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Publié par Claude Guillon | Filed under «Annonces»
≈ Commentaires fermés sur “Le statut de la femme esclave dans les colonies occidentales françaises” ~ par Cécilia Elimort-Trani
13 dimanche Nov 2022
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Publié par Claude Guillon | Filed under «Annonces»
≈ Commentaires fermés sur “Le statut de la femme esclave dans les colonies occidentales françaises” ~ par Cécilia Elimort-Trani
05 mercredi Oct 2022
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in≈ Commentaires fermés sur “Penser les échecs de la Révolution” de Jean-Clément Martin (pour paraître le 27 octobre)
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Colonies, Jean-Clément Martin, Jean-Jacques Rousseau, Lutte des classes, Vendée, Voltaire
28 mercredi Sep 2022
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Publié par Claude Guillon | Filed under «Annonces»
≈ Commentaires fermés sur “Les libres de couleur à Bordeaux” ~ conférence par Julie Duprat
02 lundi Mai 2022
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in≈ Commentaires fermés sur Rendez-vous avec chercheuses & chercheurs à la Bibliothèque Julien Gracq de Nantes
08 lundi Nov 2021
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in≈ Commentaires fermés sur “Race et Révolution française” ~ colloque le 26 novembre (Paris XIIIe)
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Éric Saunier, Bruno Maillard, Cécile Vidal, Colonies, Ian Coller, Jennifer Palmer, Karine Rance, Manuel Covo, Racisme
La question de la race a été remise au cœur de la réflexion scientifique depuis plusieurs années. C’est un sujet particulièrement sensible en France, comme l’ont montré récemment l’intensité des débats déclenchés successivement autour de la publication du livre de Gérard Noiriel et Stéphane Beraud (Race et sciences sociales) puis à l’occasion du Bicentenaire de la mort de Napoléon. A la lisière du champ académique et de la sphère politique, la polémique autour de l’islamo-gauchisme présumé d’une partie du monde universitaire français est aussi la preuve de cette sensibilité sociétale aux origines de laquelle il est un constat : l’utilisation de la catégorie « race » est vue comme difficilement compatible avec l’universalité des valeurs affirmée en France depuis et par la Révolution française.
La Révolution apparaît de ce fait comme le moment fondateur de l’articulation politique entre race et intégration nationale en France. Ce sujet, malgré son importance, a été longtemps tenu à distance par les historiens français pour de nombreuses raisons: son incompatibilité avec l’universalisme, le refus à l’époque de la guerre froide de la perspective atlantiste ouverte par R. Palmer et J. Godechot, les réticences à l’égard d’une histoire culturelle. Mais depuis que les colonies ont été remises au cœur des études révolutionnaires il y a plus de trente ans, puis considérées dans une perspective globale qui invite à la placer sur le devant de la scène de la réflexion historique sur la période révolutionnaire, la question de la race occupe une place de choix dans le champ des études sur la Révolution, comme en témoignent des publications récentes (F. Régent, P. Serna, JF Niort, Les colonies, la Révolution française, la loi).Dans quelles mesures la notion de race est-elle opératoire pour mieux comprendre l’histoire de la Révolution ?
S’agit-il d’une catégorie plaquée sous l’effet du développement des études atlantiques sur une réalité sociale et un contexte historique dans lequel elle n’est pas pertinente, ou au contraire le résultat d’une internationalisation fructueuse de la recherche révélant un long «aveuglement à la couleur» du monde universitaire français (Pap Ndiaye, Jean-Frédéric Schaub) ?
Y a-t-il une spécificité, due à l’affirmation au moment de la Révolution des principes universels et à la volonté de les exporter, dans la conception qu’a la France d’articuler la race et la citoyenneté?
A l’heure où l’esclavage est aboli et où l’anthropologie fonde un savoir nouveau sur l’humanité (J.-L. Chappey), des hiérarchies sont établies entre des populations racialisées (A. Lafont ; C. Vidal). Faut-il y voir une «fabrique européenne de la race» (Cahiers d’histoire 2020)?
Dans quelle mesure la révolution a-t-elle modifié dans les colonies un ordre social fondé sur la race et le genre, qui rencontrait déjà des résistances dans la sphère domestique (J. Palmer) ?
Ces questions seront au cœur de notre journée d’étude pendant laquelle on aura soin aussi de relativiser le poids de ces constructions, qui relèvent de politiques complexes et plurielles de la race (M. Covo).Les champs d’étude s’étendront à l’Océan Indien, aux Caraïbes, à l’Empire ottoman, et au territoire métropolitain.
24 vendredi Sep 2021
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in≈ Commentaires fermés sur Hommage à Marcel Dorigny (vidéos)
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24 vendredi Sep 2021
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in≈ Commentaires fermés sur Marcel Dorigny (1948-2021)
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Annales historiques de la Révolution française, “Dix-huitième siècle” (revue), Colonialisme, Colonies, Esclavage, Marcel Dorigny, Nécrologie
On apprend le décès, hier, de l’historien Marcel Dorigny, spécialiste de la colonisation et de l’esclavage. Il fut membre du comité de rédaction des Annales historiques de la Révolution française (1995-2000), longtemps directeur de la revue Dix-huitième siècle, et pilier de la Société française d’histoire des Outre-mers (Sfhom). Il est l’auteur d’un grand nombre d’articles et d’ouvrages.
Dernière minute: Les obsèques auront lieu le 30 septembre, à 15h30, au crématorium du Père Lachaise.
29 mardi Juin 2021
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in≈ Commentaires fermés sur Société des Amis des Noirs (1788-1790) ~ Libre-accès à l’édition électronique de son registre
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Bibliothèque Mazarine, Colonies, Esclavage, Jacques Pierre Brissot, Mirabeau, Société des Amis des Noirs
La Société des Amis des Noirs, créée en février 1788, fut la première société abolitionniste française. Son combat et celui de ses membres, parmi lesquels Mirabeau, Condorcet, La Fayette ou l’abbé Grégoire, a été à l’origine de la première abolition de l’esclavage en France (4 février 1794).
La Bibliothèque Mazarine conserve depuis 2003 le registre des délibérations de la Société parmi de nombreuses sources relatives à l’histoire des Antilles et de l’esclavage. Elle a souhaité mettre cette source essentielle à la disposition du plus grand nombre, chercheurs, enseignants ou simples curieux. En partenariat avec le pôle Document numérique de la MRSH de Caen, elle en propose donc une édition numérique à cette adresse.
Cette édition permet la consultation du registre enrichi d’un apparat critique, et offre en regard un accès au fac-similé diffusé par Mazarinum, la bibliothèque numérique de la Bibliothèque Mazarine.
08 mardi Juin 2021
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in≈ Commentaires fermés sur Napoléon et l’esclavage ~ la déclaration de cinq historiens
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Barbé-Marbois, Bernard Gainot, Colonies, Decrès, Erik Noël, Esclavage, Jean-François Niort, Lionel Trani, Napoléon, René Belénus, Richepanse
En ce «mois des mémoires» de l’esclavage et de ses abolitions, qui coïncide cette année avec la commémoration du bicentenaire de la mort de Napoléon Bonaparte, célébré notamment par un dépôt de gerbe et un discours très nettement élogieux devant le tombeau des Invalides par le président de la République le 5 mai dernier, on a entendu récemment plusieurs voix s’élever, y compris celle du premier magistrat de notre pays, contre le risque d’«anachronisme» que constituerait la condamnation morale, dès l’époque où il a eu lieu, du rétablissement de l’esclavage colonial et de la ségrégation de couleur auquel s’est livré le Premier consul à partir de 1802. Un éditorial de votre rédaction a même été jusqu’à se féliciter du silence présidentiel lors de la commémoration du 10 mai suivant sous prétexte que la lutte contre les discriminations et la défense des minorités pousseraient certains à commettre de «singuliers anachronismes» pour obtenir une «réécriture de l’histoire», au nom du «préjudice subi» et des «souffrances endurées».
Historiens spécialisés en histoire coloniale, nous tenons ici à rappeler que le seul fait qu’il y ait eu une conscience abolitionniste de nature universaliste en France, inspirée de la philosophie des Lumières et qui s’est exprimée juridiquement sous la Révolution de manière légale et concrète, à partir de 1794, invalide entièrement tout anachronisme en la matière. En effet, 8 ans avant le rétablissement, la loi du 4 février 1794 avait officiellement et solennellement aboli l’esclavage dans toutes les colonies françaises, en précisant que dorénavant, en application des droits « inaliénables et sacrés » à la liberté et à l’égalité proclamés dès la fin du mois d’août 1789 dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, «tous les hommes, sans distinction de couleur, domiciliés dans les colonies, sont citoyens Français et jouiront de tous les droits assurés par la Constitution». De plus, toujours en application de ces mêmes principes, les colonies avaient été transformées en départements français dans la Constitution directoriale de 1795. Or, Bonaparte a pourtant délibérément :
– fait replonger ces territoires dans le statut de colonies soumises à un régime législatif dérogatoire, à travers l’article 91 de la Constitution qu’il a institué en décembre 1799 ;
Et tout ceci, d’une part, en s’entourant volontairement de collaborateurs ouvertement esclavagistes, tels l’amiral Decrès, son ministre de la Marine et des Colonies, et Barbé-Marbois, son ministre du Trésor. Et d’autre part en s’appuyant, dans les motifs de la loi du 20 mai et du projet de l’arrêté du 16 juillet, sur des présupposés et convictions racialistes pseudo-scientifiques selon lesquels, par exemple, les Noirs seraient par nature incapables de jouir de la liberté de manière raisonnable. Des présupposés similaires à ceux exprimés au même moment (1801-1802) par des auteurs comme le général Baudry-Deslozières, conseiller au ministère des Colonies, ou le médecin Julien-Joseph Virey, dans leurs ouvrages respectifs Les égarements du nigrophilisme et l’Histoire naturelle du genre humain, donc bien avant les ouvrages et discours de la fin du XIXe siècle, apparus au moment où la IIIe république se lance dans une nouvelle aventure coloniale et dans lequel on avait coutume jusqu’à maintenant de placer la naissance du racisme moderne.
Longtemps occultés par le récit national, ces faits historiques sont encore trop méconnus, ce qui, conjugué au processus de glorification, de mythification et de « patrimonialisation » dont a fait l’objet la figure de Napoléon Bonaparte dans notre pays (et ailleurs), explique pourquoi ils paraissent parfois «anachroniques» et «réécrits» lorsqu’on les rappelle, car tellement éloignés de l’image nationale de Napoléon. De fait, pourtant, s’il y a un anachronisme et une réécriture de l’histoire en l’espèce, c’est bien ceux qui consistent à présenter Napoléon comme le «sauveur» et le «propagateur» des idéaux et de l’héritage de la Révolution française, en tout cas dans les colonies françaises. Car si cela fut vrai, dans une certaine mesure et avec le recul, en Europe, à travers notamment l’exportation des principes de souveraineté nationale et d’égalité civile, c’est bien plutôt l’Ancien régime qui est rétabli dans les territoires français d’outre mer entre 1802 et 1805.
Et il en alla de même – il n’est pas non plus anachronique de le condamner dans une perspective républicaine -, à travers le statut d’infériorité dans lequel retombe la femme dans le Code civil de 1804, après pourtant que le Code civil de 1793 lui avait également appliqué les principes révolutionnaires en l’émancipant de la tutelle absolue du mari.
En ce jour du sacrifice du commandant Delgrès et de ses 300 compagnons au cri de «Vivre libre ou mourir» face au corps expéditionnaire de Richepanse, ce sont bien davantage, à nos yeux d’historiens et de citoyens républicains français, ces héros qui sont restés fidèles à l’héritage révolutionnaire, et nous sommes fiers de leur rendre hommage à travers ces lignes.
Fait en Guadeloupe, ce 28 mai 2021
Les signataires
– René Belénus, historien, a notamment publié L’esclave en Guadeloupe et en Martinique du XVIIe au XIXe siècle (éd. Jasor, 1998), 1802. La guerre de la Guadeloupe (éd. Benès, 2001).
– Bernard Gainot, historien (Université Paris VIII), a notamment publié, avec M. Dorigny, l’Atlas des esclavages (cf. supra), et plus récemment L’empire colonial français, de Richelieu à Napoléon. 1635-1810 (Armand Colin, coll. U, 2015).
– Jean-François Niort, historien du droit (Université des Antilles), historien du droit, a notamment publié Homo civilis. Pour une histoire politique du Code civil français (thèse Paris I, 1995), PUAM, 2004, 2 vol., et Code noir (Dalloz, 2012). Il a également dirigé les ouvrages collectifs Du Code Noir au Code civil (L’Harmattan, 2007) et, avec O. Pluen, Esclavage, traite et autres formes d’asservissement et d’exploitation, du Code Noir à nos jours (Dalloz, 2018).
– Erik Noël, historien (Université des Antilles), a notamment publié Etre noir en France au XVIIIe siècle (Tallandier 2006), et dirigé le Dictionnaire des gens de couleur dans la France moderne (Droz, 3 vol., 2011, 2015, 2017).
– Lionel Trani, historien (Université Paris I), a notamment publié La Martinique napoléonienne, 1802-1809. Entre ségrégation, esclavage et intégration (éd. SPM, 2014).
18 mardi Mai 2021
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in≈ Commentaires fermés sur Affranchissement de deux esclaves (Cap-Français, 1785) ~ Élections aux États-généraux (Dijon, 1789)
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Anne Jaguey, États généraux, Colonies, Dijon, Esclavage, P.-C. Viel
Deux documents en vente dans le dernier catalogue de la Librairie historique Fabrice Teissèdre (n° 411, Mai 2021).