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LA RÉVOLUTION ET NOUS

~ le blogue historien de Claude Guillon

LA  RÉVOLUTION  ET  NOUS

Archives de Tag: Éducation

“Le maître d’école du village au temps des Lumières et de la Révolution” ~ par Côme Simien

19 samedi Nov 2022

Posted by Claude Guillon in «Annonces», «Bibliothèque»

≈ Commentaires fermés sur “Le maître d’école du village au temps des Lumières et de la Révolution” ~ par Côme Simien

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Éducation, Côme Simien

Pour paraître en février.

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“Livre d’arithmétique fait par moy Elisabeth Lion” (1794)

15 mardi Juin 2021

Posted by Claude Guillon in «Documents»

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Éducation, Élisabeth Lion, Bonnet phrygien, Franc-Maçonnerie, Mathématiques

Dans le catalogue concocté par Les Bibliophiles avisés, consultable ici-même, un beau manuscrit rédigé et illustré par une jeune femme pendant la Révolution (octobre 1794). Le texte a été enrichi par Élisabeth Lion  d’illustrations reprenant des thèmes révolutionnaires et maçonniques.

Capture d’écran 2021-06-15 à 18.40.11

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“L’obélisque et les philosophes ou Comment l’Éducation Nationale a éteint les Lumières en classe” ~ par Nathalie Alzas

25 dimanche Oct 2020

Posted by Claude Guillon in «Articles»

≈ Commentaires fermés sur “L’obélisque et les philosophes ou Comment l’Éducation Nationale a éteint les Lumières en classe” ~ par Nathalie Alzas

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Éducation, Lumières, Nathalie Alzas

Je reproduis ci-dessous les trois premiers paragraphes du texte de Nathalie Alzas, dont on pourra lire l’intégralité sur le site Révolution française.net.

Les rentrées 2019-2020 des lycées, en France, sont marquées par la mise en place d’une réforme de vaste ampleur, qui touche l’ensemble des programmes. Comme toujours, ce genre de micro-événement suscite son lot de controverses, notamment en histoire, matière donnant traditionnellement lieu à de multiples débats. Mais dans une Éducation Nationale dont les réformes s’empilent, depuis des décennies, comme autant de couches de crème pâtissière sur un mauvais millefeuille, l’évocation d’un tel sujet s’apparenterait à un exercice particulièrement vain. L’observateur blasé n’y rencontre que des figures connues, débats éphémères d’un jeu de rôle médiatique. Parler d’ailleurs de «nouveaux» programmes pourrait laisser sceptique, tant le recyclage d’anciennes notions semble permanent (cf., par exemple, la réapparition de «La Méditerranée médiévale: espace d’échanges et de conflits» en Seconde). Pourtant, la lecture des dits programmes est souvent chose intéressante, tant elle nous amène, non pas à la découverte de l’histoire des temps passés, mais à un éclairage sur les temps présents. Malgré l’impression d’immobilisme évoquée plus haut, les programmes, et les manuels scolaires qui les interprètent, ont toujours été, en effet, très influencés par les évolutions idéologiques de leur époque. Les considérer permet d’aller au-delà des déclarations d’intention des politiques ou des idées reçues. Songeons, par exemple, aux travaux qui ont montré que sous la IIIe République, loin d’un «récit national» univoque, l’école primaire avait enregistré profondément le choc traumatique de la Première Guerre Mondiale. La polémique récente sur la disparition, en classe de Première, de la bataille de Verdun et son remplacement, en quelque sorte, par la bataille de la Somme, pour l’année 1916, dans le traitement de la Première Guerre Mondiale, est exemplaire à cet égard. Certains y ont vu la prééminence d’un discours victimaire, réduisant les soldats à des agents passifs d’un conflit absurde qui les dépassaient, en lieu et place d’une commémoration célébrant le courage des «poilus». Dans la postmodernité des débuts du XXIe siècle, un jugement moral, pour ne pas dire moralisateur, dominerait les programmes, plutôt qu’une perspective historique.

La disparition

Mais l’essentiel n’est pas là. En effet, les programmes d’histoire des lycées de 2019-2020 constitueraient un moment important car ils dévoilent une rupture majeure au niveau idéologique et sociétal par rapport aux époques qui les ont précédés. Et, comme souvent, ce n’est pas tant ce qui est dit qui est le plus significatif, que ce qui disparait. Il existe, en effet, un phénomène – certes, la chose ne surgit pas ex abrupto, elle est là, présente, agissante, depuis plusieurs années – un phénomène qui est donc révélé au grand jour, de façon si évidente qu’il est devenu invisible aux yeux des contemporains. Cet événement considérable, pour un observateur, fait irrésistiblement penser à une nouvelle de Pierre Boulle, L’enlèvement de l’obélisque. L’auteur de La Planète des singes, imagine, dans un bref récit, la disparition inexplicable de l’obélisque de la place de la Concorde. Cet enlèvement passe inaperçu de tous, autorités comme simples citoyens, jusqu’au moment où un visiteur inopportun, un touriste, la met en évidence. A force de voir le monument, plus personne n’y faisait attention. Lorsqu’il disparait, nul ne peut s’en rendre compte, si ce n’est le seul individu qui s’y intéresse encore. Les membres du Conseil National des Programmes, à l’instar du parisien affairé, lui, trottant sur la place de la Concorde, eux, se dépensant pour boucler en urgence des programmes concoctés hâtivement, ne perçoivent pas ce qui ne revêt plus d’importance à leurs yeux, ce qui n’a plus aucune valeur. Le temps, l’habitude, la force des préjugés, les valeurs dominantes, érodent aussi sûrement les principes que la pollution un monument. D’ailleurs, cette disparition, pour les gouvernants, les enseignants, les simples citoyens, doit être une broutille, quelque chose qui fut longtemps conservé par inertie, et qui cependant ne représentait plus grand-chose. Un rien, donc : Les Lumières. Qui a vu leur disparition, effective, éliminés de la transmission historique par la République française au début du XXIe siècle?

La substitution

Arrivés ici, on sent poindre des objections: mais non, elles sont là, dans les programmes. Le «chapitre I du thème 4» du programme de Seconde ne les aborde-t-elle pas longuement? Le problème réside dans le fait que ces «Lumières»-là ne correspondent pas à celles que les Français apprirent à connaitre. Le chapitre en question vise, en effet, «à montrer le rôle capital de l’esprit scientifique de l’Europe des XVIIe et XVIIIe siècle». «L’essor de l’esprit scientifique » se poursuit par le « rôle des physiocrates (…) l’essor (…) de nouvelles technologies aux origines de la révolution industrielle». La lecture des programmes, comme des manuels qui s’en font l’écho, donne une curieuse impression, qu’il est bien tentant de qualifier de révisionnisme historique.

Pour lever l’accusation de propos exagérés et injustifiés, considérons les choses de plus près, à partir d’un ouvrage clef des Lumières, L’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert. Si l’on suit le programme, l’œuvre est considérée comme un prolongement de « l’essor scientifique » développé au XVIIIe siècle et «sa diffusion» et «sa propagation» au siècle suivant. Autrement dit, dans cette perspective, l’Encyclopédie est un livre scientifique, avec des articles de mathématiques, de sciences naturelles, physiques, astronomiques, et seulement cela. Les autres aspects de l’ouvrage, ce fer de lance de la philosophie des Lumières sont absents. Il n’y plus de politique dans l’Encyclopédie, il n’y a plus de contestation de la monarchie absolue, il n’y a plus de contestation de l’intolérance religieuse. Le traitement, par les manuels, des auteurs, accentue le phénomène. En effet, pendant des siècles, évoquer l’Encyclopédie, c’était avant tout lire Diderot, étudier ses articles (cf. «autorité politique»), qui semblaient résumer l’audace des Lumières, leur apport à la Liberté et à l’Égalité parmi les Hommes: le refus d’un ordre théologico-politique, le rejet de l’assignation sociale par la naissance, etc. Bref, longtemps, L’Encyclopédie de D’Alembert et de Diderot apparut comme l’ouvrage majeur où s’énoncèrent des libertés politiques, civiques, interdites au Français d’alors. Cela n’est plus le cas aujourd’hui. Prenons, par exemple, le Manuel Seconde, sous la direction de D. Colon: D’Alembert a droit à une des rares notices biographiques de l’ouvrage, tandis que Diderot n’est cité qu’incidemment. L’élève ne pourra voir dans le mot « Diderot » qu’un terme vidé de sens, une sorte de sous-titre inutile à L’Encyclopédie. Certes, on ne veut pas ici méconnaitre l’envergure d’un grand mathématicien du XVIIIe siècle, mais, tel le touriste de la place de la Concorde, on ne peut s’empêcher de ressentir un manque : mais où est passé Diderot? Est-il devenu trop subversif pour la France des années 2019-2020? A partir de ce moment, les lycéens pourront désormais ignorer qui était Rousseau, Montesquieu, Diderot et autres. Mais, heureusement, les lycéens pourront étudier les grands hommes consacrés par le IIIe millénaire naissant : en classe de Seconde, «Thomas Newcomen» et «sa machine à vapeur pour pomper l’eau dans les mines», en Première «Les frères Pereire acteurs de la transformation économique», «Le Creusot et la famille Schneider». À chaque époque ses maîtres à penser.

Nathalie Alzas a publié des articles et un livre La liberté ou la mort. L’effort de guerre dans l’Hérault pendant la Révolution.

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“Une histoire pour les citoyens. Étude franco-allemande (1760-1800) ~ par Pauline Pujo

25 samedi Jan 2020

Posted by Claude Guillon in «Annonces», «Bibliothèque»

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Éducation, Pauline Pujo

Pour paraître incessamment.

En se penchant sur les réécritures de l’histoire pour le citoyen dans l’espace germanique et la France des Lumières et de la Révolution, ce livre apporte un regard nouveau et distancié sur les usages publics de l’histoire aujourd’hui, en France en particulier où le débat autour du roman national reste vif. La première partie de l’ouvrage, consacrée à l’exemplarité d’une histoire illustrée de gravures qui ont durablement marqué les représentations du passé, revisite la question des grands hommes, reproduit, traduit et analyse la circulation d’exemples édifiants entre les deux espaces.

La deuxième partie traite d’un mode de représentation pédagogique de l’histoire qui suscitait, et suscite toujours, la fascination tout en posant un défi de méthode : l’usage pédagogique d’un tableau permettant de saisir d’un seul coup d’œil toute l’histoire d’un peuple voire de l’humanité tout entière, et d’en tirer des leçons politiques. L’idée, encore structurante aujourd’hui, d’un modèle politique ou pédagogique allemand ou français d’une écriture de l’histoire couplée, ou non, à la géographie est examinée ici au prisme des contextes précis où elle a été pensée.

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« Les causes profondes de la Révolution française” ~ Cahiers de Contre-Enseignement Prolétarien (1932)

17 vendredi Jan 2020

Posted by Claude Guillon in «Bibliothèque», «Documents»

≈ Commentaires fermés sur « Les causes profondes de la Révolution française” ~ Cahiers de Contre-Enseignement Prolétarien (1932)

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Albert Mathiez, Éducation, Jean Bruhat, Joseph Boyer, Karl Kautsky, Lutte des classes, Marie-Cécile Boujut, Paul Bouthonnier

Les Cahiers de Contre-Enseignement Prolétarien, édités par des enseignants et militants membres du parti communiste voulaient substituer « à l’École officielle du mensonge bourgeois, l’École révolutionnaire de la vérité prolétarienne ».

Selon Marie-Cécile Boujut, ils furent dirigés par Joseph Boyer qui fut pour cela traduit devant le conseil départemental de l’enseignement primaire de l’Allier[1]. Le responsable de publication indiqué en p. 2, Paul Bouthonnier (1885-1957) devint après le Congrès de Tours (1920) secrétaire de la fédération du parti de Dordogne puis membre du Comité Central de 1926 à 1929; il sera secrétaire de l’Université ouvrière du parti en 1936.

Dans ses souvenirs, Georges Cogniot affirme que le tirage atteignit 5 000 exemplaires par livraison (en principe mensuelle[2]).

Dans les siens, Jean Bruhat, auteur par ailleurs de nombreux articles sur la Révolution française, évoque son activité autour des Cahiers [3]. Il ne précise pas s’il a travaillé au numéro consacré aux causes profondes de la Révolution, que je reproduis ci-après. D’après les témoignages que j’ai consultés, un numéro était, la plupart du temps, confié à un auteur (même s’il devait être relu et·ou corrigé par d’autres).

Si le ou les auteurs n’évitent pas toujours – dans leur souci de faire briller la «vérité prolétarienne» – de tomber dans l’idéologie balourde, le texte n’est pas dépourvu d’intérêt, sans parler du fait qu’il est emblématique d’une tentative de contre-culture, et en l’espèce de contre-histoire, diffusée de manière à pouvoir toucher un public ouvrier.

On notera que dans le corps de la brochure, Mathiez et Kautsky sont les auteurs les plus souvent convoqués.

On peut consulter à cette adresse le texte d’un autre numéro des Cahiers, intitulé Le Chauvinisme linguistique.

J’ai numérisé l’intégralité du Cahier, y compris une discussion sur la Révolution espagnole qui ne manque pas d’intérêt.

______________________________

[1] Lire en communiste, PUR, 2010, p. 62.

[2] Parti pris, t. 1, Éditions sociales, 1976.

[3] Il n’est jamais trop tard, Albin Michel, 1983.

Cliquez sur les images pour les AGRANDIR.

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Trente ans depuis la mort de DANIEL GUÉRIN ~ Hommages au militant, au théoricien, à l’historien, au vulgarisateur et à l’ami! ~ Comment il inspire toujours réflexions, combats et recherches…

01 dimanche Avr 2018

Posted by Claude Guillon in «Annonces»

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Anarchisme, Éditions Libertalia, Éducation, Daniel Guérin, David Berry, Démocratie directe, Enragé·e·s, Homosexualité, Laurent Muhleisen, Lutte des classes, Nicolas Norrito, Patrice Spadoni

Les ami·e·s, la famille, les organisations militantes et des éditeurs lié·e·s à Daniel Guérin s’associent pour organiser, le samedi 7 avril 2018, une journée spéciale avec débats, vente de livres, projection de films, présentation de projets éditoriaux et de recherches universitaires.

La journée s’organise autours de plusieurs thèmes et formats :

• 4 débats thématiques

. Sexualité
. Communisme libertaire
. Daniel Guérin historien ?
. Décolonisation

• Édition

Des éditeurs d’ouvrages de Daniel Guérin présenteront et proposeront à la vente leurs livres. Des projets de réédition seront discutés avec tous les participants de l’événement.

• Témoins

Les personnes ayant connu Daniel Guérin (amis, militants, famille) évoqueront des aspects personnels peu connus. David Berry, venu spécialement d’Angleterre, évoquera ses travaux biographiques.

Une collection de photos des archives familiales, montrant Daniel Guérin du berceau aux derniers combats militants, sera présentée pour la première fois au public.

• Cinéma

Le film de Patrice Spadoni et Laurent Muhleisen «Daniel Guérin (1904-1988), combats dans le siècle» sera projeté dans la soirée, de même que des extraits d’autres films sur Guérin et des documents filmés inédits.

L’ÉVÉNEMENT SE TIENDRA AU

CAFÉ-RESTAURANT «LE LIEU-DIT», 6

RUE SORBIER PARIS 20e (M°

Ménilmontant).

. 13h30 – Début de l’événement
. 13h45 – Débat : «Sexualité : du secret au pamphlet et au coming out».
. 14h45 – Débat : «Communisme libertaire, une «recherche» inachevée».
. 16h – Pause avec témoignages, photos, livres
. 16h30 – Débat : «Daniel Guérin historien ?»            Avec Nicolas Norrito (Éditions Libertalia) & Claude Guillon, préfacier de Bourgeois et bras-nus.                    Retour sur la controverse autour de La Lutte des classes sous la Première république.
. 18h – Débat : «Daniel Guérin et la décolonisation».
. 19h – Apéro et dîner
. 21h – Projection du film Combats dans le siècle

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«Les femmes à la conquête des sciences» ~ Journée d’études de l’association Mnémosyne, le 27 janvier

09 mardi Jan 2018

Posted by Claude Guillon in «Annonces»

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Association Mnémosyne, Éducation, Féminisme

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“La Femme nouvelle. Genre, éducation, Révolution (1789-1830)”, une conférence et un livre de Caroline Fayolle

23 samedi Déc 2017

Posted by Claude Guillon in «Bibliothèque», Vidéothèque

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Éducation, « Théorie du genre », Bernard Gainot, Caroline Fayolle, Michèle Riot-Sarcey

À l’occasion de la parution du livre tiré de sa thèse, aux éditions du CTHS, Caroline Fayolle a donné hier 22 décembre à l’École nationale des chartes une intéressante conférence, aussitôt mise en ligne.

Vous pouvez cliquer sur l’image pour l’AGRANDIR.

479 pages, 18 €. Préface de Michèle Riot-Sarcey, postface de Bernard Gainot.

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Contre les “anthropophages” d’hier et d’aujourd’hui

06 jeudi Juil 2017

Posted by Claude Guillon in «Articles», «Usages militants de la Révolution», Cartes postales

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Éducation, Cahiers de doléances, Champagney, Esclavage, Réfugié(e)s

L’ami Éric m’a offert une carte postale portant une pétition pour l’accueil des réfugié(e)s.

Relativement banal, me direz-vous (encore que!) et surtout sans rapport direct avec l’objet principal de ce blogue.

Or il se trouve que le texte de cette pétition est, comme indiquée au recto, «librement adapté du vœu des habitants de Champagney» (Haute-Saône), émis sous le numéro 29 dans le cahier de doléances qu’ils rédigent en mars 1789.

On remarquera que le texte de 1789 retourne contre le régime colonial l’épithète «anthropophage» par quoi l’on a souvent qualifié les supposés «sauvages». Les pétitionnaires d’aujourd’hui ont préféré le terme «inhumain».

Les habitants et communauté de Champagney ne peuvent penser aux maux que souffrent les Nègres dans les colonies, sans avoir le cœur pénétré de la plus vive douleur, en se représentant leurs Semblables, unis encore à eux par le double lien de la Religion, être traités plus durement que ne le sont les bêtes de somme.

Ils ne peuvent se persuader qu’on puisse faire usage des productions desdites colonies, si l’on faisait réflexion qu’elles ont été arrosées du sang de leurs Semblables : Ils craignent avec raison que les générations futures, plus éclairées et plus philosophes, n’accusent les Français de ce siècle d’avoir été anthropophages, ce qui contraste avec le nom de Français et plus encore celui de Chrétien.

C’est pourquoi, leur religion leur dicte de supplier très humblement Sa Majesté de concerter les moyens pour de ces esclaves faire des sujets utiles au roy et à la patrie.

Le souvenir de cette particularité, non pas locale mais tout au contraire universaliste, a sans doute déterminé la municipalité de Champagney à créer en 1971 un musée intitulé Maison de la Négritude et des Droits de l’Homme.

On peut télécharger ici un document au format pdf qui présente ce musée.

Ajoutons que cette entreprise pédagogique ne concerne pas uniquement la traite au XVIIIe mais également l’esclavage moderne.

On peut cliquer sur les illustrations pour les AGRANDIR.

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Pauvre de Moix ! Vive nous-autres !

22 lundi Mai 2017

Posted by Claude Guillon in «Bêtisier», «D'une révolution l'autre»

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Aurélie Carrier, Éditions Libertalia, Éducation, Commune de 1871, Gustave Lefrançais, Lutte des classes, Pétroleuses, Robespierre, Terreur, Yann Moix

M. Yann Moix, romancier et chroniqueur télévisuel, a répondu à la proposition de l’hebdomadaire Marianne d’adresser une lettre au nouveau président de la République, M. Macron (d’ailleurs nostalgique du régime monarchique).

Il vous faudra méditer ceci : la France de 1789, comme celle de 1830, n’a rien contre les monarques institutionnels et institutionnalisés ; la France de 1789, comme celle de 1830, comme celle de 1848, est gourmande de politique et de droit. Mais méfiez-vous, monsieur le Président, de la France en colère, j’allais dire : de la France-colère. Celle de 1793 ; celle de 1871. Elle n’est pas légaliste, elle est haineuse ; elle prône l’égalité au bout d’une pique et n’aime pas perdre la face. Elle n’est pas le peuple, elle est la foule. Elle n’est pas la démocratie, elle est l’ochlocratie[1]. Cette France ne vous fera pas le moindre cadeau. […]

France pleine de rancœur, ce qu’on peut évidemment comprendre, mais dont on ne saurait excuser la violence quand elle met le feu aux agents de police et de gendarmerie. Puissiez-vous être le premier président, depuis de Gaulle, à n’avoir point peur de la rue ; à ne pas vous laisser mener par les diatribes des meneurs, par les huées des sans-culottes qui râlent et grognent, et plongent, ricanant, hurlant, le pays dans un chaos satisfait, souhaité, voulu. Nous savons bien que cette France souffre : mais, si vous acceptez son message, souvent légitime, nous vous implorons de ne plus supporter ses méthodes. Cette France de la foule n’est pas la France du peuple : le peuple qu’elle prétend incarner, est pris en otage par elle. Un peu comme, sous la Commune, l’immense majorité des Parisiens était prise en otage par la folie rouge.

Pourquoi nous intéresser à ce texte dans la colonne de La Révolution et nous ? D’abord parce que son auteur y parle de la Révolution française et des révolutions du XIXe siècle. M. Moix semble féru d’histoire ; du moins est-ce le reflet qu’il distingue dans le miroir de sa salle de bains…

Ensuite parce que M. Moix ne se contente pas de parler du passé, mais exprime des souhaits très précis qui concernent le présent et la manière dont des gens comme moi pourraient être empêchés – définitivement – d’en modifier le cours.

À lire M. Moix, on se prend à imaginer qu’il a servi de plume à Nicolas Sarkozy, tant on retrouve – mot pour mot, poncif pour poncif, mensonge pour mensonge – le même discours de la haine bourgeoise pour le peuple, la foule, celles et ceux qui ont fait l’histoire avec leurs corps. Hélas ! Mesdames et Messieurs : l’Histoire sent la sueur, le sang et la merde. Vos réseaux d’égouts, vos déodorants et votre pseudo bon sens n’y peuvent rien changer.

Comme M. Moix et tous les ignorants avec lui le savent de source sûre, il y a les « bonnes » révolutions – « 1789 », 1830, 1848 – et les « mauvaises » : « 1793 » et 1871. Mettre entre guillemets les millésimes 1789 ou 1793 peut paraître étrange ; et ça l’est en effet. Mais les « amateurs d’histoire » comme M. Moix croient qu’il existe une « révolution de 1789 », plus ou moins admirable, au moins acceptable, hélas suivie d’épisodes navrants et tragiques, comme « 1793 ».

Cette absurde crétinerie historique a si bien imprégné, sinon la société au moins ceux qui l’endorment quotidiennement, que j’ai précisément entendu ce jour (sur France info), un « journaliste[2] » – il interrogeait une invitée sur l’abrogation du délit de blasphème – dire dans le cours tranquille d’une phrase : « En 1791, donc deux ans après la Révolution française ». Or s’il y a discussion entre historien(ne)s pour fixer le terme de la « Révolution », personne ne mettra en doute qu’en 1791 elle va son train ! Entre autres au pas des chevaux du carrosse qui emporte la famille royale vers les frontières, et qui sera arrêté à Varennes…

Moix oppose la France de 1789-1830-1848, « gourmande de droit » à celle de 1793-1871, qui – elle – « n’est pas légaliste ». Pittoresque salmigondis de saloperie intellectuelle et de contrevérités historiques.

En effet, si l’on peut bien dire (pourquoi pas ?) que la France de 1789 est « gourmande de droit », il importe de préciser que cet appétit se satisfait au détriment de la loi d’Ancien Régime.

Et si l’on est certain que sans la violence des piques, la République n’aurait pas été proclamée (en tout cas pas à ce moment), sans la démarche foncièrement illégaliste des députés du Tiers se décrétant eux-mêmes Assemblée nationale en 1789, la Révolution n’aurait pas commencé…

La nouvelle légalité, qui n’a d’existence qu’autant qu’elle résiste aux baïonnettes, ne s’institue que sur les ruines de l’ancienne.

Quant à opposer au droit (le bien), la haine, la colère et la violence (le mal), c’est un conte de fées ridicule à l’usage des étudiants de capacité en droit. Le Droit est le reflet des rapports sociaux, c’est-à-dire des rapports de classes ; le Droit est l’institutionnalisation de rapports de force. C’est de la violence mise en textes, certes, mais aussi en actes, pratiquée chaque jour par les différents tribunaux de la République.

Si je suivais la chronologie saute-mouton de M. Moix, je devrais déduire que les manifestants de 1848 étaient de « bons manifestants ». Cette révélation est troublante à plus d’un titre. En effet, les Quarante-huitards se sont fait tuer les armes à la main, sur des barricades et pas du tout dans des postures « légalistes ». Ce fut d’ailleurs l’occasion pour la République de tuer le plus grand nombre de travailleurs (elle récidivera au moment de la Commune).

Il ne suffit donc pas d’être du camp des « bons » pour échapper à la mitraille ! L’évocation de la foule-qui-n’est-pas-le peuple de 1871 vient en confirmation.

La France-colère, selon l’expression de M. Moix, a pour vocation de servir de cible aux gens d’arme. Robespierre notait dans ses carnets qu’il importait de colérer les sans-culottes, et de leur fournir des armes. M. Moix réclame, avec M. Thiers, qu’on les fusille !

Et il s’adresse logiquement pour ce faire à la plus haute autorité de l’État, le chef des armées. Notez d’ailleurs la discrète allusion à l’attitude du général-président en 1968, visitant le général Massu à Baden-Baden pour étudier l’éventualité d’une intervention de l’armée contre les travailleurs et les étudiants en grève…

Il n’y a pas de date pour l’ordure. Elle est de tout temps… Pourtant ! on ne peut se défendre d’un haut-le-cœur en lisant sous la plume de M. Moix : « Cette France de la foule n’est pas la France du peuple : le peuple qu’elle prétend incarner, est pris en otage par elle. Un peu comme, sous la Commune, l’immense majorité des Parisiens était prise en otage par la folie rouge. »

Ainsi l’immense majorité des Parisiens étaient favorables à céder Paris sans défense à la Prusse ? Admettons-le un instant. Ils avaient donc raison ! Raison d’être plus nombreux à être lâches ! Que nous révélera demain M. Moix sur l’ignoble oppression qu’une minorité de résistant(e)s – quelques « meneurs » et une poignée de « sans-culottes » attardés – a fait peser sur la France de Vichy ? …quand le « bon sens » (le même ! il n’y en a qu’un : c’est celui du commerce) commandait évidemment de faire affaire avec le Visiteur nazi, et de purger une bonne fois le pays des rouges, des francs-maçons et des juifs !

Oh ! Certes, concède M. Moix, il y a aussi des souffrances légitimes. Celle-ci sont dignes, c’est-à-dire silencieuses, et biodégradables en bulletins de vote.

Quiconque râle, grogne, ricane et hurle – voyez le classique portrait de la « bête humaine », autrement dit de l’ouvrier, employé ou chômeur – se signale comme cible légitime aux balles de défense énucléantes, aux grenades de désencerclement, aux gaz toxiques, aux canons à eau, aux matraques télescopiques, et demain aux chars.

Moix le veut. Moix y voit le seul salut du système capitaliste exploiteur du travail humain et réducteur de toute valeur humaine à celle de la marchandise et de l’argent.

Moix pisse comme nous pleurons sur les morts du 14 juillet et du 10 août, sur les morts de 1830 et de 1848, sur les pétroleuses et les moblots de 1871, sur les antifascistes de Barcelone et de la Libération de Paris. Il nous crache à la gueule et appelle le pouvoir à nous éliminer physiquement. Moix fait partie, avec M. Macron et quelques autres, d’une clique de gens à qui – comme il l’a bien compris – nous ne ferons pas le moindre cadeau.

PS 1. Je recommande, pour se rincer les yeux après la lecture de la prose du fusilleur Moix, la lecture de deux ouvrages : Souvenirs d’un révolutionnaire. De juin 1848 à la Commune, de Gustave Lefrançais (réédité à La Fabrique), & Le Grand Soir Voyage dans l’imaginaire révolutionnaire et libertaire de la Belle époque, d’Aurélie Carrier, récemment paru chez Libertalia.

PS 2. Je remercie Sébastien Fontenelle d’avoir attiré (sur le réseau Twitter) l’attention publique sur la tribune de Moix, et de m’avoir envoyé un scan du texte.

 Moix Yann (fusilleur).

_____________

[1] Gouvernement de la foule, de la populace. Terme péjoratif (Note de La Révolution et nous).

[2] Aussi médiocre soit l’estime dans laquelle on tient la plupart des membres de cette corporation, on ne peut raisonnablement attribuer le qualificatif une fois parvenu à ce degré insondable d’ignorance.

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