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Guillotine climatique à Lyon
08 mercredi Juin 2022
Posted «Usages militants de la Révolution»
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08 mercredi Juin 2022
Posted «Usages militants de la Révolution»
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18 mercredi Mai 2022
Posted Cartes postales
in≈ Commentaires fermés sur “Madame Guillotin” ~ de et par Pierrette Dupoyet (Avignon, 1988)
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Bicentenaire, Festival d'Avignon, Guillotine, Pierrette Dupoyet
21 vendredi Jan 2022
Posted «Documents», «Usages militants de la Révolution»
in≈ Commentaires fermés sur 21 janvier ~ anniversaire… d’une réunion
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André Breton, Georges Bataille, Guillotine, Louis XVI, Maurice Heine, Surréalisme
Sur le groupe Contre-Attaque, animé par Bataille, avec lequel André Breton va bientôt rompre, on peut consulter l’article de Michel Surya dans la revue Lignes.
Cliquez sur les images pour les AGRANDIR.
10 mercredi Nov 2021
Posted Vidéothèque
in≈ Commentaires fermés sur “La guillotine” ~ par Guillaume Debat
19 mardi Oct 2021
Posted «Annonces»
in≈ Commentaires fermés sur Saint-Just reçoit Camille Desmoulins…
07 mercredi Juil 2021
Posted «Annonces»
in≈ Commentaires fermés sur Robespierre à la une…
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Robespierre à la une de la Literary Review, pour une chronique du livre de Colin Jones The Fall of Robespierre: 24 Hours in Revolutionary Paris (Oxford University Press).
14 mercredi Avr 2021
Posted «Annonces»
in≈ Commentaires fermés sur “Les bourreaux en révolution. Figures de l’imaginable et de l’inimaginable de la souveraineté” ~ Journée d’études en ligne, le 7 mai prochain
06 samedi Mar 2021
Posted «Usages militants de la Révolution»
in≈ Commentaires fermés sur Les gestes qui sauvent…
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16 samedi Jan 2021
Posted «Annonces», «Bibliothèque»
in≈ Commentaires fermés sur “L’exécution du roi. 21 janvier 1793” ~ par Jean-Clément Martin
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Le 21 janvier 1793, à Paris, Louis XVI est guillotiné publiquement. L’événement est considérable par sa radicalité. Henri III et Henri IV avaient été assassinés ; Louis XVI est exécuté au terme d’un jugement rendu au nom de la nation et de la République. La Révolution est victorieuse. Elle s’était réalisée peu à peu depuis 1789, quand le roi avait dû réunir les États généraux. D’affrontements en crises, elle s’était affirmée contre le monarque jusqu’à le chasser du trône le 10 août. Le 21 janvier marque une nouvelle ère pour le pays, ainsi que pour les pays européens : ce qui s’accomplit ce jour-là se veut exemplaire pour les peuples désireux de se libérer des princes et des rois. Conséquence inattendue, la guerre se généralise à tout le continent.
La détermination nécessaire pour en arriver là explique le titre de ce livre : outre le fait que le mot « exécution » désigne une peine capitale appliquée après sentence d’un tribunal et évoque une destruction délibérée, il désigne plus largement une opération effectuée en appliquant des règles et des procédures, réalisée au terme d’un projet mûri.
Pendant plusieurs mois, en effet, les Français hésitèrent à fixer le sort du souverain déchu et se déchirèrent d’abord pour définir les modalités du procès, ensuite pour savoir s’ils allaient le tuer. L’exécution légale a été un choix extrêmement difficile à faire, qui a laissé plus de traces mémorielles que l’acte lui-même. C’est pourquoi, l’ouvrage s’intéresse plus aux querelles et aux rapports de forces entre groupes révolutionnaires, qu’à l’examen de la responsabilité du roi et à sa personnalité. À côté du destin tragique de Louis XVI et de la rupture du lien du pays avec la monarchie en janvier 1793, la France se cherche entre Révolution et République dans ces mois d’automne-hiver 1792-1793 : c’est là que se trouve le cœur du livre.
Contrairement à ce que son titre (modeste) pourrait laisser entendre, le nouvel ouvrage de Jean-Clément Martin n’est pas le récit d’un événement, aussi décisif soit-il dans la Révolution, mais bien plutôt une relecture de celle-ci à la lumière de cette «charnière». Pour comprendre sa nature (et nous l’expliquer), il faut à l’auteur analyser les rapports de forces tels qu’ils s’établissent – toujours mouvants et fragiles – au début de l’année 1793. L’auteur y emploie son sens de la nuance et ses capacités de synthèse, déjà patentes dans sa (presque monumentale) Nouvelle histoire de la Révolution française (Perrin, 2012), que le présent ouvrage vient doubler (comme on double une poutre porteuse) plutôt que le préciser sur un point particulier.
Seuls regrets de détails: quant à la forme, qui concerne sans doute davantage l’éditeur, le choix de repousser les notes en fin d’ouvrage; et – sauf inattention de ma part – l’absence de mention de la tradition persistante dans des milieux militants – libertaires et libre-penseurs – et historiens du partage de la tête de veau lors d’un repas de célébration de l’exécution du roi.
«La signification du 21 janvier ne peut pas se réduire à une explication univoque, et sûrement pas à une mutation de la sacralité. Il est plus raisonnable, et plus près de la vérité livrée par les débats, de voir que l’exécution du roi n’a ni aboli la distance du pouvoir au souverain, ni sacralisé le pouvoir du “peuple”. La quasi-totalité des députés s’est engagée dans le procès du roi pour empêcher que les formations “populaires” puissent accéder à la direction du pays. Le 24 janvier, quand les députés s’unissent autour de la dépouille de Le Peltier, alors qu’ils étaient absents place de la Révolution trois jours plus tôt, ils affirment la prééminence de l’Assemblée, incarnation et représentation du “peuple”. Cette journée marque leur victoire, même s’il leur faudra attendre un an, en mars 1794, pour éliminer les sans-culottes de la compétition, et deux ans, au printemps 1795, pour les écarter totalement de la vie politique légale. Mais dès janvier 1793 la République s’affirme contre la Révolution tout en s’en réclamant. [pp. 349-350]»
Martin Jean-Clément, L’exécution du roi. 21 janvier 1793, Perrin, 412 p. 21 €.
Statut de l’ouvrage: Service de presse.
16 lundi Nov 2020
Posted «Documents»
in≈ Commentaires fermés sur Le sculpteur Arman, la guillotine et le fatalisme contre-révolutionnaire
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Arman, Guillotine, Révolution espagnole, Révolution russe, Sculpture, Umberto Eco, Violence révolutionnaire
Saviez-vous que le sculpteur Arman avait travaillé sur le thème de la guillotine, et qu’il entendait exprimer par ce travail un point de vue fataliste contre-révolutionnaire (teinté de misogynie de surcroît)?
«Ça finit toujours dans le sang!», remarque-t-il dans l’entretien avec Umberto Eco qu’on lira ci-après. Demeurons donc dans les eaux glacés du calcul égoïste, et oublions les accidents du travail (un ouvrier du bâtiment ne saigne pas, c’est bien connu).
C’est pour moi une découverte, faite dans le beau catalogue de la vente Piasa du 25 novembre prochain.