La première carte est une fausse carte publicitaire (datée de 1914) et un vrai vecteur de propagande de guerre. En l’espèce, la Turpinite existe bien, mais c’est un explosif que nous devons à l’ingénieur Eugène Turpin. La présence du casque à pointe prussien sur le sol indique assez l’espèce d’insectes répugnants qui y pullulent: il s’agit de «doriphores», surnom péjoratif attribué aux Allemands (soupçonnés, mais les Alliés également, d’avoir envisagé son usage comme arme de destruction agricole).
Patriotisme, commercial cette fois, dans la vraie publicité pour le Lustryl, «fabriqué en France, par des Français». Marianne a un petit air «sans-culotte» avec son caraco et sa jupe rayées aux trois couleurs. La pièce de monnaie qui apparaît derrière elle met en valeur le dernier terme de la trilogie «Liberté, Égalité, Fraternité».
Enfin, patriotisme toujours, dans cette publicité pour la lessive La Boréale. Une Marianne révolutionnaire entreprend de nettoyer l’Alsace et la Lorraine (des miasmes prussiens).
Les trois Marianne arborent chacune une variante du bonnet phrygien.
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