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LA RÉVOLUTION ET NOUS

~ le blogue historien de Claude Guillon

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Archives de Tag: Clubs de femmes

“Le Conventionnel Pierre Guyomar” ~ par Thierry Kerisel

07 jeudi Juil 2022

Posted by Claude Guillon in «Annonces», «Bibliothèque»

≈ Commentaires fermés sur “Le Conventionnel Pierre Guyomar” ~ par Thierry Kerisel

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Clubs de femmes, Convention nationale, Pierre Guyomar, Société des citoyennes républicaines révolutionnaires

Grand merci au libraire du Point du Jour, 58 rue Gay-Lussac – 75005 Paris (06 41 59 71 72) de m’avoir signalé cet ouvrage.

Thierry Kerisel, Le conventionnel Pierre Guyomar : un révolutionnaire Breton promoteur des droits de la femme (1757-1826), L’Harmattan, 2022, 360 p., 37 €.

Navré pour le flou de la quatrième de couv. : il est le fait de l’éditeur.

Sur le fond :

On déplorera que le «proféminisme» (certainement sincère, mais «de papier») de Guyomar n’ait pas été jusqu’à le faire protester contre l’interdiction des clubs de femmes fin octobre 1793…

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Recension de “Robespierre, les femmes et la Révolution” dans la revue “Chroniques Noir & Rouge”

25 samedi Sep 2021

Posted by Claude Guillon in «Articles»

≈ Commentaires fermés sur Recension de “Robespierre, les femmes et la Révolution” dans la revue “Chroniques Noir & Rouge”

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Éditions IMHO, Clubs de femmes, Enragé·e·s, Féminisme, Guy Girard, Jacobins, Misogynie, Robespierre, Société des citoyennes républicaines révolutionnaires

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“Robespierre, les femmes et la Révolution” (IMHO) ~ en librairies le 18 mars

24 mercredi Fév 2021

Posted by Claude Guillon in «Annonces», «Bibliothèque»

≈ Commentaires fermés sur “Robespierre, les femmes et la Révolution” (IMHO) ~ en librairies le 18 mars

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Clubs de femmes, Dames de la Halle, Droit de vote des femmes, Féminisme, Jacobins, Marche des femmes sur Versailles, Robespierre

Couverture définitive.

Éditions IMHO.

Diffusion Harmonia Mundi.

Cliquez sur les images pour les AGRANDIR.

 

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“Franchir les barricades. Les femmes dans la Commune de Paris” ~ par Carolyn J. Eichner

22 vendredi Jan 2021

Posted by Claude Guillon in «Annonces», «Bibliothèque»

≈ Commentaires fermés sur “Franchir les barricades. Les femmes dans la Commune de Paris” ~ par Carolyn J. Eichner

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André Léo, Élisabeth Dimitrieff, Carolyn J. Eichner, Clubs de femmes, Commune de 1871, Féminisme, Femmes en armes, Louise Michel, Paule Mink

Dans le hors-série de L’Histoire sur la Commune, l’article de Carolyn J. Eichner, «Pas de révolution sans les femmes», renvoie à son livre de 2020 Franchir les barricades. Les femmes dans la Commune de Paris (Éd. de la Sorbonne).

Les femmes ont eu un rôle fondamental dans la Commune de Paris (1871). En examinant trois cheffes de file féminines du Paris révolutionnaire, l’ouvrage démontre l’influence des féminismes sur les événements sociaux et politiques de l’époque. Il met en évidence l’ampleur, la profondeur et l’impact des socialismes féministes communards bien au-delà de l’insurrection de 1871. En examinant la période du début des années 1860 à la fin du XIXe siècle, Carolyn J. Eichner étudie comment les femmes radicales développèrent les critiques du genre, de la classe sociale et des hiérarchies religieuses durant la période précédant immédiatement la Commune. Elle révèle comment ces idéologies ont émergé en une pluralité de socialismes féministes au sein de la révolution, et comment ces politiques variées ont influencé les relations de genre et de classe à la fin du XIXe siècle. L’auteure se concentre sur trois meneuses d’insurgés qui illustrent la multiplicité des socialismes féministes à la fois concurrents et complémentaires: André Léo, Elisabeth Dmitrieff et Paule Mink. Léo théorisait et enseignait par le biais du journalisme et de la fiction, Dmitrieff oeuvrait à l’organisation du pouvoir institutionnel pour les femmes de la classe ouvrière, et Mink agitait les foules pour fonder un monde socialiste égalitaire. Chaque femme a tracé son propre chemin vers l’égalité des sexes et la justice sociale. Franchir les barricades étudie la vie et les stratégies divergentes de ces trois cheffes révolutionnaires fascinantes pour éclairer le rôle des femmes et de la politique du genre dans la Commune de Paris et son héritage.

Introduction

AVANT

Chapitre 1. Les acteurs et l’action

Chapitre 2. La politique et les idées. L’organisation de la lutte

PENDANT

Chapitre 3. Élisabeth Dmitrieff et l’Union des femmes. Révolutionner le travail des femmes

Chapitre 4. André Léo et la subversion du genre. La lutte pour la place des femmes

Chapitre 5. Paule Mink et les clubistes. L’anticléricalisme et la révolution populaire

APRÈS

Chapitre 6. Élisabeth Dmitrieff et André Léo au lendemain de la Commune. Un dénouement radical

Chapitre 7. Paule Mink au lendemain de la Commune. Le drapeau rouge et l’avenir
Conclusion
Bibliographie
Index

320 pages, 25 €.

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Olivier Blanc me “répond” à propos des Citoyennes républicaines révolutionnaires

24 lundi Août 2020

Posted by Claude Guillon in «Articles», «Bêtisier»

≈ Commentaires fermés sur Olivier Blanc me “répond” à propos des Citoyennes républicaines révolutionnaires

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Claire Lacombe, Clubs de femmes, Olivier Blanc, Pache, Républicaines révolutionnaires, Société des études robespierristes

C’est un peu par hasard (on se demande à quoi sert d’avoir une alerte Google, soit dit en passant) que je découvre une notice sur Claire Lacombe dans le cours de laquelle M. Olivier Blanc fait allusion à la critique publiée ici-même d’un texte où il affirmait – sans apporter le moindre début de preuve – que la Société des Citoyennes républicaines révolutionnaires avait été crée par la fille du maire de Paris Pache, lequel pouvait ainsi la manipuler à son aise.

Voir mon article intitulé Entre héroïsme et démagogie l’engagement politique des femmes paru en 2017 : un compte rendu violemment critiqué sur le site en ligne d’ un historien à bonnet rouge, M. Claude Guillon, spécialiste des enragées, [qui] cherche désespérément à faire croire – après Mme Godineau célèbre auteur d’une thèse robespierriste très discutable et évidemment très vantée par les membres de la Société des Études robespierristes – que les « citoyennes tricoteuses » auto-proclamées républicaines et révolutionnaires, n’étaient pas du tout instrumentalisées par la Commune de Paris et qu’elles agissaient comme des femmes libres. M. Claude Guillon, qui distribue sans complexes, sur son site dédié aux « femmes de la Révolutions » (celles à piques et bonnets rouges exclusivement), des satisfecit et des bonnets d’âne, est totalement imprégné par l’idéologie post-robespierriste qui le rend malhabile à analyser finement les documents dont nous disposons aujourd’hui sur le rôle, ou plutôt l’utilisation politique des femmes dans les assemblées révolutionnaires de l’époque de la Terreur. […]

Mme Audouin (dont le nom a été déformé en Ardouin), née Pache, participa raconte Carnot, aux réunions de cette Société révolutionnaire de femmes, contribuant fortement à la mobilisation, si elle ne l’a pas initiée à la demande de son père.

Faut-il considérer la dernière phrase du second paragraphe comme un discret pas en arrière? Étant trop malhabile à l’analyse, je m’abstiendrai de trancher.

J’espère que lecteurs et lectrices sentent assez que je viens d’employer le verbe préféré des sociétaires de la SER, dont M. Blanc se fait une représentation qui rappelle délicieusement les feuilletonistes du XIXe siècle et – moins drôlement – les complotistes de toujours, comme on va le vérifier.

Voici l’avertissement qui figure en-dessous de chaque notice publiée par M. Blanc.

Un logiciel «lutte des classes» est appliqué depuis bientôt un siècle à l’interprétation de la Révolution française par une historiographie quasi-officielle, incarnée à une large majorité par les membres cooptés du conseil d’administration anciens et actuels de la Société des Études robespierristes.

Rattrapée par ses mensonges et omissions calculées (entre autres sur la Vendée et la vénalité des Jacobins de l’an II), cette école historique tend encore à ostraciser toute lecture des événements, qui ne serait pas dans la suite des historiographes sympathisants du PCF ou du récent «Front de gauche», depuis Albert Mathiez jusqu’à Albert Soboul et leurs suiveurs actuels de l’Université. On trouvera sur cette base des notes de lecture et références inédites tirées de mes lectures et recherches d’archives (1977-2007). Et plus d’une centaine de notices sur les grandes figures de la Révolution de 1789, notamment, Robespierre, Saint-Just, Danton, Marat, Olympe de Gouges, Pache, Camille Desmoulins, etc. Ma démarche est de mettre en lumière ce qui a été ignoré ou écarté, notamment les questions liées, en l’an II, à la transparence de la vie publique et aux enjeux financiers individuels, aux enjeux géo-politiques dont le rôle de l’Angleterre de Pitt, aux artifices de la démagogie et aux résistances à la violence présentée comme une «nécessité».

À toutes fins utiles.

Que je ne sois pas d’accord avec M. Blanc sur la lutte de classes est de peu d’intérêt. Ce qui est fascinant, par contre, est que sa critique est factuellement fausse parce que totalement hors de saison; la lutte de classes est en effet passée de mode, et surtout chez les admirateurs et continuateurs de Mathiez.

C’est que M. Blanc voit l’historiographie actuelle, la Société des Études robespierristes, l’Université (et peut-être le monde en général?) avec des lunettes qui datent de la fin des années soixante. Pour qui se targue d’«analyser finement» des documents, un tel anachronisme est fâcheux.

Au fond, c’est le même complotisme dont fait étalage M. Blanc, qu’il s’agisse de dépister les manipulateurs des Républicaines révolutionnaires ou de laisser entendre que le bureau de la Société des Études robespierristes dirige l’Université en sous-main. Le pire est que je ne doute pas de sa sincérité…

Foin de mélancolie! Reconnaissons une contribution de notre auteur à l’étude des Enragées: il propose un nouveau portrait de Claire Lacombe.

C’est au moins le troisième qui circule, depuis la banalisation de l’Internet. S’étonnera-t-on que celui-ci ne soit pas plus justifié ni sourcé que ne l’étaient les deux précédents? À moins qu’il s’agisse d’un suspens entretenu à dessein…?

Pour une fois, on ne peut que souhaiter que les sources de M. Blanc soient fiables…

S’il me répond dans une prochaine notice sur Marat ou sur Jacques Roux, je ne manquerai pas de le faire savoir ici. 

Portrait présenté par M. Olivier Blanc comme celui de «La citoyenne Lacombe» (pastel, 1792).

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Bienfaisance & moralisme religieux des femmes de Belmont (Bas-Rhin) envers les volontaires de 1792

15 samedi Août 2020

Posted by Claude Guillon in «Textes de femmes»

≈ Commentaires fermés sur Bienfaisance & moralisme religieux des femmes de Belmont (Bas-Rhin) envers les volontaires de 1792

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Belmont (Bas-Rhin), Bienfaisance, Clubs de femmes, Jean-Frédéric Oberlin, Protestantisme, Religion, Volontaires

Toujours à la recherche de traces des mobilisations collectives de femmes révolutionnaires, je rencontre cette adresse de novembre 1792, rédigée par des femmes de Belmont (Bas-Rhin). Elle a été initialement publiée dans le n° 50 des Affiches de Strasbourg, du 15 décembre 1792 (p. 570), que je n’ai malheureusement pas pu consulter [1], et reprise dans Le Ban de la Roche, bulletin de la Société d’histoire du protestantisme du Ban de la Roche (n° 4, 1984, pp. 30-31).

Belmont ce 24 novembre 1792 l’an Ier de la République française

Chers braves Citoyens Volontaires !

Voici quelques lignes que vos Sœurs et Mères Citoyennes prennent la liberté de vous adresser. Marque de leur tendresse chers confrères recevez cette petite assistance pour vos besoins les plus pressants, nous nous sommes associées pour travailler à votre conservation, car nous avons résolu de sacrifier une partie de nos veilles, pour votre soulagement. Voici déjà quelques chemises, que nous prions votre capitaine et Lieutenant de les distribuer aux Volontaires, les plus nécessiteux d’entre vous et comme c’est le premier de notre travaille, pour vous, nous prions Henri Schneider, Capitaine et Lieutenant, Sergeant et Caporeaux, de prendre chacun des plus fines, et s’il ne se trouve pas dans le cas d’en avoir besoin, nous souhaitons qu’ils donnent une des leurs à leurs élèves et qu’ils gardent une des nôtres. Vous trouverez sur les chemises B. et V. ces deux lettres signifient Dieu bénis les braves Volontaires et au bas de la chemise D. et B. cela signifie, Dieu bénis les chers confrères. Nous continuerons à pourvoir à vos nécessités aussi longtemps, que Dieu nous en donnera la faculté, nous avons juré comme vous de vivre libre ou mourir, ainsi votre vie est la nôtre chers confrères; permettez, que vos sœurs vous marquent aussi le souhait de leurs cœurs par rapport à votre conduite. Nous souhaitons que nos frères qui ont quelques ordres à donner, qu’ils employent leur autorité pour l’honneur de notre cher sauveur, et pour le bien de tous leurs frères et prochains ; pour cet effet, demandez avec nous la sagesse, l’humanité et l’amour si ces trois vertus sont votre ornement, vous marcherez droitement. Et vous, autres frères, qui servent, obéissez avec plaisir lorsqu’on vous propose votre devoir; ne vous livrez pas au libertinage, mais faites de façon que votre conduite soit un exemple à tous ceux qui vous observeront, demandez avec nous des cœurs, qui aiment à faire le bien. Pensons que nous sommes en la présence de Dieu, tout sachant ; si vous suivez nos conseils, notre cher sauveur sera votre Chef Capitaine, et vous serez heureux. Aimez à rendre service à tout le monde, par-là tous nos ennemis se convertiront.

Chers confrères nous finissons notre entretien en vous saluant de tout notre cœur. Courage chers frères, après le combat, succède la victoire.

Ce texte fait exception dans mon corpus pour deux raisons, une principale et l’autre subsidiaire.

Tout d’abord, je n’ai pas connaissance d’un texte de femmes (cette caractéristique sera examinée plus loin) qui soit à la fois clairement républicain (soutien aux volontaires; «Vos Sœurs et Mères Citoyennes»; «Vivre libre ou mourir») et aussi imprégné de religion. Au point que cette adresse prend des allures de sermon sur le front des troupes. Si l’on assure en conclusion qu’«après le combat succède la victoire», ce qui sonne bien martialement, la phrase précédente prédit que pour peu que les volontaires montrent l’exemple de l’entraide et du dévouement («rendre service à tout le monde»), «tous nos ennemis se convertiront».

On n’aura pas manqué au passage de recommander aux officiers d’exercer leur commandement avec bienveillance et de dissuader maternellement les volontaires de se livrer au libertinage…

Raison subsidiaire: je trouve assez fréquemment – et au moins une fois dans la bouche d’une citoyenne – l’usage du mot « camarade » lorsque le locuteur adresse un discours à des soldats. Mais c’est la première fois que je rencontre le terme «confrères» – 3 occurrences dans le texte, contre deux de «frères».

Le Dictionnaire historique de la langue française nous apprend que «confrère» (origine vers 1260) dérive de confrérie, «association de laïques se proposant, sous un patronage religieux, un but charitable». C’est donc un terme qui reflète l’imprégnation religieuse de la vie sociale dans l’Ancien Régime.

Or son emploi ici est d’autant plus troublant que l’adresse des femmes de Belmont est datée du 24 novembre 1792, alors que les confréries – et les congrégations – ont été abolies trois mois plus tôt par la loi du 18 août 1792.

Faute d’indications sur le contexte de la publication, la seule lecture du texte n’apporte guère d’élément pour appuyer l’hypothèse d’une provocation; il semble plus probable que les femmes concernées – peut-être naguère membres d’une confrérie féminine (et protestante) – usent simplement (et naïvement) du vocabulaire qui leur est familier. On peut cependant être plus perplexe devant l’insistance sur les broderies qui agrémentent chaque chemise offerte d’un message religieux codé, ce dont je ne connais pas d’autre exemple.

Dans le bulletin de la Société d’histoire du protestantisme du Ban de la Roche, le texte est suivi d’une note que je reproduis ci-dessous :

À l’exception de trois fautes évidentes, qui ont été corrigées, la transcription ci-dessus respecte l’orthographe et la ponctuation du texte publié.

Je risquerai une hypothèse sur la rédaction de celui-ci : il se pourrait que le début fût de la main d’une des femmes de Belmont, la rédaction en étant particulièrement maladroite. La seconde moitié semble plutôt rédigée par le pasteur lui-même.

Qu’en pensent ceux qui ont étudié les manuscrits d’Oberlin?

Le rédacteur de cette note (qui signe R. L.) fait référence au pasteur Jean-Frédéric Oberlin (1740-1826) qui exerçait son ministère dans le canton du Ban de la Roche et soutenait la Révolution (il a prêté le serment imposé par le décret sur la constitution civile du clergé de 1790). La ré-attribution d’un texte de femmes à un rédacteur masculin est un lieu commun de l’historiographie. Dans le cas d’espèce, je ne distingue pas les deux «moitiés» du texte censées se distinguer par leur qualité rédactionnelle et, toujours faute d’informations supplémentaires, je ne vois aucune raison de retenir l’hypothèse d’une rédaction masculine. En revanche, l’influence du pasteur est tout à fait plausible.

Comme souvent, lors de la re·découverte d’un document isolé, il est difficile de répondre aux questions que sa lecture suggère. Si quelques lectrice ou lecteur dispose d’informations qui permettent d’éclairer cette singulière adresse, je me ferai un plaisir de les publier ici.

_________________

[1] On trouve sur Gallica des numéros de 1789, 1790 et 1791.

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“Discours prononcé à la Société des citoyennes républicaines révolutionnaires par les citoyennes de la sections des Droits de l’Homme…”

11 lundi Mai 2020

Posted by Claude Guillon in «Articles»

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1793, Claire Lacombe, Clubs de femmes, Jean-François Varlet, Républicaines révolutionnaires, Section des Droits de l'Homme

Cliquez sur les images pour les AGRANDIR.

Cette brochure, qui vient d’entrer dans ma collection, est lisible sur Gallica, mais dans une version plus courte. En effet, l’exemplaire numérisé par la BN ne comporte pas le «discours prononcé par le citoyen Cortier, âgé de huit ans et demi».

C’est une pratique courante durant la période révolutionnaire de faire s’exprimer à la barre des enfants ou de jeunes adolescents. Certains clubs féminins ont même soin de se faire représenter par de très jeunes filles.

Je n’ai pu trouver aucune information sur le jeune citoyen Cortier. Le nom ne se trouve ni dans la liste des citoyennes républicaines révolutionnaires recensées par Dominique Godineau ni dans le Répertoire du personnel sectionnaire de Monnier & Soboul.

J’ai montré dans Notre patience est à bout pourquoi ce texte ne doit pas être considéré comme un «texte de femmes», malgré son intitulé, et comment nous connaissons son auteur: Jean-François Varlet, Enragé et militant en vue de la section des Droits de l’Homme.

Le fait que les Républicaines révolutionnaires ont décidé de faire imprimer ces deux discours montre qu’elles étaient sensibles à la démarche des femmes de la section des Droits de l’Homme. Je dirais: davantage peut-être à la démarche, cohérente avec leur stratégie de relations avec les sections et les sociétés populaires, qu’au texte du discours lui-même, reflet du «féminisme» assez mesuré de Varlet.

Le «F» qui précède la nom de Claire Lacombe comme présidente, au moment de la cérémonie procède peut-être d’une erreur de l’imprimeur; à moins qu’elle signifie tout simplement «Femme», comme c’est le cas dans de nombreuses pétitions, mais on comprend mal pourquoi seule Lacombe serait ainsi qualifiée.

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Une société populaire de femmes en milieu rural, à Ballancourt (Essonne) ?

28 samedi Mar 2020

Posted by Claude Guillon in «Documents»

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Ballancourt, Bara, Bellone, Clubs de femmes, Serge Bianchi, Vesta

…C’est la question que pose Serge Bianchi dans un livre-somme publié en 2003 : La Révolution et la Première République au village (CTHS). À quelque chose malheur est bon, c’est probablement le confinement qui m’a décidé à dépouiller de son enveloppe plastique ce pavé de près de mille pages (959, précisément), dont je ne peux décemment vous recommander l’achat, non au vu des circonstances, mais de son prix (60 €). Cependant, je ne saurais trop en conseiller la lecture tant il est riche en informations tant sur la vie rurale et sur les recherches menées sur elle. J’y ai, par exemple, trouvé pour ma gouverne personnelle de précieuses explications sur les « fabriques », ces associations qui géraient les paroisses.

Le document que je publie ci-après (colorisé pour plus de lisibilité) a justement paru assez important à l’auteur pour le reproduire sur une page entière (p. 596), bien qu’il estime d’abord que la « société féminine » ici évoquée « ne semble pas appartenir à la sphère politique » (p. 557).

Trouvé, d’après les indications de S. Bianchi dans les «archives notariales de Mennecy», autre cité de l’Essonne, et daté de messidor an II (juillet 1794), le document est un extrait de procès-verbal de la société populaire de Ballancourt. Une oratrice s’y adresse en effet aux «Citoyens Frères et Amis», après avoir précisé qu’elle «n’est pas sociétaire».

On sait qu’à Paris la fête en l’honneur de Bara, jeune héros républicain, primitivement fixée au 18 juin 1794 a d’abord été repoussée au 18, puis au 28 juillet avant d’être annulée de facto par la chute de Robespierre, le 9 Thermidor. Les adversaires de Robespierre y voyaient d’ailleurs une dangereuse occasion pour les jeunes élèves de l’École de Mars de se rassembler en armes autour de la Convention[1]. La décision de la société populaire de Ballancourt date du 20 messidor (comme indiqué dans la seconde partie du texte), soit du 8 juillet.

L’oratrice se prononce en tout cas en faveur d’une fête incluant la célébration de la mémoire de Bara et celle des victoires des armées de la République. Elle demande – mais c’est clairement un souhait qu’elle exprime – «s’il y aura les Prêtresses Vestale et Bellonne». Il aurait été plus rigoureux de parler soit de Vesta, déesse romaine de la famille, soit des vestales, ses prêtresses, dispensées d’autres obligations sociales, y compris mariage et procréation. Quant à Bellone, c’est une déesse romaine de la guerre.

La référence à cette dernière de la part des femmes elles-mêmes est peu fréquente durant la Révolution. Je n’en connais que deux occurrences (mais il peut en exister d’autres). L’une concerne la fête de la Fédération du 10 août 1793 à Vesoul:

Le cortège composé des corps administratifs et judiciaires, de la garde citoyenne, de la gendarmerie et précédé des jeunes citoyennes décorées des couleurs nationales, suivies des jeunes citoyens, s’est rendu en l’église cathédrale ou le citoyen Barbaud, vicaire épiscopal a prononcé après la messe un discours patriotique dont le département a ordonné l’impression et l’envoi à toutes les communes de son ressort. […]

C’est dans ce moment qu’une des citoyennes montée à l’autel de la patrie [pour prêter le serment de “défendre jusqu’à la mort la république une et indivisible et la liberté et l’égalité”], a dit :

Citoyens, nous aussi ! nous avons dans le cœur

la liberté gravée, et les rois en horreur.

Nous aussi dans ces jours et de crises et d’alarmes,

nous saurons s’il le faut, prendre avec nous les armes,

de Bellonne avec vous partager les hasards,

et de la liberté sauver les étendards[2].

L’autre est indirecte et concerne Pérouges :

Le 29 mai [1794 si l’on suit la chronologie de l’auteur, qui dit suivre lui-même la chronique du maître d’école Tarpin], on réorganisa la garde nationale, on trouva dans l’enceinte de la ville 80 hommes au-dessous de 18 ans ; 127 femmes ou filles au-dessous de 48 ans furent inscrites pour former la garde de Bellone, déesse de la guerre[3].

Le fait que le texte qui nous est parvenu ne féminise pas les titres (président, etc.) quand ils désignent une femme ne facilite pas la compréhension. Remarquons que c’est loin d’être la règle : les textes révolutionnaires où les titres sont féminisés ne sont pas rares.

En l’espèce, l’on peut séparer le texte en deux parties, comme les lignes de blanc nous invitent à le faire. La première partie est le texte du discours d’une porte-parole féminine. Il se clôt sur son cinquième point et les mots : «le nombre de conviés de chaque commune». La seconde partie est le compte rendu de la réunion des «commissaires ordonnateurs» de la fête, que réclamait l’oratrice et qui ont été nommés par la société populaire.

Ces commissaires, dont nous ignorons si certains sont des femmes, vont nommer à leur tour un bureau, composé (je féminise) d’une présidente, d’une vice-présidente, d’une secrétaire et d’une vice-secrétaire. Sont désignées, dans l’ordre, la citoyenne Poulet, la citne Breton, la citne Élisabeth Guerton et la citne Marie-Jeanne Élisabeth Guerton.

On (?) nomme ensuite (je féminise) trois scrutatrices: les citoyennes Bazin, Paré et Poulet.

Il semble peu probable que la même citoyenne Poulet soit à la fois présidente et scrutatrice, mais ce point reste en suspens. Il est fréquent dans les pétitions de femmes de rencontrer des couples mère-fille ou des sœurs ; c’est d’ailleurs le cas ici avec les deux citoyennes Guerton. Mais en général, comme pour les Guerton, on prend soin de les distinguer par leurs prénoms ou par les mentions « fille », « jeune » ou « aînée ».

Nous en arrivons maintenant à l’interrogation principale concernant le document (et à la frustration qui en découle).

Si la société populaire a suivi les recommandations de l’oratrice féminine (la citne Poulet ?), les commissaires ordonnateurs sont six. Ils viennent de nommer un bureau féminin de six ou sept citoyennes (une Poulet ou deux ?). Il semble peu probable que la désignation des citoyennes chargées d’incarner Bellone et « Vestale » soit le fait de ces seules douze ou treize personnes. On n’aurait pas pris la peine, sinon, de désigner trois scrutatrices.

Cela suppose donc que ce bureau féminin, qui ressemble en effet beaucoup – dans sa forme – à celui d’un club de femmes déclaré, va superviser une élection à laquelle procède une assemblée plus vaste. S’agit-il d’une assemblée extraordinaire de la société populaire ? Le libellé du compte rendu ne nous incite pas à le croire : « Nous soussignés commissaires ordonnateurs de la fête […] conformément à l’arrêté du décadi […] de la Société populaire. » Alors quoi ? Une assemblée des habitant·e·s de Ballancourt ? C’est possible. Mais je penche plutôt – au vu de nombreux exemples semblables – pour une assemblée des citoyennes que l’on appelle ailleurs « habituées des tribunes » de la Société populaire. Il s’agirait donc de l’une des nombreuses occasions où, à l’intérieur d’une société populaire non-mixte (au sens où les femmes ne sont pas reçues sociétaires), les femmes admises dans le public sont consultées en tant que groupe ou – ici le cas – se manifestent en tant que groupe et sont reconnues comme tel.

Faute d’un document complémentaire, nous ne savons pas si cette hypothèse est la bonne ni quelles ont été les citoyennes choisies pour incarner les deux « Déesses »…

Cliquez sur les images pour les AGRANDIR.

__________________

[1] Voir Martin Jean-Clément, « Bara, de l’imaginaire révolutionnaire à la mémoire nationale », in Révolution et Contre-révolution, PUR.

[2] Extrait des minutes du secrétariat du département de la Haute-Saône. Fédération du 10 août 1793. AD Haute-Saône, 10 L 7 ; Cour-Drouhard Myriam, Laithier François-Xavier, Leroy Aubin (dir.), La Révolution dans les archives comtoises, s. l. n. d., p. 44. C’est moi qui souligne.

[3] Thibaut F., « Extraits d’une monographie de Pérouges », Annales de la Société d’émulation, agriculture, lettres et arts de l’Ain, 1903, pp. 213-236. Citation p. 234.

 

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Une pièce pour fêter la marche des femmes sur Versailles, samedi 5 octobre à La Courneuve (à 11h15) place Claire Lacombe!

02 mercredi Oct 2019

Posted by Claude Guillon in «Annonces»

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Antonelle, Arles, Clubs de femmes, Pierre Serna, Théâtre

Cliquer sur l’image pour l’AGRANDIR.

Argument: les femmes d’un club invitent Pierre-Antoine d’Antonelle (1747-1817), auquel Pierre Serna a consacré un livre. La pièce, constituée de textes d’époque, a été créé à Arles à l’occasion de l’exposition consacrée à Antonelle.

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“L’engagement politique des femmes dans le sud-est de la France de l’Ancien Régime à la Révolution” ~ un livre de Martine Lapied

02 mercredi Oct 2019

Posted by Claude Guillon in «Annonces», «Bibliothèque»

≈ Commentaires fermés sur “L’engagement politique des femmes dans le sud-est de la France de l’Ancien Régime à la Révolution” ~ un livre de Martine Lapied

Étiquettes

« Théorie du genre », Clubs de femmes, Féminisme, Femmes en armes, Martine Lapied, Provence

Je signale, sans avoir pu encore consulter l’ouvrage, la parution aux Presses universitaires de Provence (PUP)  du livre de Martine Lapied intitulé L’engagement politique des femmes dans le sud-est de la France de l’Ancien Régime à la Révolution (168 p., 16 €).

 

Présentation de l’éditeur

À la période charnière de la crise révolutionnaire, l’ouvrage questionne le rôle politique des femmes dans un moment propice à la transgression des normes. La Révolution a été considérée par la majorité des historiennes du Gender comme le tournant critique des rapports entre la République et les femmes.

Les fonds d’archives provençales et comtadines et l’historiographie locale sont revisités en fonction du rôle des femmes dans l’espace public en situation de crise. Les pratiques politiques féminines sont d’abord étudiées dans la conflictualité d’Ancien Régime utilisée comme moyen d’expression politique.

Malgré le refus des droits politiques, la période révolutionnaire voit des femmes patriotes s’affirmer comme membres du Souverain, en militant dans des clubs féminins ou mixtes, participant aux journées révolutionnaires et aux politiques de Terreur.

D’autres Provençales et Comtadines se mobilisent pour résister au monde nouveau qui se crée et sont victimes de leur engagement. À côté des femmes agissantes que révèlent les archives, les sources montrent l’importance du rôle des représentations – des furies de guillotine aux victimes de la Révolution mises en valeur par le camp conservateur.

On constate l’influence de ces représentations sur l’évolution des options collectives et leur enracinement géographique, ainsi que sur la place des femmes dans le champ du politique jusqu’à nos jours.

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