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Bretagne, Contre-révolution, Femmes en armes, Société des études robespierristes, Solenn Mabo
23 mercredi Nov 2022
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in≈ Commentaires fermés sur “Contre-révolutionnaires? Des femmes résistent aux changements” ~ par Solenn Mabo
08 vendredi Juil 2022
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in≈ Commentaires fermés sur Pauline Léon intègre l’histoire populaire de la France…
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Alain Gaston Rémy, Clément Xavier, Femmes en armes, Gérard Noiriel, Lisa Lugrin, Pauline Léon
…et c’est plutôt une bonne nouvelle!
Je n’ai pas lu le livre original de Gérard Noiriel et il est possible que l’indispensable scénarisation en vue de cette version en images ait suscité quelques distorsions. L’auteur demeure responsable d’un ouvrage qu’il cosigne.
Il est loisible à l’historien de considérer que l’objectif de la pétition de Pauline Léon a été «d’organiser une garde nationale féminine», mais cette expression – d’un sens précis – n’y figure nullement.
La Société des citoyennes républicaines révolutionnaires, que Pauline va cofonder l’année suivante utilisera, en 1793, en réitérant la revendication de l’armement des femmes, l’expression «compagnies d’amazones».
Pauline Léon demande, au nom des trois cent et quelques signataires de sa pétition, le droit de s’exercer au maniement des armes (y compris à feu) avec l’aide technique de militaires. Elle ne propose pas (encore) une forme d’organisation des femmes en armes. Les Républicaines révolutionnaires le feront plus tard. Elle ne réclame pas non plus, ce que d’autres femmes font et feront, d’être intégrées à la Garde nationale.
23 jeudi Juin 2022
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in≈ Commentaires fermés sur “Femmes combattantes, 1789-1815” ~ Maria Goupil-Travert
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23 mercredi Fév 2022
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Angélique Brulon, Conciergerie, Dominique Godineau, Femmes en armes, Maria Goupil-Travert, Solenn Mabo, Thérèse Figueur
Publié par Claude Guillon | Filed under «Annonces»
≈ Commentaires fermés sur Cycle de conférences des AHRF à la Conciergerie ~ “Des femmes dans la Révolution française”
16 samedi Oct 2021
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in≈ Commentaires fermés sur “Femmes en guerre” ~ Journée d’étude coorganisée par l’Association des professeur·e·s d’histoire-géographie et l’association Mnémosyne (Lille, 13 novembre 2021)
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Annette Becker, Appolline Bienaimé-Alsua, Association des professeur·e·s d'histoire-géographie, Association Mnémosyne, Catherine Lacour-Astol, Chloé Leprince, Christelle Balouzat-Loubet, Commune de 1871, Dominique Fouchard, Emmanuel Debruyne, Femmes en armes, Jeanne d'Arc, Joëlle Alazard, Matthieu Lahaye, Résistance, Véronique Garrigues, Yveline Prouvost
27 dimanche Juin 2021
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in≈ Commentaires fermés sur “Commandante générale des sans-culottes ou sans-pantalons de la Garde nationale française”
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Amazones, Bonnet phrygien, Caricatures, Femmes en armes, Michel Hennin, Suzanne Petersen
Sauf erreur de ma part (je noterai avec plaisir les contre-exemples que l’on voudra bien me signaler) cette eau-forte allemande est peu utilisée/commentée, même si on la trouve sur Gallica et quelques autres sites documentaires.
Elle n’est pas attribuée, mais figure dans la collection de Michel Hennin (BNF, t. 127, n° 1196). Elle est de petit format: 21 x 16 cm. J’en avais trouvé une mention à propos du recueil de textes publié en 1987, en allemand, par Suzanne Petersen: Marktweiber und Amazonen. Frauen in der Französischen Revolution (Dames de la Halle [littéralement: femmes du marché] et Amazones. Les femmes dans la Révolution française) Je possède l’édition de poche de 1789: la gravure n’y figure pas.
Elle ressortit au genre de la caricature, encore qu’elle soit très modérée, n’était l’ironie égrillarde de sa légende.
Le bonnet phrygien est surdimensionné par rapport à la tête de la cavalière. Cette dernière semble avoir passé une veste d’uniforme par-dessus sa robe. Son cheval, richement paré évoque davantage la parade que le champ de bataille. La posture de la «commandante» est, en revanche, très martiale: épée brandie, cheval cabré. Elle entraîne ses troupes au combat. Sur son visage, une moue discrète, mi-ironique mi-méprisante.
N’était la légende, la représentation est assez respectueuse. À moins que le seul fait de représenter une femme en armes, commandant de surcroît – à d’autres femmes? à des hommes? – suffise à déclencher l’hilarité et·ou la répulsion que suscite tout renversement du monde…
27 mardi Avr 2021
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Association Mnémosyne, Femmes en armes, Maria Goupil-Travert
Publié par Claude Guillon | Filed under «Annonces»
≈ Commentaires fermés sur L’Association des jeunes chercheurs en histoire (AJCH) reçoit la jeune chercheuse Maria Goupil-Travert
26 vendredi Fév 2021
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in≈ Commentaires fermés sur Théroigne de Méricourt, cible des masculinistes
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Amazones, Féminisme, Femmes en armes, Jean-Gabriel Peltier, Les Actes des apôtres, Marie-Étienne Populus, Théroigne de Méricourt
Ce pamphlet [1] n’a d’autre intérêt que de témoigner de la haine masculiniste qui se focalisa sur Anne Josèphe Théroigne (de Méricourt), née le 13 août 1762, que l’auteur anonyme rajeunit de six ans, peut-être par simple ignorance. Elle assista aux séances de l’Assemblée à Versailles et se joignit aux manifestantes d’octobre 1789 lorsqu’elles y parvinrent. Elle est vêtue en «amazone» et mérite la haine des masculinistes bien avant de fonder un club de femmes en 1792 et de prôner l’armement des citoyennes.
Dès la page quatre, la charge sexiste se dessine :
À peine à sa dixième année, ses facultés [comprenez : ses formes] se trouvèrent si prodigieusement développées, que dès lors elle connut les droits de l’homme, pour lesquels la nature lui avoit donné un penchant déterminé [elle était déjà nymphomane].
Trop heureux de l’équivoque qu’il a trouvée (ou volée à un autre pamphlétaire de son acabit), notre auteur file la métaphore des «droits de l’homme/pénis» qui se trouvent d’autant plus «fortement développés» que le protagoniste masculin bande pour la jeune fille.
On retrouve l’équivoque «citoyen actif», lieu commun de la littérature coquine durant la Révolution.
Les amateurs apprécieront la liste des adresses successives supposées de Théroigne dans Paris, laquelle culmine comme il se doit rue des Déchargeurs.
Le personnage baptisé «Populus», évoqué à plusieurs reprises n’est pas de fantaisie. Marie-Étienne Populus (1736-1794) existait bel et bien. Avocat, élu du Tiers aux États généraux, il finira guillotiné à Lyon comme fédéraliste. Ses positions en faveur de la réunion des trois ordres et de l’installation du roi et de l’Assemblée à Paris et plus encore, sans doute, la singularité de son patronyme («peuple» en latin) lui valurent d’être la tête de turc du libelliste contre-révolutionnaire Jean-Gabriel Peltier (1760-1825), lequel fonda Les Actes des Apôtres fin 1789, avant de fuir en Angleterre après le 10 août 1792. Peltier fit des amours supposés de Populus et de Théroigne un feuilleton et des pièces de théâtre (voir illustrations ci-après). Il est probable que le plumitif anonyme responsable du Précis a voulu profiter de la manne en copiant sans vergogne Les Actes des Apôtres.
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[1] Entré dans ma collection ; on le trouve sur Gallica en format « photocopie moche ».
22 vendredi Jan 2021
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in≈ Commentaires fermés sur “Franchir les barricades. Les femmes dans la Commune de Paris” ~ par Carolyn J. Eichner
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André Léo, Élisabeth Dimitrieff, Carolyn J. Eichner, Clubs de femmes, Commune de 1871, Féminisme, Femmes en armes, Louise Michel, Paule Mink
Dans le hors-série de L’Histoire sur la Commune, l’article de Carolyn J. Eichner, «Pas de révolution sans les femmes», renvoie à son livre de 2020 Franchir les barricades. Les femmes dans la Commune de Paris (Éd. de la Sorbonne).
Les femmes ont eu un rôle fondamental dans la Commune de Paris (1871). En examinant trois cheffes de file féminines du Paris révolutionnaire, l’ouvrage démontre l’influence des féminismes sur les événements sociaux et politiques de l’époque. Il met en évidence l’ampleur, la profondeur et l’impact des socialismes féministes communards bien au-delà de l’insurrection de 1871. En examinant la période du début des années 1860 à la fin du XIXe siècle, Carolyn J. Eichner étudie comment les femmes radicales développèrent les critiques du genre, de la classe sociale et des hiérarchies religieuses durant la période précédant immédiatement la Commune. Elle révèle comment ces idéologies ont émergé en une pluralité de socialismes féministes au sein de la révolution, et comment ces politiques variées ont influencé les relations de genre et de classe à la fin du XIXe siècle. L’auteure se concentre sur trois meneuses d’insurgés qui illustrent la multiplicité des socialismes féministes à la fois concurrents et complémentaires: André Léo, Elisabeth Dmitrieff et Paule Mink. Léo théorisait et enseignait par le biais du journalisme et de la fiction, Dmitrieff oeuvrait à l’organisation du pouvoir institutionnel pour les femmes de la classe ouvrière, et Mink agitait les foules pour fonder un monde socialiste égalitaire. Chaque femme a tracé son propre chemin vers l’égalité des sexes et la justice sociale. Franchir les barricades étudie la vie et les stratégies divergentes de ces trois cheffes révolutionnaires fascinantes pour éclairer le rôle des femmes et de la politique du genre dans la Commune de Paris et son héritage.
Introduction
AVANT
Chapitre 1. Les acteurs et l’action
Chapitre 2. La politique et les idées. L’organisation de la lutte
PENDANT
Chapitre 3. Élisabeth Dmitrieff et l’Union des femmes. Révolutionner le travail des femmes
Chapitre 4. André Léo et la subversion du genre. La lutte pour la place des femmes
Chapitre 5. Paule Mink et les clubistes. L’anticléricalisme et la révolution populaire
APRÈS
Chapitre 6. Élisabeth Dmitrieff et André Léo au lendemain de la Commune. Un dénouement radical
Chapitre 7. Paule Mink au lendemain de la Commune. Le drapeau rouge et l’avenir
Conclusion
Bibliographie
Index
320 pages, 25 €.
02 mercredi Oct 2019
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in≈ Commentaires fermés sur “L’engagement politique des femmes dans le sud-est de la France de l’Ancien Régime à la Révolution” ~ un livre de Martine Lapied
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« Théorie du genre », Clubs de femmes, Féminisme, Femmes en armes, Martine Lapied, Provence
Je signale, sans avoir pu encore consulter l’ouvrage, la parution aux Presses universitaires de Provence (PUP) du livre de Martine Lapied intitulé L’engagement politique des femmes dans le sud-est de la France de l’Ancien Régime à la Révolution (168 p., 16 €).
À la période charnière de la crise révolutionnaire, l’ouvrage questionne le rôle politique des femmes dans un moment propice à la transgression des normes. La Révolution a été considérée par la majorité des historiennes du Gender comme le tournant critique des rapports entre la République et les femmes.
Les fonds d’archives provençales et comtadines et l’historiographie locale sont revisités en fonction du rôle des femmes dans l’espace public en situation de crise. Les pratiques politiques féminines sont d’abord étudiées dans la conflictualité d’Ancien Régime utilisée comme moyen d’expression politique.
Malgré le refus des droits politiques, la période révolutionnaire voit des femmes patriotes s’affirmer comme membres du Souverain, en militant dans des clubs féminins ou mixtes, participant aux journées révolutionnaires et aux politiques de Terreur.
D’autres Provençales et Comtadines se mobilisent pour résister au monde nouveau qui se crée et sont victimes de leur engagement. À côté des femmes agissantes que révèlent les archives, les sources montrent l’importance du rôle des représentations – des furies de guillotine aux victimes de la Révolution mises en valeur par le camp conservateur.
On constate l’influence de ces représentations sur l’évolution des options collectives et leur enracinement géographique, ainsi que sur la place des femmes dans le champ du politique jusqu’à nos jours.