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LA RÉVOLUTION ET NOUS

~ le blogue historien de Claude Guillon

LA  RÉVOLUTION  ET  NOUS

Archives de Tag: Charlotte Corday

“Images et Révolution en mouvement : représentations fictionnelles de la Révolution française au cinéma, à la télévision et dans le jeu vidéo entre 2000 et 2020” ~ thèse de Hugo Orain en ligne

12 mercredi Oct 2022

Posted by Claude Guillon in «Bibliothèque», Littérature “grise”

≈ Commentaires fermés sur “Images et Révolution en mouvement : représentations fictionnelles de la Révolution française au cinéma, à la télévision et dans le jeu vidéo entre 2000 et 2020” ~ thèse de Hugo Orain en ligne

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Bande dessinée, Charlotte Corday, Cinéma, Hugo Orain, Mangas, Marat

Notre thèse interroge les mythologies contemporaines qui transforment notre perception du passé, en nourrissant un imaginaire social, et en se heurtant aux récits des historiens. Pour cela, nous avons étudié 23 représentations fictionnelles de la Révolution française au cinéma, à la télévision et dans le jeu vidéo, en France, entre 2000 et 2020.

La Révolution est un objet mémoriel qui persiste en grande partie grâce aux fictions. Des mythologies contemporaines, comme la focalisation sur la Terreur et la violence révolutionnaire, alimentent une vision sombre de l’histoire, et s’opposent à une mémoire républicaine positive. Les fictions que nous avons analysées sont vues et jouées par des millions d’individus, ainsi les récits fictionnels constituent une « école parallèle » qui concurrence les travaux historiques.

Jusqu’à ce jour, aucune recherche en histoire n’avait véritablement été menée sur ces enjeux. Notre approche est inédite parce qu’elle est intermédiatique, c’est-à-dire que nous avons combiné les trois médias (cinéma, télévision et jeu vidéo), selon l’idée qu’il existe aujourd’hui une hybridation médiatique dans les processus de conception.

Dans cette thèse, à l’aide de sources de conception et de réception (entretiens, making-off, art work, critiques…), nous avons déconstruit les fictions contemporaines pour appréhender les mécanismes de représentation du passé. Les historiens doivent faire entrer les fictions dans leur laboratoire.

Hugo Orain. Images et Révolution en mouvement : représentations fictionnelles de la Révolution française au cinéma, à la télévision et dans le jeu vidéo entre 2000 et 2020. Histoire. Université Rennes 2; Université du Québec à Trois-Rivières, 2022. Français. NNT : 2022REN20013

La thèse est consultable et téléchargeable librement ici. 

La bande dessinée et particulièrement les mangas ne sont pas ignorés par l’auteur de cette thèse – dont je recommande chaudement la lecture et·ou la consultation – qui les convoque à plusieurs reprises, mais cela ne fait pas partie de son corpus déjà large (cinéma, télévision et jeu vidéo).

Je me permets d’illustrer cette page avec des extraits du volume 10 de Innocent Rouge de Shin’ichi Sakamoto (Delcourt Tonkam, 2020). L’auteur fait précéder le manga d’une parabole animalière dont voici la conclusion :

Ne vous laissez pas duper par cette effusion d’hémoglobine. Seuls ceux qui combattent tous crocs dehors et ne craignent pas de faire couler leur propre sang peuvent traverser une nouvelle ère.

L’imagination de l’auteur lui fait alterner des scènes d’un onirisme délirant avec des représentations hypperéalistes et des caricatures (voyez Marat). Une des caractéristiques remarquables est que les personnages masculins sont très efféminés (voyez Robespierre et Saint-Just). On croise au fil des pages le bourreau Samson, Théroigne de Méricourt et surtout, en héroïne centrale Charlotte Corday, meurtrière de Marat, présentée comme une utopiste féministe.

À votre droite: Robespierre (brun). À gauche: Saint-Just (blond).
Charlotte Corday, utopiste féministe bisounours.

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Charlotte ou Kinder ?

12 mardi Avr 2022

Posted by Claude Guillon in «Documents»

≈ Commentaires fermés sur Charlotte ou Kinder ?

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Charlotte Corday, Ferrero, Kinder, Marat

Le fil Twitter @_n0name_____ revisite la mort de Marat à la lumière des déboires récents de l’industriel de la friandise Ferrero, contraint de suspendre la vente et la fabrication des produits commercialisés sous la marque Kinder pour cause de contamination aux salmonelles.

Cliquez sur l’image pour l’AGRANDIR.

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“Pourquoi l’Histoire a effacé les femmes” ~ par Titiou Lecoq, avec un dithyrambe de Michelle Perrot

30 dimanche Jan 2022

Posted by Claude Guillon in «Bêtisier», «Bibliothèque»

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Charlotte Corday, Christine Fauré, Claire Lacombe, Etta Palm d'Aelders, Geneviève Fraisse, Louise de Kéralio, Marat, Olympe de Gouges, Pauline Léon, Société des citoyennes républicaines révolutionnaires, Titiou Lecoq

J’avais d’abord feuilleté le livre en librairies, ce qui ne m’avait pas donné envie de l’acheter. Et puis j’ai lu des critiques enthousiastes et d’autres sur un registre dont j’ai souvent dit ici-même à quel point il m’agace : si-ce-livre-permet-ne-serait-ce-qu’à-une-lectrice-de-découvrir-l’histoire, etc.

L’Histoire, devrais-je écrire, puisque si l’on se propose de nous expliquer pourquoi elle a effacé les femmes, nous savons dès la première de couverture qu’elle a commis ce forfait à l’aide de sa grande « H » (plaisanterie connue).

Parce que je ne suis pas omniscient, je me reporte au chapitre 11 qui concerne mon domaine de recherches – « Révolutionnaires étouffées » – qui traite de la Révolution française.

Je vais y « apprendre » [pp. 179-180] ce que des dizaines de textes rédigés par des lecteurs et lectrices de Wikipédia m’ont déjà enseigné : Pauline Léon et Claire Lacombe « ensemble ont fondé la Société des Citoyennes républicaines révolutionnaires » (non).

Plus original, et non sourcé, comme de bien entendu, on m’explique que « ces femmes », expression qui englobe Pauline et Claire, Etta Palm d’Aelders, Louise de Kéralio, Olympe de Gouges et quelques autres « veulent des femmes dans la magistrature, dans l’armée et aux postes importants de l’Église. » Telle que formulée, et attribuée à un groupe aussi hétéroclite, cette prétendue revendication n’a tout simplement aucun sens.

Puisque j’en suis aux détails qui heurtent, voici la manière dont est évoquée la politique de Marat, à propos de sa meurtrière Charlotte Corday :

Devant les appels de Marat à tuer tout le monde. […] [p. 187]

Terrible petit bruit de la sottise qui heurte le zinc du comptoir du Café du commerce.

Le propos général de l’ouvrage est de mettre à portée du plus grand nombre ou au moins « d’un » plus grand nombre les travaux des historiens et historiennes, censés reposer dans des oubliettes éditoriales ou de poussiéreuses revues.

C’est mentir. De nombreux livres d’histoire, rédigés par des spécialistes atteignent des tirages très honorables.

Puisque Geneviève Fraisse est – à juste titre – citée et utilisée à plusieurs reprises par Lecoq, remarquons que l’on peut trouver en collection de poche Folio plusieurs de ses ouvrages, ce qui n’est pas précisément un signe de clandestinité.

Incompréhensible, et impardonnable, est l’absence de Christine Fauré, directrice d’une Nouvelle encyclopédie politique et historique des femmes (Les Belles Lettres, 2010).

Je vais m’attarder sur le problème des références. J’ai mentionné Fraisse ; on en rencontre d’autres, mais quant à savoir selon quels critères elles sont choisies pour figurer dans les notes, mystère et boule de gomme ! Disons que là où une référence est donnée, il en existe neuf qui sont tues.

De plus dans un livre qui se prétend outil de « passeuse » entre scientifiques et grand public, on s’attendrait à une bibliographie commentée, par exemple à la fin de chaque chapitre. Et avec les adresses ou au moins les noms de nombreux sites et blogues… Or, à part les notes de bas de page, il n’y a rien.

De temps à autre, l’autrice lance dans l’éther une incitation qui doit lui paraître suffisante. Ainsi à propos de Communardes, dont elle vient d’énumérer les patronymes.

Allez lire leurs vies [sic], elles sont toutes passionnantes.  [p. 238]

D’ailleurs, quand on se plaint de l’invisibilisation des femmes dans l’histoire, comment ne pas signaler l’existence de deux associations (au moins) qui travaillent à conserver et mettre en valeur la mémoire des femmes: Mnémosyne, Association pour le développement de l’histoire des femmes et du genre et les Archives du féminisme…

Quant au style, après un coup de chapeau à l’écriture inclusive, l’autrice se dispense du moindre point médian (il ne faudrait pas dérouter le grand public !). Elle adopte ici et là un style relâché, censé, je suppose, réduire encore les méfiances de celles et ceux qu’inquiète le bon français. Doit-on croire que la formule « un décret les chasse de l’armée » aurait rebuté beaucoup de monde ? Nous lisons : « Un décret les vire de l’armée » [p. 189]. Dans le même registre, pour qualifier l’action de Napoléon : « Après le bordel de la Révolution… ».

Ou bien ce livre n’a pas eu d’éditeur, ou bien il s’agit d’un procédé démagogique.

À défaut de relecture, l’ouvrage a bénéficié d’une campagne d’affichage publicitaire, et d’une préface de Michelle Perrot qu’elle conclut sur une formule dont on a compris que je ne la partage pas : « À lire absolument ».

On m’objectera, comme d’habitude, que – même vendu comme une savonnette et écrit avec les pieds – le livre est « sympathique » puisqu’il défend la visibilité des femmes dans l’histoire, et qu’il est possible que des jeunes gens et jeunes filles s’y découvrent un intérêt pour l’histoire des femmes. Il est impossible de réfuter un tel argument, ce qui indique assez son caractère non-scientifique.

En l’état, cet ouvrage non seulement n’apporte rien sur le sujet qu’il prétend traiter, mais se trouve très en retard (au moins dans le domaine qui m’intéresse) sur l’état présent de la recherche. D’honnêtes lectrices et lecteurs croiront de bonne foi tenir entre leurs mains un état actualisé des connaissances, quand ils·elles n’auront en main que le énième produit surfant sur la vague #MeToo – ça n’est pas moi qui fait le rapprochement, mais Michelle Perrot dans sa préface.

Ma dernière pensée (de ce billet) ira aux arbres, certes issus d’une « forêt gérée durablement »… Combien d’arbres pour faire savoir que Marat voulait « tuer tout le monde » ?

_____________________________

Statut de l’ouvrage

Acheté en librairie. 326 pages, 20, 90 €.

Le slogan publicitaire épuise ici la définition de l’emphase mensongère.

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Inconnue à la cocarde

04 samedi Déc 2021

Posted by Claude Guillon in «Documents»

≈ Commentaires fermés sur Inconnue à la cocarde

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Charlotte Corday

Plaque de porcelaine (début XXe) représentant une femme, mains jointes, une cocarde tricolore à sa coiffe. Le vendeur suggère Charlotte Corday…

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“Infographie de la Révolution française” ~ de Jean-Clément Martin et Julien Peltier

09 samedi Oct 2021

Posted by Claude Guillon in «Annonces», «Articles», «Bibliothèque»

≈ Commentaires fermés sur “Infographie de la Révolution française” ~ de Jean-Clément Martin et Julien Peltier

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Charlotte Corday, Claire Lacombe, Constitution de 1793, Jacques Roux, Jean-Clément Martin, Julien Peltier, Marat, Robespierre, Société des citoyennes républicaines révolutionnaires

De 1789 à 1799, la France est en révolution. Afin de rendre compte des événements et des bouleversements qui ont marqué ces années, et de permettre une autre lecture de l’histoire, l’Infographie de la Révolution allie récit et modélisation des données historiques. Grâce à la puissance d’analyse de Jean-Clément Martin, nourrie d’amples réflexions sur la période révolutionnaire, et au talent du data designer Julien Peltier, cette démarche originale et accessible permet de conjuguer conceptualisation et émotion, généralité et singularité. Les grandes journées révolutionnaires et les profondes mutations de la période peuvent alors être  comprises dans leurs multiples dimensions : les thèmes traités ici – la chute de la monarchie, la Terreur, la Contre-Révolution, la condition des femmes, la révolution militaire, la Vendée, l’esclavage, la déchristianisation… – le prouvent. C’est ainsi le foisonnement exceptionnel d’une période passionnante qui est saisi par les auteurs, grâce au supplément de sens porté par l’infographie.

Parution: 12 octobre 2021. 128 pages; Format 23 x 29 cm; 27 €.

J’ai déjà eu l’occasion de saluer ici le travail de Jean-Clément Martin et notamment sa capacité de synthèse (voir notamment sa Nouvelle histoire de la Révolution française). Il publie ces jours-ci un livre nouveau (et non seulement un nouveau livre) qui outrepasse l’usage maximal connu de l’infographie – soit comme illustration (c’était déjà le cas dans mes livres d’histoire de lycée), soit comme mode d’expression plus ou moins à égalité avec le texte (comme dans l’Atlas de la Révolution française, publié en plusieurs fascicules par l’EHESS).

Ici l’infographie est le moyen d’expression principal, au point de figurer dans le titre de l’ouvrage: Infographie de la Révolution française. Les textes viennent en appui aux infographies; ils les complètent. C’est donc un choix radical, un coup de force méthodologique, oserais-je, qui marquera un tournant. Il y aura un avant et un après, et d’autres «Infographies», de la Commune, du Grand Siècle, etc.

Évoquer un tel ouvrage (je ne prétends pas en «rendre compte») est périlleux puisqu’il ne s’agit plus (seulement) de faire la critique d’un texte, de l’analyse qu’il présente et des données factuelles qu’il fournit, mais (aussi) d’éprouver et de justifier une émotion esthétique.

La première impression peut être d’un «trop plein» qui nuirait à la lisibilité. La profusion de graphiques, de représentations colorées (qui intègrent des portraits de personnages), de pictogrammes, s’adresse à l’œil tout autrement que le bloc d’une page de texte imprimée, même agrémentée d’une carte ou d’un graphique. Il faut surmonter cette première impression pour s’immerger – avec plaisir – dans la masse d’informations retransmises avec un incontestable talent par Julien Peltier.

Au fond, je prend conscience que ma réticence instinctive vient de ce que cette mise en forme des connaissances disponibles à un moment donné sur un sujet donné – peut-être du fait de la réminiscence scolaire – pourrait prétendre être gravée dans les pixels, à défaut du marbre. Un peu comme s’il s’agissait d’un énorme «Retenons» de 127 pages.

Or Jean-Clément Martin – auquel je ne fais ici nul procès d’intention – dans ce livre, comme dans tous ses précédents, formule des propositions (certes à partir d’une connaissance intime peu commune du sujet «Révolution française»).

Je vais prendre l’exemple de l’année 1793, considérée du point de vue de la place des femmes dans la Révolution.

Comme on le voit l’année 1793 est considérée comme l’année du début du déclin pour les femmes. Ça n’est certes pas inexact, mais la présentation infographique fige et finalement, me semble-t-il, déforme l’information.

Je veux bien que l’on indique parmi cette «chronologie noire» la date du 24 juin (adoption de la Constitution) puisqu’en effet cette constitution ne donne pas davantage de droits politiques aux femmes que celle de 1791. Mais il se trouve que l’acceptation de ce même texte a été l’occasion de nombreuses manifestations féminines et même d’une critique féministe («ce texte que nous avions cru accepter», dit en substance une militante).

De même, l’assassinat de Marat par Charlotte Corday, s’il entraîne d’incontestables dégâts collatéraux pour les femmes est aussi l’occasion d’un mouvement d’appropriation/célébration par les Enragés et singulièrement par la Société des Citoyennes républicaines révolutionnaires. Par ailleurs, je ne m’explique pas l’absence du 30 octobre, date de l’interdiction des clubs de femmes.

Autrement dit, il me semble que l’année 1793 aurait dû figurer à la fois en rouge et en noir (je ne sais selon quel procédé graphique) puisqu’elle voit à la fois l’apogée du militantisme féminin et son interdiction définitive.

Remarque de détail maintenant: comme la nature (et Internet), l’infographie a horreur du vide causé par l’absence de portraits. Aussi, pour pallier ce manque, Jacques Roux et Claire Lacombe se voient représentées par les portraits que l’on trouve le plus souvent sur Internet, sans aucune garantie d’authenticité (un faux portrait n’est pas un pictogramme).

Ces réserves formulées, je ne doute pas que ce livre prenne une place méritée, non seulement dans les centres de documentation des lycées et collèges, mais dans la bibliothèque de toutes celles et ceux qui s’intéressent à la Révolution, assez pour lire ou consulter fréquemment des articles et ouvrages à son propos.

Passé la première découverte, goulue et brouillonne, cette Infographie de la Révolution française a vocation à figurer parmi les «usuels» auxquels on se reporte, à la fois par nécessité et pour le plaisir des yeux et des découvertes connexes inattendues.


NB. Je me permets de reproduire ci-après une autre infographie du livre, qui recoupe et illustre le débat relancé autour de la vidéo Robespierre, un terroriste?

 

Statut de l’ouvrage: offert au tenancier de ce blogue par l’auteur J.-C. M.

Page dédiée sur le site de l’éditeur: Passés/composés

Cliquez sur les images pour les AGRANDIR.

Les scans sont de piètre qualité, je m’en excuse. Le format de l’ouvrage se prête mal à l’exercice sur un appareil de bureau.

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“Charlotte Corday” à Versailles?

11 dimanche Juil 2021

Posted by Claude Guillon in «Documents»

≈ Commentaires fermés sur “Charlotte Corday” à Versailles?

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Charlotte Corday, Costumes, Prise de la Bastille, Versailles

Quelques beaux objets dans la vente qui a eu lieu aujourd’hui à Versailles, dont un portrait présenté comme étant (possiblement) celui de Charlotte Corday, présentée avec une cocarde tricolore à son bonnet… et qui me laisse perplexe.

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Gustave Hervé ~ De “La Guerre sociale” à Pétain

22 lundi Juin 2020

Posted by Claude Guillon in «Articles», «Documents»

≈ Commentaires fermés sur Gustave Hervé ~ De “La Guerre sociale” à Pétain

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Charlotte Corday, Front populaire, Gustave Hervé, Marat, Maréchal Pétain, Michel Onfray

Gustave Hervé (1871-1944), fils d’un militaire tôt décédé, membre d’une famille bretonne – et pauvre – de quatre enfants, agrégé d’histoire méritant ; il milite dans le mouvement socialiste où il adopte des positions antimilitaristes et prône, en 1905, la grève insurrectionnelle contre la guerre. Il se défend d’être anarchiste et se déclare «collectiviste» et «marxiste». Collaborateur de la presse socialiste (le Travailleur, L’Humanité), il fonde en décembre 1906 La Guerre sociale où il poursuit sa campagne antimilitariste et anticoloniale. Il est condamné plusieurs fois à des peines de prison ferme.

Il semble que le tournant de sa vie et le retournement de ses positions politiques se situe en 1912, sans que l’on sache le rôle qu’y a joué un énième séjour en prison. Dès la Première Guerre déclarée, il se rallie à la politique d’Union sacrée et créé, en janvier 1916, un nouveau journal intitulé: La Victoire. Il est exclu du parti socialiste en septembre 1917.

La brochure dont je donne des extraits a un titre explicite: C’est Pétain qu’il nous faut !

Le désormais nationaliste y appelle de ses vœux une «république autoritaire à base professionnelle[1]», dépourvue de parlement, dont le maréchal Pétain serait le chef idéal (si par « malchance » ce dernier mourrait trop tôt, le général Weygand ferait une doublure acceptable). Comme cela nécessite une révision de la constitution, il intitule son mouvement «révisionniste» (voir manifeste en bas de page).

La brochure s’ouvre, et c’est en quoi elle nous intéresse ici, sur une critique virulente de la «grande Révolution française», coupable d’avoir répandu dans le monde l’illusion de la souveraineté populaire, laquelle via Marx et la Révolution russe a mené au Front populaire.

Cependant l’opposition d’Hervé à l’héritage révolutionnaire ne va pas jusqu’à la détestation absolue et haineuse pratiquée par les nazis (auxquels il reproche, assez discrètement, leur antisémitisme). Selon lui, «les torrents les plus dévastateurs roulent souvent dans leurs eaux un riche limon. Il suffit de capter leurs eaux pour fertiliser les plaines alentour.» [p. 18; voir illustration]

Le parcours de Gustave Hervé est assez original, même s’il n’est pas le seul à avoir renié un premier engagement à l’extrême gauche, qui n’a pas – chez lui – résisté à l’approche concrète de la guerre, contre laquelle il avait pourtant préconisé des mesures radicales. La Première Guerre a joué pour Hervé (et pour beaucoup d’autres) le rôle d’un rappel au «principe de réalité». Se disant déçu de n’avoir pas été suivi dans sa stratégie insurrectionnaliste, il se serait rallié par dépit à l’armée et au principe hiérarchique qu’elle incarne.

Sans doute, comme le suggère sa notice dans le Dictionnaire Maitron, Hervé a-t-il eu moins d’influence comme soutien de Pétain que comme minoritaire au sein du parti socialiste.

Cependant, ces exemples de confusion, à la fois politique et mentale, doivent être mémorisés, d’autant que d’autres variantes surgissent sans cesse. En témoigne ce qu’un commentateur a qualifié de «parade amoureuse» entre le raciste et néocolonialiste Zemmour et Michel Onfray, le second approuvant la supposé «rigueur» historique du premier, invité à rejoindre un «Front populaire» où se croisent néo-fascistes de la Nouvelle-Droite et contempteurs de Marat et de la Montagne.

Car en effet, si les ingrédients changent, ainsi que les dosages et les étiquettes: des nazis aux fanatiques de Daesh, en passant par le triste Onfray, on commence toujours par récuser la Révolution.

Le «Mouvement Révisionniste» veut répandre partout l’idée d’un «Front Pétain» à substituer au Front populaire.

Cliquez sur les images pour les AGRANDIR.

___________________

[1] L’adjectif évoque les corporations chères au régime de Vichy, mais dans l’esprit d’Hervé, « à base professionnelle, cela veut dire qu’à la place du Parlement souverain d’aujourd’hui, élu par les partis politiques, il y aura un Conseil d’État, représentant les organisations professionnelles de l’agriculture, de l’industrie, du commerce et des grands services publics. » [p. 25]

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Assassinat de Marat: la maquette

30 samedi Mai 2020

Posted by Claude Guillon in «Annonces»

≈ Commentaires fermés sur Assassinat de Marat: la maquette

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Charlotte Corday, Marat

Proposée sous le terme impropre de «diorama» (et avec une faute dans le nom de la victime!), cette maquette (ainsi dénommée par moi faute de mieux) est en vente sur e-bay, sans indications de date ou de provenance. Présentement à Mulhouse, l’objet risque de mal supporter le voyage par la poste… Qui adoptera ce charmant tableau naïf en trois dimensions?

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“Cinq [ou sept] femmes contre le monde” ~ par Margaret Goldsmith

23 lundi Déc 2019

Posted by Claude Guillon in «Articles», «Bibliothèque»

≈ Commentaires fermés sur “Cinq [ou sept] femmes contre le monde” ~ par Margaret Goldsmith

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Charlotte Corday, Emma Goldman, Féminisme, Louise Michel, Margaret Goldsmith, Rosa Luxemburg, Théroigne de Méricourt, Vera Figner

J’ai fait l’acquisition, au hasard d’une vente de livres d’occasion organisée par les éditions Noir & Rouge, d’un exemplaire d’un livre dont j’ignorais l’existence: Cinq femmes contre le monde, de Margaret Goldsmith. Mon exemplaire a été imprimé en juin 1937, mais c’était déjà la sixième édition.

Les cinq femmes sont Flora Tristan, Louise Michel, Vera Figner, Emma Goldman et Rosa Luxembourg. Ironie: le livre original s’intitule Seven Women against the World. L’édition française, dans la collection «Les vies parallèles» dirigée par J. Lucas-Dubreton chez Gallimard a écarté… Théroigne de Méricourt et Charlotte Corday, probablement jugées suffisamment connues du public français (à tort, au moins pour Théroigne).

L’autrice, Margaret Leland Goldsmith (1894–1971) était une femme brillante, polyglotte et très active (romancière, attachée d’ambassade, traductrice, agente littéraire); on lui connaît au moins une aventure amoureuse avec une femme (elle a publié Sappho of Lesbos: a psychological reconstruction of her life, 1938). Bien que ne pouvant semble-t-il être qualifiée de militante révolutionnaire, elle défend une stratégie féministe anticapitaliste et met en garde contre la régression fasciste, comme en atteste la conclusion du livre, reproduite ci-dessous.

Dirons-nous, une dernière fois, que seul un changement de système social donnera à la femme d’aujourd’hui les prérogatives auxquelles elle aspire. Ceci n’est pas une réalité négligeable. Beaucoup l’ont compris, et voilà pourquoi, féministes intelligentes et logiques, elles préludent à leur nouvelle campagne en se joignant aux groupes militants du parti socialiste. Œuvre de longue haleine, car, dans l’ordre actuel des choses, il serait vain d’espérer une conquête rapide.

Un nouveau et grand danger menace d’autre part les droits et les libertés de la femme: Le Fascisme.

Là où règne la dictature fasciste, la femme – il est inutile de le nier – est ravalée au rang de simple «auxiliaire» du mâle. Moins encore: de machine à enfanter des fils, préparant ainsi indirectement un avenir de guerres et de terrorisme. Sur le champ de bataille politique qui leur reste ouvert, la tâche qui s’impose à tous les féministes, hommes ou femmes, c’est de combattre le fascisme; d’empêcher que cette forme de gouvernement ne réduise à néant l’œuvre accomplie à travers des siècles et des siècles de lutte; d’empêcher la faillite irrémédiable de tous les droits et de tous les privilèges que tant d’êtres humains, tant de femmes surtout, lasses du joug qui les opprime, se sont voués à défendre.

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Visibilité de Charlotte Corday

28 vendredi Juin 2019

Posted by Claude Guillon in «Bêtisier»

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Charlotte Corday, Guillaume Mazeau, Gwenaële Robert, Marat, Michel Onfray, Olivier Coquard, Pauline Léon, Républicaines révolutionnaires, Vincent Bolloré

Créé en 2001 à l’initiative de Gwen-Aël Bolloré, le Prix Breizh «salue chaque année l’œuvre d’un auteur d’origine bretonne ou ami de la Bretagne». Le Prix Breizh, qui s’intitulait auparavant «prix Bretagne», ce qui on en conviendra pouvait prêter à confusion, est désormais «placé sous le mécénat» de M. Vincent Bolloré (Vivendi, Canal +, etc.).

Il vient d’être décerné à Mme Gwenaële Robert pour son livre Le dernier bain, paru chez Robert Laffont l’année dernière.

J’ignore si Mme Robert a la double qualité d’être «d’origine bretonne et amie de la Bretagne», mais en tout cas elle n’est pas une admiratrice de Marat. C’est son droit. Elle semble admirer beaucoup Charlotte Corday. C’est encore son droit.

Je sais ce que vous allez me dire: «Mais enfin, pourquoi persifler, alors que Charlotte Corday a tout de même assassiné un député élu, ce qui devrait susciter l’admiration de l’anarchiste que tu es?»

Eh! que voulez-vous, on a de ces contradictions! Et puisque vous en parlez, c’est sans doute l’une des raisons de mon agacement: rares sont les admirateurs.trices de Corday qui recommandent ou approuvent le députicide. D’ailleurs savent-elles seulement que Marat était député?

Qu’importe! Ce qui compte, c’est que Marat était un monstre. C’est au moins ce que l’éditeur Robert Laffont nous rappelle dans son prière d’insérer («prière de poignarder» serait plus adapté en l’espèce):

Paris, an II. La France vibre sous le souffle de la Terreur. Jane, une jeune Anglaise cachée dans l’appartement d’aristocrates émigrés, Théodose, un moine qui a renié sa foi par peur de la guillotine, Marthe, la lingère de Marie-Antoinette emprisonnée au Temple, David, le fameux peintre et député de la Convention, ou encore une Normande du nom de Charlotte Corday, tout juste arrivée à Paris… Ils sont nombreux, ceux qui tournent autour du logis de la rue des Cordeliers où Marat, cloîtré, immergé dans des bains de soufre, traque les suspects hostiles aux idées de la République. Il ignore que certains d’entre eux souhaitent sa mort et qu’il ne lui reste plus que trois jours à vivre. Par cette fiction qui nous propulse dans le cœur battant de l’Histoire, Gwenaële Robert détruit l’image sublime et mensongère que David nous a laissée de son ami Marat. Du bout de sa plume, grâce à un dispositif romanesque et à un sens de la reconstitution impressionnants, elle gratte le vernis de la peinture pour révéler la réalité du monstre.

Dans la petite vidéo qui suit, Mme Robert explique que son travail de romancière s’inscrit dans un mouvement plus général qui redonne une visibilité aux femmes dans la Révolution. Il serait plus exact de dire que ce mouvement – dont le regrettable Michel Onfray est la figure de proue médiatique – redonne de la visibilité aux femmes dans la contre-révolution. Je veux dire: non seulement dans la résistance à la révolution dans son cours même, en 1793 en l’espèce, mais dans l’usage contre-révolutionnaire qui en est fait aujourd’hui.

Expliquer que le courage et la sensibilité féminines se sont alliées (chez Corday et d’autres) pour résister à «la Terreur» incarnée par Marat est d’autant plus grotesque que les plus fervents admirateurs et partisans de l’Ami du peuple étaient précisément des admiratrices partisanes, qui lui ont voué un véritable culte: les Citoyennes républicaines révolutionnaires.

Des monstres femelles, probablement!

Ce minuscule incident édito-mondain montre à mon sens qu’il n’y a pas lieu de se réjouir de n’importe quelle espèce de mise en avant ou «réhabilitation» des femmes dans l’histoire. Je l’ai écrit récemment à propos d’une sympathique émission de France-Inter sur Pauline Léon, je le redis ici à propos de cet énième éloge de Charlotte Corday. Il n’existe pas d’histoire «neutre» et pas non plus de «féminisme» ou de «proféminisme» angélique. C’est d’ailleurs le problème originel du féminisme (voyez Olympe de Gouges) qui a retardé et contrarié son expansion durant au moins tout le XIXe siècle (et pas seulement l’incontestable résistance de beaucoup d’hommes). Je ne crois pas que tout soit «bon à prendre» de ce point de vue, ni du point de vue de l’exactitude historique ni du point de vue d’un actuel féminisme révolutionnaire.

Tâchons de ne pas critiquer un livre sans en recommander un autre. Outre l’excellente biographie d’Olivier Coquard (qu’il conviendrait de rééditer), je recommande une fois de plus la lecture du passionnant ouvrage de Guillaume Mazeau, aussi agréable à lire qu’un roman, Le Bain de l’histoire (Champ Vallon).

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