adjectif utilisé à profusion). Plus un mot pour les combattants espagnols qui ont rejoint les maquis, ni pour ceux de la «Nueve», cette division blindée de l’armée de Leclerc, qui viennent pourtant de libérer Paris! Il est vrai que la plupart d’entre eux sont anarchistes et internationalistes… Quant aux combattants du groupe Manouchian, sans doute n’incarnent-ils pas aussi bien que Albert Soboul la continuité du génie français que salue Malleret-Joinville.

Rendre hommage non au peuple espagnol mais «à l’armée nationale de la république espagnole», c’était rendre hommage à la contre-révolution menée par les staliniens au nom d’une «république sociale» qui passait (entre autres) par le désarmement des milice et le démantèlement des collectivisations.

En quatrième de couverture du livre signé Leverrier, la mention de celui sur Saint-Just, ses idées politiques et sociales, de Pierre Derocles, autre pseudonyme d’Albert Soboul.

Numéro clandestin de France d’abord!

Fascicules de la collection «Jeunesse héroïque».

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Kropotkine au Centre international de recherches sur l’anarchisme (CIRA) de Marseille

11 samedi Mai 2019

Posted by Claude Guillon in «Articles»

≈ Commentaires fermés sur Kropotkine au Centre international de recherches sur l’anarchisme (CIRA) de Marseille

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Anarchisme, Centre international de recherches sur l'anarchisme (Marseille), Kropotkine, Révolution espagnole, Renaud Garcia

Kropotkine n’est pas seulement l’auteur de La Grande Révolution, c’est aussi – malgré son impardonnable «moment unitaire» contre l’ennemi barbare au moment de la Première Guerre mondiale – un théoricien d’une grande modernité.

Meilleur spécialiste de Kropotkine, Renaud Garcia viendra en parler au CIRA de Marseille, le 8 juin prochain. J’en profite pour donner d’autres nouvelles de ce centre de recherches.

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“Les Amis de Durruti dans la guerre civile 1936-1939” ~ par Miguel Amorós

24 dimanche Fév 2019

Posted by Claude Guillon in «Bibliothèque»

≈ Commentaires fermés sur “Les Amis de Durruti dans la guerre civile 1936-1939” ~ par Miguel Amorós

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Anarchisme, CNT, Durruti, El Amigo del Pueblo, L'Ami du peuple, Marat, Miguel Amorós, Révolution espagnole

Le livre de Miguel Amorós, publié aux Éditions de la Roue paraîtra en avril prochain (Hobo Diffusion).

 

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«Écritures de la révolution et de la guerre d’Espagne» ~ “Exils et migrations ibériques au XXe et XXIe siècles”, n°9-10

18 lundi Fév 2019

Posted by Claude Guillon in «Articles»

≈ Commentaires fermés sur «Écritures de la révolution et de la guerre d’Espagne» ~ “Exils et migrations ibériques au XXe et XXIe siècles”, n°9-10

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Anarchisme, Geneviève Dreyfus-Armand, Odette Martinez-Maler, Patrick Fornos, Révolution espagnole

Ouvrage coordonné par Odette Martinez- Maler et Geneviève Dreyfus-Armand

Cet ouvrage sera présenté par Odette Martinez-Maler

Au salon du livre de La Retirada à Argelès le jeudi 21 février 2019.

Et par Odette Martinez-Maler et Patrick Fornos


Au Centre Ascaso Durruti de Montpellier le vendredi 22 février 2019 dès 19 h 30

Cet ouvrage rassemble les témoignages d’hommes et de femmes dont les parents ont défendu, dans les années trente en Espagne, des idéaux d’émancipation puis – vaincus – ont connu l’exil, les camps, la Résistance au nazisme et ont combattu le franquisme jusqu’à la fin de la dictature. Les auteurs de ces récits actuels disent comment l’expérience historique particulière de leurs parents – républicains, socialistes, communistes ou anarchistes – leur a été transmise et comment ils l’ont interprétée. Ils racontent leur expérience de cette transmission : les fidélités, les esquives ou les ruptures qui ont jalonné leurs parcours singuliers. Ils évoquent, chacun à leur façon, la quête de traces effacées, le poids des héritages, le choix des filiations.

Dans une seconde partie, des écrivains et des réalisateurs de documentaires filmiques et radiophoniques – qu’ils soient ou non issus de familles de réfugiés espagnols – expliquent comment les archives privées, les silences et les paroles de ces derniers deviennent pour eux des matériaux d’une création esthétique qui fait vivre encore ces traces héritées sous des formes nouvelles. Les présentations de fonds d’archives exceptionnels et peu connus, les analyses croisées d’une historienne et d’une hispaniste éclairent les enjeux et les formes de cette transmission polyphonique. L’ouvrage comporte une riche iconographie: outre des fac-simile d’archives et des photographies personnelles des auteurs, de belles reproductions d’œuvres graphiques d’Helios Gómez, de Mariano Otero et de José Luis Rey Vila, dit Sim.

80 ans après la grande vague de près d’un demi-million de réfugiés venus, début 1939, chercher asile en France lors de la fin de la guerre d’Espagne, à l’heure où nos sociétés s’interrogent sur les motivations qui poussent des dizaines de milliers de gens, persécutés dans leurs pays, à venir chercher refuge dans un autre, le rappel des conditions inhumaines réservées aux premiers combattants des fascismes coalisés n’est pas inutile. À l’heure aussi du relativisme politique ambiant, les idéaux qui ont animé – et animent encore nombre de leurs descendants – doivent être évoqués car ils sont constitutifs d’un exil qui n’a pas eu de fin.

Odette Martinez-Maler


Les coordinatrices

Odette Martinez-Maler : Enseignante au département d’études hispaniques de l’Université Paul Valéry de Montpellier jusqu’en décembre 2017 et rattachée au LLACS. Actuellement présidente du Centre d’études et de recherches sur les migrations ibériques (CERMI) et directrice de publication de la revue Exils et migrations ibériques au XX et XXIe siècles. Auteure d’une thèse de doctorat et de nombreux articles sur les témoignages et les transmissions de mémoires de la résistance armée au franquisme. Elle est coauteure de Espagne, passion française. Guerres, exils, solidarités (avec Geneviève Dreyfus-Armand, Paris, les Arènes, 2015). Elle a traduit le témoignage d’un guérillero antifranquiste de l’après- guerre civile : Guérillero contre Franco, Paris Syllepse, 2000. Elle a codirigé entre autres ouvrages collectifs : Dans les blancs de l’Histoire : récits troués de l’Espagne contemporaine. Presses Universitaires de Montpellier, 2018 ; Escrituras de la resistencia armada al franquismo, Nanterre. Presses Universitaires de Paris-Nanterre, 2017 ; Écritures filmiques du passé : archives, témoignages, montages. Nanterre, Revue Matériaux pour l’Histoire de notre temps, numéro 89-90, janvier-juin 2008 ; Maquis y guerrillas antifranquistas, Nanterre, Regards /7, revue du CRIIA, novembre 2004 ; Elle a coréalisé des films documentaires liés à la résistance antifasciste : L’Album de Juliette (2002), Desmemoria (2004), L’île de Chelo ( 2008 ).

Geneviève Dreyfus-Armand, a été directrice de la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC). Elle a notamment publié Les Camps sur la plage : un exil espagnol (avec Émile Temime, Paris, Autrement, 1995), L’Exil des républicains espagnols en France. De la Guerre civile à la mort de Franco (Paris, Albin Michel, 1999, et Barcelone, Crítica, 2000) et Espagne, passion française. Guerres, exils, solidarités (avec Odette Martinez-Maler, Paris, les Arènes, 2015). Outre sa participation à de nombreux ouvrages collectifs, elle a coordonné, entre autres, en collaboration : Les Années 68. Le temps de la contestation (Bruxelles, Éditions Complexe, IHTP-CNRS, 2000), Renault sur Seine. Hommes et lieux de mémoires de l’industrie automobile (Paris, La Découverte, 2007), La Cimade et l’accueil des réfugiés. Identités, répertoires d’actions et politiques de l’asile, 1939-1974 (Nanterre, Presses universitaires de Paris-Ouest, 2013), Cultures d’exil (Paris, Riveneuve éditions, 2013). Actuellement, elle est chercheuse associée au laboratoire FRAMESPA* et a récemment coordonné, avec Jean-Pierre Amalric (Montauban, Association Présence de Manuel Azaña/ Méridiennes) les ouvrages suivants : Autour de Manuel Azaña : nation et mémoire en débat (2011), Le Mexique et la République espagnole (2012), La République espagnole et l’Afrique du Nord (2013), La Guerre d’Espagne et la France (2014) et, avec Jean-Pierre Amalric et Bruno Vargas, Huit ans de République en Espagne entre réforme, guerre et révolution (2017).

* France méridionale et Espagne : histoire des sociétés du Moyen-Âge à l’époque contemporaine (UMR 5136, Université de Toulouse-II Le Mirail, CNRS).

Nota : On peut consulter sur Persée les collections de Exils et Migrations ibériques aux XX et XXIe siècles.

 

AU SOMMAIRE DE CE NUMÉRO DOUBLE

Avant-propos


Geneviève Dreyfus-Armand et Odette Martinez-Maler


Récits personnels et écritures de la Révolution et de la guerre d’Espagne

Comment voyagent les souvenirs des enfants d’exilés…

Serge Barba
Le pays d’où je viens

Ariel Camacho
La « mémoire » de ma mère

Luis et Margarita Català
Au-delà des paroles

Emmanuel Dorronsoro
Parcours de mémoire…

Claire Hanen
Conte d’Espagne

Fernando Malverde
Esto se acabó para siempre. Échos intimes d’une guerre lointaine

Marta Marin Dòmine
Poids lourds, poids légers

José Martínez Cobo
Enfant de la guerre ou enfant de l’espoir ?

Odette Martinez-Maler
Sinueuses mémoires d’une guérilla

Sonia Marzo
Mémoire familiale

Alain Miranda
Un duro al año

Daniel Pinós Barrieras
Impasse de la Quarantaine

Véronique Salou Olivares
Les chiens ne font pas des chats !

Llibert Tarragó
« Si on naît sur un chemin… »

Jacques Tosquellas
La guerre d’Espagne vue par une personne dite de la deuxième génération

Jean Vaz
Nous sommes les fils de cette colère, de cette révolte, de cette dignité imperturbable

Raymond Villalba
Toujours debout, jamais à genoux

Isabel Yañez
Vol au-dessus d’un château en Espagne

Écritures artistiques

Jacquie Chavance
Je suis fille de républicains espagnols

Linda Ferrer Roca
De l’archive à l’intime, arrêt sur images

Patrick Fornos
Écriture de la Guerre et de la Révolution espagnoles

Frédéric Goldbronn
La porte étroite du passé

Éva Léger
Du recueil de récit au documentaire sur la migration, des mémoires en mouvement

Paloma León
Ce que l’écriture doit à la mémoire

Matériaux pour l’histoire : deux fonds d’archives

Aimé Marcellan
Mémoires d’archives : le fonds Renée Lamberet

Jean Ortiz
Les dégâts du « maccarthysme ». La fin brutale de la Maison d’enfants de Saint-Goin. Autour d’archives inédites.

Éclairage historique

Geneviève Dreyfus-Armand
L’exil républicain espagnol : de l’histoire aux mémoires, d’une génération à l’autre

Postface

Rose Duroux
Retours et retournements de la mémoire

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“Femmes en exil. Les réfugiées espagnoles en France” ~ par Maëlle Maugendre

10 jeudi Jan 2019

Posted by Claude Guillon in «Annonces», «Bibliothèque»

≈ Commentaires fermés sur “Femmes en exil. Les réfugiées espagnoles en France” ~ par Maëlle Maugendre

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Anarchisme, Féminisme, Maëlle Maugendre, Révolution espagnole

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“Les chemins du communisme libertaire en Espagne” ~ vol. 2

06 mardi Nov 2018

Posted by Claude Guillon in «Annonces», «Bibliothèque»

≈ Commentaires fermés sur “Les chemins du communisme libertaire en Espagne” ~ vol. 2

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Anarchisme, Éditions Divergences, Communisme, Lutte des classes, Révolution espagnole, Syndicalisme

Parution aux éditions Divergences du deuxième volume (sur trois) de l’ouvrage Les chemins du communisme libertaire en Espagne.

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La revue “Mujeres Libres” numérisée

20 samedi Jan 2018

Posted by Claude Guillon in «Bibliothèque», «D'une révolution l'autre», «Textes de femmes»

≈ Commentaires fermés sur La revue “Mujeres Libres” numérisée

Étiquettes

Anarchisme, Emma Goldman, Féminisme, Femmes en armes, Lutte des classes, Mujeres libres, Révolution espagnole

La revue Mujeres Libres (Femmes libres), revue de l’organisation féminine anarchiste éponyme durant la Révolution espagnole est aujourd’hui numérisée.

Vous pouvez télécharger ici le numéro un.

Et à cette adresse l’intégralité des numéros disponibles.

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