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Archives de Tag: Marie-Antoinette

“Quelle souveraineté pour la nation (1789)” ~ Colloque international organisé par le Centre de recherche du château de Versailles et les AHRF ~ 20 & 21 juin 2022

12 jeudi Mai 2022

Posted by Claude Guillon in «Annonces»

≈ Commentaires fermés sur “Quelle souveraineté pour la nation (1789)” ~ Colloque international organisé par le Centre de recherche du château de Versailles et les AHRF ~ 20 & 21 juin 2022

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Les origines de la Révolution dans “Les enfants du Bon Dieu” d’Antoine Blondin

21 lundi Fév 2022

Posted by Claude Guillon in «Bêtisier», «Bibliothèque»

≈ Commentaires fermés sur Les origines de la Révolution dans “Les enfants du Bon Dieu” d’Antoine Blondin

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Antoine Blondin, Camille Desmoulins, Louis XVI, Marie-Antoinette, Prise de la Bastille

Antoine Blondin publie en 1952 Les enfants du Bon Dieu, constamment réédité depuis au format poche. N’ayant jamais lu le livre, j’ai d’abord été heureusement surpris – et pris – par sa joyeuse indifférence aux conventions. Pas de véritable récit, mais plutôt un patchwork de saynètes prétextes à moult plaisanteries et coq-à-l’âne. Est-ce le texte qui a vieilli (ou moi? je crains que cette hypothèse doive être retenue): cette «fantaisie» débridée m’a rapidement lassé.

Reste qu’au milieu de ce presque non-récit, le personnage principal qui a entrepris de subvertir son travail de prof d’histoire – au sens strict, il réécrit l’histoire à l’intention de ses élèves – fait un exposé sur les origines de la Révolution française. La coutume de danser certains jours, un orage inopiné et le fait que la plupart des protagonistes habitaient le quartier de la Bastille allaient donc changer la face du monde…

C’est léger, et – de la part d’un écrivain de droite – d’un monarchisme finalement bon enfant.

La coutume, disais-je, s’était instaurée sans qu’on sût exactement pourquoi de danser aux carrefours, certains jours de l’année. Louis XVI et Marie-Antoinette n’étaient pas les derniers à donner l’exemple. Le bon peuple les imitait. Ces soirs-là, d’ailleurs, on eût dit que les barrières entre les conditions tombaient d’elles-mêmes. Les charretiers se hasardaient à inviter les marquises, les duchesses aguichaient les forgerons ou les sapeurs de la Garde suisse, qui leur ouvraient leurs cantonnements ornés de guirlandes de lampions. Personne n’y trouvait à redire. Cela tenait sans doute à ce que les anniversaires d’une longue suite ininterrompue de victoires tombaient vers ces époques, les maréchaux choisissant de faire la guerre au seuil de l’été pour ne pas gâter leurs rubans, les soldats d’en finir avant le mois d’août pour pouvoir partir en vacances. Il faut compter aussi, naturellement, avec la proximité des distribution de prix, la lassitude heureuse qui succède à un dernier trimestre bien rempli et une certaine allégresse dont l’air se charge au mois de juillet. Telles furent les causes profondes de la Révolution française.

La cause immédiate fut qu’en 1789, il plut à verse pour le 14 juillet. Un peuple moins réfléchi que le peuple français n’en eût pas profité pour s’interroger sur les raisons obscures qui le poussaient depuis si longtemps à danser à cette date. Un siècle de lumières nous avait heureusement incités à chercher à voir clair en nous-mêmes. Les danseurs et les buveurs, dont les meilleurs s’étaient malgré tout rassemblés dans la Salle du Jeu de Paume pour marquer le coup, regardaient tomber la pluie et trompaient leur impatience des violons en s’abîmant dans d’interminables méditations. Un sentiment, assez répandu dans le pays, leur dictait qu’ils avaient quelque chose à faire ce jour-là. Mais les contours en demeuraient vagues et ils ne savaient pas au juste quoi. Vers l’heure de l’apéritif, profitant d’une petite éclaircie, un jeune feuilletoniste du nom de Camille Desmoulins grimpa sur une table, résolu coûte que coûte à sauver la soirée : “Si nous ne fêtons pas le 14 juillet aujourd’hui, ce n’est pas demain qu’il faudra s’y mettre. Moi, je travaille, demain, je dois me lever tôt. Passe encore de ne pas danser, mais on peut toujours aller prendre quelque chose…” Les autres, qui ne cherchaient qu’un prétexte pour ne pas rentrer chez eux, souscrivirent au projet de ce célibataire. Après avoir hésité entre le Palais-Royal, où les galeries vous maintenaient les pieds au sec, et le Châtelet, où foisonnaient des Merveilleuses avant la lettre, on sait qu’ils se décidèrent finalement pour la Bastille, la majorité habitant dans les environs.

Les enfants semblaient joyeux à l’évocation de cette farce si lourde de conséquences. Je ne voulus pas gâcher leur enchantement par la mort du roi, qui s’expliquait mal en dehors d’un mouvement d’humeur de ces foules versatiles : elles vous coiffent d’une toque de boulanger la veille pour vous guillotiner le lendemain. Je laissai néanmoins incarcérer au Temple ce malheureux monarque avec sa famille, le tableau en était trop célèbre, mais…

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“Marie-Antoinette lit les mails haineux qu’elle a reçus” ~ par Eleanor Morton

17 vendredi Déc 2021

Posted by Claude Guillon in Vidéothèque

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Eleanor Morton, Marie-Antoinette

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Bon anniversaire M. Bouquet !

07 dimanche Nov 2021

Posted by Claude Guillon in «Annonces», «Documents»

≈ Commentaires fermés sur Bon anniversaire M. Bouquet !

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Jean Anouilh, Marie-Antoinette, Michel Bouquet, Paul Chopelin, Robespierre, Stellio Lorenzi, Théâtre

Comme je le dis souvent, l’avantage d’être ignorant est qu’on ne cesse d’apprendre… Lisant un message posté par Paul Chopelin sur Twitter à propos des 96 automnes de Michel Bouquet (né un 6 novembre), je découvre que celui-ci a joué Robespierre à plusieurs reprises, et notamment dans une pièce d’Anouilh, dont le titre m’était vaguement familier, mais dont j’ignorais tout du contenu.

La rencontre entre Bouquet et Robespierre a lieu très tôt, et le comédien en garde un vif souvenir (ci-après interview dans L’Express du 11 avril 2019).

Puis, c’est La mort de Marie-Antoinette dans une émission de la série «La caméra explore le temps» de Stellio Lorenzi (1958), pour ce comédien qui se définit avec malice tantôt comme «un anarchiste calme» tantôt comme «un terroriste du théâtre».

Enfin, Michel Bouquet incarne Robespierre dans la pièce d’Anouilh Pauvre Bitos. Il parle longuement et de la pièce et du rôle dans cette archive INA que je vous invite à visionner.

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Portrait de Lise Cardon, mère de Madame Campan

19 mercredi Mai 2021

Posted by Claude Guillon in «Documents»

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Adolf-Ulrich Wertmüller, Lise Cardon, Marie-Antoinette, Mme Campan, Peinture

Adolf Ulrich WERTMÜLLER (Stockholm 1751-Wilmington, USA 1811)

Portrait de Lise Cardon, mère de madame Campan

Toile ovale, signée à gauche : «Wertmüller . S / à Paris 1785.»

(Accidents, soulèvements et manques.)

Cadre en bois et stuc doré d’époque Louis XVI

Haut. : 65 cm ; Larg. : 54 cm

Fille du receveur des domaines du prince de Chimay et d’une irlandaise, Marie-Anne-Louise dite Lise Cardon épousa en 1752 Edme Genet qui allait devenir quelques mois plus tard secrétaire interprète aux Affaires Étrangères.

Henriette Genet (Madame Campan), leur fille aînée, sera lectrice des filles de Louis XV, femme de chambre de Marie-Antoinette puis directrice de la maison d’éducation de la Légion d’honneur. Elle laissa à la postérité des Mémoires dépeignant une fresque passionnante de la vie de la Cour à la fin de l’Ancien régime.

Edmé Genet et Lise Cardon furent également les parents d’Edmond Genet (1763-1834) qui devait marquer l’histoire en devenant le premier ambassadeur de France aux États-Unis durant la Révolution française (1793).

Lise Cardon est ici portraiturée par Adolf-Ulrich Wertmüller, peintre de la bourgeoisie d’affaires bordelaise appartenant au groupe prometteur des artistes suédois en France, aux côtés de son oncle Alexandre Roslin, plus spécialement actif à Paris, et de Pehr-Eberhard Cogell, installé à Lyon.

Peintre de la cour de Suède et membre de l’Académie des Beaux-Arts suédoise, Adolf Ulrich Wertmüller est le fils du pharmacien et médecin de la Cour Alexandre Wertmüller. Il compte parmi ses plus prestigieux modèles la reine Marie-Antoinette dont il a réalisé un portrait en pied accompagnée de ses enfants dans le parc de Trianon (Salon de 1785) et le président George Washington (1795).

La famille de Lise Cardon commanda à Wertmüller d’autres portraits, notamment ceux de la seconde fille du couple, Adélaide-Henriette Auguiè en laitière (1787) et de leur petit-fils Henri Bertholet-Campan avec son chien (1786).

En vente ICI.

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“Femme & folie sous l’Ancien Régime” ~ colloque de la Société internationale pour l’étude des femmes de l’Ancien Régime (SIÉFAR)

24 mercredi Fév 2021

Posted by Claude Guillon in «Annonces»

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Amirpasha Tavakkoli, Ancien Régime, Astrée Ruciak, Aurélie Bonnefoy-Lucheri, Éléna Guillemard, Élisabeth Lacombe, Éva Yampolsky, Bénédicte de Maumigny-Garban, Bernd Renner, Claudine Nédelec, Gabriel Bounin, Germaine de Staël, Ghislain Tranié, Jean-Baptiste Nougaret, Judith Le Blanc, Laurence Sieuzac, Madeleine de Scudéry, Marianne Closson, Marie-Antoinette, Marjorie Charbonneau, Molière, Nymphomanie, Sacha Grangean, Sarah Dumortier, SIÉFAR, Stéphanie Genand, Théroigne de Méricourt, Theresa Varney Kennedy

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“Corrompue et corruptrice : Marie-Antoinette dans les libelles révolutionnaires” ~ par Victoria Murano

19 lundi Oct 2020

Posted by Claude Guillon in Littérature “grise”

≈ Commentaires fermés sur “Corrompue et corruptrice : Marie-Antoinette dans les libelles révolutionnaires” ~ par Victoria Murano

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«Sexualité», Marie-Antoinette, Pamphlets, Rapports sociaux de sexe, Victoria Murano

Je donne ci-dessous les premiers paragraphes d’un mémoire rédigé par Victoria Murano au Collège Bryn Mawr, une université réservée aux femmes, fondée en 1885 et située à Bryn Mawr, en Pennsylvanie, à une dizaine de kilomètres de Philadelphie.

Pour lire et·ou télécharger l’intégralité du texte, c’est ICI.

« Tous les crimes avant & depuis la Révolution, sont ceux de Marie-Antoinette. » (Révolutions de Paris, 1793)

Pendant la Révolution Française, les révolutionnaires s’étaient donnés pour but de tuer un monstre. Ce monstre ressemblait à une «harpie femelle», à une «panthère autrichienne» et à un vampire assoiffé du sang des Français qu’il abusait et haïssait. Il n’était pas seulement malfaisant, mais il montrait un manque absolu de décence et de moralité: il était débauché même au point de commettre les crimes de l’adultère et de l’inceste. Il gâchait les fonds de la France et il n’en montrait jamais de remords. Il savourait les souffrances des Français et garantissait la ruine de la république qu’ils s’efforçaient de bâtir. Mais surtout, ce monstre était méprisable à cause de son statut privilégié dans l’Ancien Régime: c’était la reine de France, représentant le système injuste où les riches profitaient de leur richesse pendant que le reste du peuple mourait de faim. Marie-Antoinette était ce monstre, ou du moins elle était représentée ainsi dans des pamphlets contemporains. Bien qu’elle ne fût pas un monstre au sens physique, c’étaient ces accusations, et la mythification de sa personne, qui ont amené sa diffamation et, finalement, son exécution en octobre 1793.

Neuf mois après l’exécution de son mari Louis XVI, celle de Marie-Antoinette était la culmination d’une longue histoire d’accusations pamphlétaires de sa corruption et de sa criminalité. Louis XVI était aussi souvent représenté comme un « monstre » – suite à son infâme fuite à Varennes en 1791, le républicain radical Jean-Paul Marat a écrit ces lignes dans son journal L’ami du peuple: «La soif du pouvoir absolu qui dévore son âme le rendra bientôt assassin féroce, bientôt il nagera dans le sang de ses concitoyens qui refuseront de soumettre à son joug tyrannique.» Mais Louis XVI était méprisé – et enfin jugé – pour ses crimes politiques: parce qu’il était roi, il était déjà un monstre. Marie-Antoinette, dont la seule occupation était d’être la femme du roi et la mère de leurs enfants, était donc attaquée pour des raisons différentes de son mari. Alors qu’on condamnait Louis pour sa politique, on condamnait donc Marie-Antoinette généralement pour son immoralité et sa sexualité, devenues ce que Lynn Hunt appelle des «réfractions de la littérature pornographique.» De plus, la reine était depuis longtemps la cible d’un grand nombre de libelles fondés sur les angoisses contemporaines à propos de son influence sur la politique française. Ces libelles, souvent pornographiques, avaient comme but de discréditer la reine en se moquant d’elle. Ils ont fluctué au fil du temps dans l’Ancien Régime, mais avec le début de la Révolution Française en 1789 est venue une pluie de pamphlets qui l’ont attaquée violemment et sans interruption. Ces pamphlets sont généralement définis par un accès intime à son corps, exposé aux yeux du public. C’est un phénomène que Chantal Thomas appelle une «prostitution généralisée» de son corps, rendu répugnant à cause de ses origines royales.

Les attaques pamphlétaires contre la reine ont couvert un spectre d’accusations allant des accusations les plus crédibles, comme des liaisons extraconjugales, aux accusations les plus scandaleuses, comme l’inceste avec ses propres enfants. Malgré cette variation dans les accusations, il était nécessaire qu’elles fussent fondées sur quelque part de vérité. C’est ce que Chantal Thomas, en citant Roland Barthes, appelle la création d’un mythe, défini comme ce qui «abolit la complexité des actes humains.» Les mythes sont donc simplifiés pour qu’on puisse mieux s’en souvenir: Jacques Revel appelle le même phénomène une «caricature», où les personnages comme Marie-Antoinette et Louis XVI sont réduits à des traits simples pour que l’identification soit facile. En fait, Revel avance l’argument que c’est cette qualité de la caricature qui a créé un genre littéraire dans lequel les écrits ont emprunté des thèmes les uns aux autres jusqu’à ce qu’ils fassent un lexique des références communément acceptées.» C’est donc cette répétition qui a aidé à consolider ce mythe. La reine, par exemple, était identifiable par son hypersexualité et par sa méchanceté; et le roi, par son alcoolisme et par son imbécilité. Ils se sont ainsi transformés en ces qualités aux yeux des lecteurs, des idées évidemment très simplifiées par rapport aux individus complexes qu’ils étaient.

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Actualités des Archives nationales

25 jeudi Juin 2020

Posted by Claude Guillon in «Conditions matérielles de la recherche»

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Archives nationales, Axel Fersen, Convention nationale, Marie-Antoinette

Pour consulter l’intégralité de la livraison de Mémoire d’avenir.

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“Qu’on leur donne…”

25 mercredi Mar 2020

Posted by Claude Guillon in «Usages militants de la Révolution», Cartes postales

≈ Commentaires fermés sur “Qu’on leur donne…”

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Brioche, Marie-Antoinette

Trouvé sur le fil Twitter de Marie la Nuisance.

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Journées «Écritures masquées/Écritures révélées: la correspondance de Marie-Antoinette aux rayons X»

18 mardi Fév 2020

Posted by Claude Guillon in «Annonces»

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Axel Fersen, Marie-Antoinette

Les journées des 26 et 27 mars vont venir clôturer le projet de recherche initié autour du décryptage des lettres échangées entre la reine Marie-Antoinette et Axel Fersen, rendre compte des résultats obtenus et les mettre en perspective sur le plan national ou international.

Pendant une année, entre fin juin 1791 et fin juin 1792, alors que la famille royale est en résidence surveillée aux Tuileries, la reine Marie-Antoinette et le comte de Fersen ont entretenu une correspondance secrète, dont une partie est conservée depuis 1982 aux Archives Nationales. Si ces lettres ont pour la plupart pu être déchiffrées, le texte en est cependant incomplet car il a été en partie censuré au moyen d’un caviardage recouvrant l’écriture et la rendant illisible.

Le projet de recherche REX (Recherches sur l’extraction et l’exploitation des tracés sous-jacents dans les manuscrits anciens : application aux lettres de Marie-Antoinette) a autant pour objectif de révéler la teneur du texte original des passages caviardés que d’établir une grille critique des techniques permettant de séparer des encres de la fin du XVIIIe siècle-début du XIXe siècle sans porter atteinte à l’intégrité de l’original. Il s’agit d’un projet mené par des chercheurs du Centre de Recherche sur la Conservation (CRC) en collaboration avec les Archives Nationales et le laboratoire Dynamiques Patrimoniales et Culturelles (DYPAC) et soutenu par la Fondation des Sciences du Patrimoine.

Ces deux journées viennent clôturer ce projet de recherche et visent d’une part, à rendre compte des résultats obtenus au travers du regard des scientifiques et des historiens et d’autre part à les mettre en perspective en les confrontant aux travaux menés par des chercheurs reconnus sur le plan national ou international autour de différentes thématiques en lien avec cette étude. Notamment, d’un point de vue historique, l’objectif sera de réintégrer ces lettres de Marie-Antoinette dans un corpus plus vaste – celui de sa correspondance, des échanges épistolaires princiers et des pratiques d’écriture de la fin du XVIIIe siècle –  afin de mettre à l’épreuve la singularité de ce discours. D’un point de vue des sciences analytiques, les communications seront consacrées aux techniques d’imagerie scientifiques permettant la lecture d’écrits effacés ou non lisibles (amélioration de la lisibilité de manuscrits endommagés, palimpsestes…). Pour clore ces journées, un dialogue interdisciplinaire autour de la lecture des manuscrits anciens sera proposé, afin de réfléchir aux enjeux épistémologiques et juridiques qu’ouvre la possibilité de révéler des tracés sous-jacents.

Ces journées d’étude, ouvertes à tous, auront lieu le jeudi 26 mars à l’amphithéâtre des Archives Nationales, Pierrefitte-sur-Seine et le vendredi 27 mars 2020 à l’auditorium de la grande galerie de l’Évolution, Paris. Les communications seront données en français et/ou en anglais.

Renseignements et inscription (inscription gratuite mais obligatoire, dans les limites des places disponibles)

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