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LA RÉVOLUTION ET NOUS

~ le blogue historien de Claude Guillon

LA  RÉVOLUTION  ET  NOUS

Archives de Tag: Littérature

“Le «roman vrai» de la Révolution”, à propos de l’œuvre de Robert Margerit ~ par Mathilde Harel ~ préface de Pierre Serna

14 vendredi Jan 2022

Posted by Claude Guillon in «Annonces», «Bibliothèque»

≈ Commentaires fermés sur “Le «roman vrai» de la Révolution”, à propos de l’œuvre de Robert Margerit ~ par Mathilde Harel ~ préface de Pierre Serna

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Littérature, Mathilde Harel, Pierre Serna, Robert Margerit

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Le beau roman de Robert Magerit est disponible en 4 volumes au format poche, dans la collection Libretto, chez Phébus.

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“Un engagement en vers et contre tous. Servir les révolutions, rejouer leurs mémoires (1789-1848)” ~ sous la direction de Jérémy Decot & Clare Siviter

13 jeudi Jan 2022

Posted by Claude Guillon in «Annonces», «Bibliothèque»

≈ Commentaires fermés sur “Un engagement en vers et contre tous. Servir les révolutions, rejouer leurs mémoires (1789-1848)” ~ sous la direction de Jérémy Decot & Clare Siviter

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Chansons, Clare Siveter, Erica J. Mannucci, Gauthier Ambrus, Geneviève Boucher, Jérémy Decot, Laetitia Saintes, Littérature, Louis Hincker, Marie-Joseph Chénier, Patrice Adico, Pierre Blanchard, Presses universitaires Blaise Pascal, Sophie-Anne Leterrier, Théâtre, Thibaut Julian

Les répliques du séisme provoqué par la Révolution française ont été ressenties durablement par les contemporains, et ce dès ses origines mais aussi au-delà. On les a étudiées dans les champs du politique, du social, de l’économique, et du culturel. Mais qu’en est-il dans le domaine spécifique du littéraire et dans le cas particulier des vers ? Quel rôle ces derniers ont-ils joué dans la diffusion et la commémoration de la Grande Révolution, de ses événements ou de ses grands personnages ? Les vers étaient presque omniprésents pendant la période d’étude – pensons aux odes, aux hymnes, aux chansons et au théâtre en vers.
Ce volume collectif étudie de près comment les vers ont participé à forger une, voire des mémoires de la Révolution tout au long de la période de 1789 à 1848, en France aussi bien qu’à l’étranger. Ce faisant, il jette une lumière nouvelle sur l’engagement politique des écrivains et sur leur contribution à la Révolution en tant que « lieu de mémoire ».

Page dédiée sur le site des Presses universitaires Blaise pascal.

286 p. 20 € (13 € au format pdf).

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“Les Romans de la Terreur L’invention d’un imaginaire (1793-1874)” de Paul Kompanietz

26 jeudi Août 2021

Posted by Claude Guillon in «Annonces», «Bibliothèque»

≈ Commentaires fermés sur “Les Romans de la Terreur L’invention d’un imaginaire (1793-1874)” de Paul Kompanietz

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Classiques Garnier, Isabelle de Charrière, Littérature, Paul Kompanietz, Terreur, Victor Hugo

Des Lettres trouvées dans des portefeuilles d’émigrés (1793) d’Isabelle de Charrière à Quatrevingt-Treize (1874) de Victor Hugo, les années 1793-1794 ont nourri l’imagination de nombreux romanciers. Au-delà des scènes de guillotine, comment le roman a-t-il contribué à inventer un imaginaire de la Terreur. (560 p.)

Davantage de détails ici.

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Une correspondance de Fanny de Beauharnais

21 mercredi Oct 2020

Posted by Claude Guillon in «Annonces», «Documents»

≈ Commentaires fermés sur Une correspondance de Fanny de Beauharnais

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Fanny de Beauharnais, Féminisme, Littérature

Je donne ci-après la présentation par le vendeur d’une correspondance de Fanny de Beauharnais.

CORRESPONDANCE COMPOSÉE DE 13 LETTRES AUTOGRAPHES RÉDIGÉES ENTRE 1796 ET 1813.

Fanny de Beauharnais (1737- 1813), comtesse de Beauharnais par mariage, fut membre de l’Académie de Lyon, de l’Académie de Villefranche et de l’Académie des Arcades. Femme de lettres dans la lignée de Madame de La Fayette et de Voltaire, elle est la femme du monde qui illustre avec le plus de liberté une forme de féminisme, consacrant son influence « durant toute sa vie littéraire, [à] lutter pour défendre le statut des autrices, voire pour obtenir le droit à s’exprimer pour toutes les femmes « . Elle côtoie Olympe de Gouges et publie Épitre aux hommes, Épitre aux femmes et une courte brochure sur la situation et les droits de la femme dans la société, A tous les penseurs, salut!.

L’ensemble des lettres est adressée à Raymond de Verniac, écrivain, diplomate français qui fut premier préfet du département du Rhône. Les premières missives sont adressées à Constantinople où Raymond Verniac occupait le poste d’ambassadeur de la Sublime Porte.

La seconde lettre du recueil s’étend longuement sur la condition déplorable de la femme turque :

« C’est avec une nouvelle reconnaissance Monsieur que je reçois tout à la fois des mains du génie et de l’amitié la belle lettre que je vous ai entendu si bien lire ce qui m’a fait doublement rendre grâce au ciel d’être française votre compatriote et votre amie, car si j’eusse été femme turque j’airais langui dans les ennuis d’un sérail sous les lois d’un maître apathique auquel j’eusse encore été inférieure qu’à lui obéir ce qui veut dire qu’a lui plaire, ainsi le soleil n’aurait lui à mes yeux que pour le soir de ma parure, ainsi je n’aurais oui que des caquets, rêvé que des intrigues, mangé que pour grossir, et parue belle qu’a tant la livre.

Enfin, jusqu’au douceurs de la maternité qui sont elles pour les pauvres beautés turques privées de leurs malheureux enfants nés dans l’esclavage destinés a n’être a jamais fortes que par le crime ou le malheur, et toutes formes dans le sein d’une victime sont dès lors condamné à le devenir ou à en faire. Quel sort déplorable et que celui d’une française est différent mais surtout quand elle voit, entend, lit, retient ceux Monsieur qui vous ressemble qu’honorée de leur suffrage et digne d’en apprécier la gloire et de plaire à trouver en elle tous les sentiments qui vous sont dûs et avec lesquels j’ai l’honneur d’être Monsieur, votre humble et obéissante servante.

Fanny de Beauharnais
Vos belles dames voudront-elles bien trouver ici tous mes sentiments. »

Les autres missives sont principalement des lettres de recommandation, de remerciement ou d’invitation employant souvent un ton assez libre, parfois ironique, et montrant notamment son admiration pour Napoléon :

Comment Monsieur vous remercier de votre aimable lettre et de votre beau présent, beauté et bonté en sont les caractères peu communs […], agréez du moins ma reconnaissance et plaisir que je trouverais à vous voir dès aujourd’hui en personne vous en renouvelez les assuranceS en même temps qu’obtenir que dès aujourd’hui vous me fassiez l’honneur de venir dîner chez moi, nous parlerons de Francfort de son eminentissimo souverain, si bien fait pour vous apprécier, si digne de votre admiration, dont les sujets sont des amis et les amis des amants de ses vertus autant que de son génie,[…] aussi vous qui voyez bien l’immuable monarque des monarques, des merveilles qu’il opère, de l’enthousiasme qu’il inspire, de la gloire qu’aucun des efforts réunis contre elle n’entame pas, que toutes puissances devient vulnérable, et devant qui tout acte échoie. Nous nous entretiendrons de nos intérêts et ajouterais, si vous aviez moins de modestie de vos droits sous tous les rapports, a mon zèle pour cause, le fort de votre sang est de le faire naitre comme le mien de l’honneur d’une telle justice […]

Mde de Brisso et Mde la princesse de Nohan […], je ressens leur peine qui ajoute à la mienne, ce n’est qu’au bruit des canon de la victoire que je me suis sentie revivre, notre monarque incomparable n’a jamais été plus grand qu’a ce moment et jamais aussi son digne fils adoptif n’a suivi de plus près ses traces immortelles, Dieu sait ce que je lui devrait s’il venait à mon secours, mais je ne lui en parlerai point, et je n’en admirerai pas moins autant qu’il doit l’être cet adorable héros et digne fils, du plus grand des monarques. La divine mère, laquelle est céleste, l’impératrice Joséphine à eu la bonté confier pendant une semaine les très beau tableaux de la belle verrerie et du prince son fils. Quatre princesses charmantes qui honoreraient le pinceau de Raphael, ces images parfaites ont étés chez moi des objets d’admiration joint à toutes celle que fait naitre son altesse […]

Ce n’est surement pas un enchanteur à moins que ça ne soit l’enchanteur Merlin qui me provoque au sommeil lorsque Monsieur de Verniac est chez moi, aussi ne rêvais-je plus, aussi ne dis-je plus rendors toi, rendors toi, rendors toi […] . Ah mon cher quelle main de fer que celle qui appesantit mes yeux dans les plus doux moments de ma vie, ceux où le charme d’une société qu’attire généreusement vers moi le bien qu’elle me fait, et les maux que près d’elle j’oublie, mais plus un telle indulgence est aimable, plus elle doit être sentie et moins elle peut être exprimée, je pense donc à un objet relativement auquel vous trouverez mieux à qui parler, il ne s’agit pas de moi ; demain mercredi entre huit et neuf heures du soir Mr le Comte Stanislas Potocki doit lire chez moi quelque chose de lui sur les arts, il vous a entendu, il est fait pour apprécier les talents et le suffrage de Monsieur de Verninac et comme ne pas lui dire (quoique je lui eusse promis de ne plus parler de moi) combien le prix infini qu’attache à son opinion Mr Potocki, me fait désirer pour lui comme pour moi même, que Mr de Verninac, soit présent à cette lecture, je serai aussi d’autant plus charmé que Mr de Mackau pense me faire l’honneur d’y venir que j’ai peu à causer avec lui, dont l’obligeance aimable m’est si bien connue, je suis flattée d’apprendre que Madame de Verninac n’a pas eu de ressentiments de ses douleurs auxquelles j’ai pris la plus grande part. Monsieur de Verninac voudra t il bien s’assurer et assurer Madame de La Croix de mes sentiments pour une famille tout à la fois belle, bonne et digne sous tous les rapports […]

(Mme de Veninac, née Henriette Delacroix (1780 – 1827), sœur aînée du peintre Eugène Delacroix.)

[…] Ce dîner été triste la soirée longue, les regrets en seront durables et c’est par vous Monsieur par vous sur l’indulgence de qui je comptais si fort que je suis punie d’un excès de confiance dont les fruits ont été aussi amers que le sentiment en était doux, je ne me punis pourtant point,[…], j’aime a me dire que moi seule j’ai tors, non pas d’intention, mais de fait, excusez moi, plaignez moi d’avoir besoin de l’être et ne cessez point d’avoir de l’amitié pour la personne du monde qui a l’honneur d’être avec le plus haute considération Monsieur votre très humble et très obligeante servante, Fanny de Beauharnais […]

RARE ENSEMBLE, bien conservé dans une reliure d’archivage.

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“Un aller simple pour la Révolution. Le voyage inutile” ~ un roman de Jean-Clément Martin

29 lundi Juin 2020

Posted by Claude Guillon in «Bibliothèque»

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Jean-Clément Martin, Littérature, Marat, Robespierre

Tomber en révolution ! c’est ce qui arrive à notre visiteur qui découvre que la révolution n’est pas tout à fait ce qu’il croit, en bien dans le plaisir de vivre, en pire dans les abominations de la vie quotidienne.

En définitive, un voyage bref, chahuté et inattendu qui le fait côtoyer Robespierre et Marat, et qu’il l’entraîne dans une cavalcade interrompue brutalement par l’histoire qui se fait.

Qu’on se rassure, cette histoire est une broderie sur l’Histoire, la grande, la connue, qui défile devant les yeux de notre héros. L’Histoire avec son grand H n’est qu’un terrain de jeu pour un divertissement, une pochade, destinée à divertir.

Que les mois de l’été 1791 puissent servir de décor à cette découverte frénétique ne devrait choquer personne, le temps est suspendu et si le voyage se révèle inutile c’est simplement parce que le héros avait des illusions, qu’il a perdues.
Tout est vrai et tout est faux, telle est la loi du genre et honni soit qui mal y pense.

Pour lire d’autres extraits du livre et l’acquérir au format électronique.

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«Les Parleuses» ~ Le poé[li]tique de la prise de parole des femmes

08 mercredi Mai 2019

Posted by Claude Guillon in «Annonces»

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« Théorie du genre », «Les Parleuses», Beaux-Arts, Féminisme, Littérature

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«Désir, consentement et violences sexuelles dans la littérature du XIXe siècle» ~ Journée d’étude, Paris, 17 juin

23 mardi Avr 2019

Posted by Claude Guillon in «Articles»

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Alice de Charentenay, Anne Grand d’Esnon, Antonin Coduys, Éléonore Reverzy, « Théorie du genre », «Sexualité», Carole Bourlé, Judith Lyon-Caen, Julie Mazaleigue-Labaste, Kathia Huynh, Laëtitia Bertrand, Littérature, Lucie Nizard, Marie Scarpa, Marion Glaumaud, Mathilde Leïchlé, Pierre Glaude, Viol

Date : Lundi 17 juin 2019
Lieu : Université Sorbonne Nouvelle, Maison de la Recherche (4 Rue des Irlandais, 75005 Paris)

Organisation : Lucie Nizard (Université Sorbonne Nouvelle – CRP19) et Anne Grand d’Esnon (Université de Bourgogne Franche-Comté – CPTC), avec Éléonore Reverzy

 

Programme

9h30-10h : Introduction

10h-11h : Scènes et imaginaires du viol


Mathilde Leïchlé
, «Brève histoire des images et imaginaires du viol au XIXe siècle».

Lucie Nizard (Université Sorbonne Nouvelle), «La “comédie du viol” dans les romans et nouvelles du second XIXe siècle».

11h-12h : Poétiques de la noirceur


Pierre Glaude
s (Sorbonne Université), à propos d’Une Histoire sans nom [titre à confirmer]

Antonin Coduys (Sorbonne Université), «Zola et le “romanesque noir”: analyse poétique d’une tentative de viol dans Le Ventre de Paris».

13h30-14h30 : Romantisme et violences sexuelles


Carole Bourlé
, «L’agresseur sexuel à l’époque romantique : figure repoussoir ou fantasme féminin?»

Laëtitia Bertrand (ENS de Lyon), «“De la nécessité de battre les femmes”: esthétique de la violence sexuelle et du désir féminin chez Musset et Baudelaire».

14h30-15h30 : Viols domestiques

Kathia Huynh (Université d’Orléans), «Honorine: inconciliables désirs et impossible consentement».

Alice de Charentenay, «La sexualité des bonnes dans le roman du XIXe siècle: du viol au travail sexuel».

16h30-18h : Table ronde. Histoire et littérature : regards croisés sur les violences sexuelles.

(avec notamment Marion Glaumaud, Julie Mazaleigue-Labaste, Judith Lyon-Caen, Éléonore Reverzy et Marie Scarpa).

Argument

Après avoir entrepris lors d’une première journée d’étude de circonscrire les notions complexes de désir, de consentement de violences sexuelles dans le champ de la littérature et d’affronter les enjeux méthodologiques et théoriques qu’elles soulèvent, nous souhaiterions lors d’une seconde journée d’étude appliquer et prolonger ces réflexions à la période du long XIXe siècle.

La Révolution marque un tournant dans les représentations des violences sexuelles. Les dommages psychiques sont petit à petit pris en compte, et le viol devient au cours du siècle, selon la formule de Georges Vigarello, « toujours plus une blessure et toujours moins un larcin1 ». Ces évolutions se traduisent notamment par l’inscription du viol et de l’attentat à la pudeur dans le Code pénal de 18102, qui prévoit une peine de réclusion pour les auteurs de violences sexuelles. La seconde moitié du siècle voit la naissance de la médecine légale, mais aussi de la psychologie, qui toutes deux portent une attention de plus en plus marquée aux victimes de violences sexuelles. Cependant, le viol d’une femme adulte reste rarement pris au sérieux dans les procès du XIXe siècle, comme le rappelle Anne-Marie Sohn : « Autant la violence sur les enfants, voire les adolescentes, suscite la réprobation publique, autant la violence envers des femmes adultes est absoute, assimilée à un rituel de séduction normal dans la jeunesse. Les enquêteurs ne sont pas loin de penser que les victimes ont été provocantes et, dans ce cas, qu’elles sont responsables des espoirs qu’elles ont fait naître, ou bien qu’elles sont à demi consentantes3. » Le viol reste principalement perçu comme un crime monstrueux et archaïque ; seuls les viols d’enfants, les viols suivis de tentatives de meurtre ou de mutilations spectaculaires, les viols entre des membres de classes sociales très hétérogènes, ou encore les incestes, semblent être perçus comme de véritables viols.

La littérature du XIXe siècle soulève un paradoxe analogue : la presse s’empare des viols les plus effroyables pour en faire la matière de faits divers scandaleux, et la littérature fictionnelle se saisit parallèlement de cette figure du violeur4, faisant naître un imaginaire du viol propre au XIXe siècle. Au moment de l’émergence de nouvelles normes bourgeoises qui valorisent l’univers domestique, opposant sphère publique et sphère privée, cette figure du violeur est celle de l’intrus ou de l’inconnu qui pénètre par effraction dans l’intérieur bourgeois. Dans le même temps, nombre de textes mettent en scène des interactions sexuelles, conjugales ou extra-conjugales, obtenues par la contrainte, dans lesquelles le consentement des femmes adultes est balayé, sans s’inscrire aussi nettement dans un régime de représentation d’altérisation de l’agresseur5. Ces récits ont pour intertexte la littérature libertine du XVIIIe siècle, peuplée de personnages de fausses prudes qui joueraient une « comédie du viol » légère et badine pour accéder au plaisir sans compromettre leur réputation usurpée de vertu.

En partant, en réception, de ce que nous percevons aujourd’hui comme des violences sexuelles du XIXe siècle, nous sommes donc confronté·e·s à des modalités de représentation particulièrement diverses et paradoxales, qui oscillent en particulier entre le pôle d’un imaginaire monstrueux du viol et celui d’une « comédie du viol », sans qu’il soit toujours simple de dire lesquels de ces récits racontaient un viol ou un attentat à la pudeur aux yeux de lecteurs et lectrices d’un XIXe siècle qui commence à penser les traumatismes de nature sexuelle et à prendre en compte leurs victimes. Dans la continuité de notre première journée d’étude, le parti-pris d’un point de départ conceptuel contemporain nous obligera à interroger les modalités de représentations textuelles des violences sexuelles, la variété de leurs significations et les paradoxes de leurs réceptions à partir d’un corpus large, afin de saisir les ambiguïtés et les nuances d’une littérature dont les rapports complexes à la réalité sont fortement reconfigurés au XIXe siècle.

Nous proposons d’interroger le problème du consentement et des violences sexuelles dans les textes littéraires du XIXe siècle à travers trois grands axes majeurs :

1. Une perspective sociocritique : sans présenter la littérature comme le strict reflet de la réalité, nous pourrons mener une enquête à la croisée de l’histoire des mentalités et de la littérature sur la question de la possibilité du consentement et la perception des violences sexuelles au XIXe siècle.

2. Le viol comme motif et ressource narrative : dans de nombreux romans naturalistes, le viol de l’héroïne adolescente est la cause d’un détraquement sexuel qui détermine son destin (Germinie Lacerteux, Renée dans La Curée, Madeleine Férat et tant d’autres). Nous interrogerons l’évolution au XIXe siècle et la cristallisation de certains emplois narratifs et symboliques du motif du viol.

3. Genres, esthétiques et registres dans les représentations de violences sexuelles : comment varient précisément les approches et les significations du consentement et des violences sexuelles ? L’on pourra s’intéresser en particulier aux différences de traitement des violences sexuelles en registre comique et en registre pathétique.

Pour aborder ces problèmes, nous rassemblerons des interventions axées sur l’analyse des notions de désir, de consentement et de violences sexuelles dans les représentations du XIXe siècle – la littérature bien sûr, mais également l’histoire et l’histoire de l’art.

  1. Georges Vigarello, Histoire du viol : XVIe-XXe siècle, Paris, Seuil, p. 104.
  2. Voir l’article 331 du Code des délits et des peines, dans le chapitre « Crimes et délits contre les personnes », dans la section IV « Attentats aux mœurs » : « quiconque aura commis le crime de viol, ou sera coupable de tout autre attentat à la pudeur, consommé ou tenté avec violence contre des individus de l’un ou de l’autre sexe, sera puni de la réclusion ».
  3. Anne-Marie Sohn, Du premier baiser à l’alcôve. La sexualité des Français au quotidien (1850-1950), Paris, Aubier, 1996, p. 305.
  4. À propos de la circulation des représentations du viol et de la figure du violeur entre la presse et la littérature naturaliste, voir Chantal Pierre, « Viols naturalistes : « commune histoire » ou « épouvantable aventure » ? », Tangences n°114, 2017, p. 61-78.
  5. Voir à propos de cette dynamique d’altérisation dans la construction de la figure du violeur les travaux de Sabine Sielke sur la « rhétorique du viol » dans la littérature américaine (Sabine Sielke, Reading rape: the rhetoric of sexual violence in American literature and culture, 1790-1990, Princeton, Princeton University Press, 2002).

 

Bibliographie

Angenot, Marc, Le cru et le faisandé. Sexe, discours social et littérature à la Belle-Epoque, Bruxelles, Labor, 1986.

Corbin, Alain, L’Harmonie des plaisirs, les manières de jouir du siècle des Lumières à l’avènement de la sexologie, Paris, Perrin, 2008.

Glaudes, Pierre, « Le viol de Sébastien. À propos de Sébastien Roch d’Octave Mirbeau », Tangences n°114, 2017, p.79-100.

Hamon, Philippe et Viboud, Alexandrine, Dictionnaire thématique du roman de mœurs en France (1814-1914), Paris, Presses Sorbonne nouvelle, 2008.

Kerlouégan, François, Ce fatal excès du désir, Poétique du corps romantique, Paris, Champion, 2006.

Mesch, Rachel, The Hysteric’s Revenge. French women writers at the fin de siècle, Nashville, Vanderbilt University Press, 2003.

Mortas, Pauline, Une rose épineuse. La défloration au XIXe siècle en France, Paris, PUR, 2017.

Muller, Caroline, La direction de conscience au XIXe siècle (France, 1850-1914). Contribution à l’histoire du genre et du fait religieux, thèse de doctorat soutenue à Université Lumière Lyon 2, 2017.

Muller, Caroline, «Retirer les guillemets. À propos de l’étude du viol conjugal et du nécessaire anachronisme»: https://consciences.hypotheses.org/768.

Pierre, Chantal, «Viols naturalistes: “commune histoire” ou “épouvantable aventure”?», Tangences n°114, 2017, p.61-78.
Sielke, Sabine, Reading rape: the rhetoric of sexual violence in American literature and culture, 1790-1990, Princeton, Princeton University Press, 2002.

Sohn, Anne-Marie, Chrysalides. Femmes dans la vie privée XIXe-XXe siècles, Paris, Publications de la Sorbonne, 1996.

Sohn, Anne-Marie, Du premier baiser à l’alcôve. La sexualité des Français au quotidien (1850-1950), Paris, Aubier, 1996.

Vigarello, Georges, Histoire du viol, XVIe-XXe siècle, Paris, Seuil, 1998.

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“Regards nouveaux sur la littérature de l’émigration: exil et utopie sous la Révolution française” ~ par Jean-Michel Racault

23 mardi Avr 2019

Posted by Claude Guillon in Littérature “grise”

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Émigré·e·s, Gabriel Sénac de Meilhan, Jean-Michel Racault, Littérature, Utopie

On trouvera ci-dessous quelques extraits (de l’introduction et de la conclusion) de ce travail intéressant.

Vous pouvez télécharger l’intégralité du texte ICI.

Regards nouveaux sur la littérature de l’émigration: exil et utopie sous la Révolution française

Quel lien établir entre les textes fort divers auxquels la notion d’utopie pourrait servir d’étiquette et ce qu’il est convenu d’appeler la «littérature de l’émigration» entre Lumières et Romantisme? Celle-ci, née dans le sillage des événements révolutionnaires, notamment ceux de 1793-1794 (mais l’exil des aristocrates avait débuté bien avant, dès l’été 1789 dans certains cas1), s’épanouit surtout sous le Directoire à partir de 1797, année où Gabriel Sénac de Meilhan publie à Brunswick son roman épistolaire L’Emigré, ou Lettres écrites en 1793. Puis elle connaît un lent reflux sous l’Empire après le sénatus-consulte du 6 floréal an X (26 avril 1802) annulant les proscriptions de la Terreur et autorisant le retour en France des émigrés. Ce que l’on retient en général de cette littérature, principalement romanesque, c’est le traumatisme collectif d’une catastrophe historique – mise à mort du roi, chute de l’Ancien Régime, dénonciation de l’aristocratie –, le sentiment individuel de damnation sociale des anciens privilégiés affrontés à un bouleversement incompréhensible des hiérarchies et des valeurs, l’entrée dans une modernité douloureuse faite d’errance et d’exil dont l’émigré est le symbole, puisque son identité est liée à celle d’un monde qui n’est plus.

Rien donc qui puisse faire écho, semblerait-t-il, aux aspirations progressistes et aux représentations optimistes de l’Histoire comme promesse d’un «monde meilleur» associées en général à la notion d’utopie. Le lien entre utopie et émigration existe pourtant, et de longue date. […]

La contradiction est encore plus nette chez Lezay entre l’idée régressive et autocentrée d’une «politique du bonheur» inspirée des modèles antiques ou d’un rousseauisme conservateur (L 99-100) et la modernité agressive d’un «capitalisme utopique» inhérent à la logique économique du système oligarchique des cinquante familles propriétaires. Comme l’auteur des Découvertes est écartelé entre la nostalgie du communisme primitif, incarnée par les «lois provisoires» encore en vigueur dans la colonie naissante, et la société marchande à venir, Lezay s’efforce de concilier, devant le spectacle des forêts abattues et des manufactures en construction, la poétique naturelle du paysage et l’éloge de la civilisation industrielle: «C’est un beau tableau pour l’œil et pour la pensée que ce mélange des eaux, se précipitant sur des roues qui reçoivent d’elles leur mouvement perpétuel» (L 22). Lui aussi développe un discours du progrès: le collège de la ville de Saint- Pierre deviendra rapidement une université (L 90), des académies et sociétés savantes s’y créeront, mais surtout des installations industrielles. La spécialisation et la rationalisation y seront extrêmes: chaque famille propriétaire doit prendre en charge un métier (fabrication de draps, toiles, chapeaux…), ouvrir une manufacture, recruter des travailleurs spécialisés en France, y écouler la production grâce à des correspondants et des circuits commerciaux. Les travailleurs, apparemment non rémunérés, du moins l’auteur n’en dit-il mot, seront nourris grâce aux produits des terres des cinquante familles propriétaires sur les fermes que celles-ci exploitent également (L 75-76). Lezay défend l’égalitarisme théorique du système, mais qui ne s’applique en réalité qu’aux propriétaires-actionnaires en situation de monopole, l’association conclue entre eux ayant pour effet d’empêcher ou de retarder, dit-il, «cette terrible disproportion dans les richesses, que je regarde comme le plus grand mal que puisse éprouver une société» (L 77). D’où les dispositions destinées à limiter l’accès à la caste des actionnaires et à empêcher une accumulation excessive des richesses. On retiendra aussi le projet de commercer principalement avec la France, ce qui est pour des émigrés un retour indirect dans un pays avec lequel ils ont rompu.

Sous la fiction primitiviste de la rupture politique (avec la France révolutionnaire) et géographique (avec le continent européen), il y a dans ces utopies de l’émigration, qui cultivent pourtant un retour imaginaire au passé pastoral transplanté dans les ailleurs les plus lointains, une ouverture au nouvel espace économique globalisé du commerce international et une adhésion peut-être inconsciente à une nouvelle dimension historique «révolutionnaire», qui n’est pas bien sûr celle des principes de 1793, mais celle de la révolution industrielle naissante.

Du même auteur Nulle part et ses environs, dont on peut lire des extraits sur Google Livres.

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Autrices du XVIIe au XIXe siècles ~ Journée d’étude à Montréal le 30 avril

13 samedi Avr 2019

Posted by Claude Guillon in «Annonces»

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“Marie-Joseph Chénier, un poète en temps de révolution (1788-1795)” ~ par Gauthier Ambrus

22 samedi Déc 2018

Posted by Claude Guillon in Littérature “grise”

≈ Commentaires fermés sur “Marie-Joseph Chénier, un poète en temps de révolution (1788-1795)” ~ par Gauthier Ambrus

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Catriona Seth, Gauthier Ambrus, Littérature, Marie-Emmanuelle Plagnol-Diéval, Marie-Joseph Chénier, Philippe Bourdin, Pierre Frantz, Poésie, Renaud Bret-Vitoz

Je donne ci-dessous le résumé de la thèse de Gauthier Ambrus, rédigé sous la direction de Pierre Frantz et soutenue le 27 novembre 2018 (Jury: Renaud Bret-Vitoz, Philippe Bourdin, Marie-Emmanuelle Plagnol-Diéval, Catriona Seth).

Le texte intégral n’est pas disponible en ligne; la thèse est déposée en Sorbonne.

La Révolution a longtemps donné l’image d’un trou noir au milieu de l’histoire littéraire, jugement que la recherche s’attache à reconsidérer depuis quelques décennies. L’étude de la carrière de Marie-Joseph Chénier (1764-1811), poète tragique renommé en son temps et frère cadet d’André Chénier, permet de mieux comprendre les continuités et les ruptures qui l’ont traversée.

Entré dans le monde des lettres durant les dernières années de l’Ancien Régime, Chénier se fait soudain connaître à l’automne 1789 avec une pièce créée après un long affrontement contre la censure, Charles IX, qui met la liberté artistique, et singulièrement celle du théâtre, au centre des événements politiques. La scène semble devoir garantir à l’écrivain une influence sans précédent.

Chénier tente ainsi au fil de ses tragédies suivantes d’accompagner l’évolution de la Révolution, non sans distance critique, tout en s’engageant dans la vie publique, d’abord chez les Jacobins, puis à la Convention. Il deviendra une figure importante des institutions culturelles, notamment grâce aux hymnes qu’il compose pour la quasi-totalité des fêtes révolutionnaires entre 1790 et 1795.

Marqué personnellement par la Terreur, Chénier met sa vocation dramatique entre parenthèses après le 9 Thermidor. Il délaisse alors les lettres pour s’investir de manière prioritaire dans la reconstruction culturelle et politique de la République post-montagnarde. La réputation du poète, objet de haines politiques tenaces, en souffrira durablement.

Son parcours est ainsi représentatif des transformations qui touchent le statut et l’action d’un homme de lettres sous la Révolution, tout comme des obstacles d’un nouveau genre auxquels il se heurte.

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