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“14 juillet. Destins d’une Révolution” ~ par Hervé Pauvert & Cécile Chicault
17 mardi Mai 2022
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17 mardi Mai 2022
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15 dimanche Mai 2022
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in≈ Commentaires fermés sur “Dictionnaire des Conventionnels 1792-1795”~ un monument à la pointe de la recherche
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Auguste Kuscinski, Convention nationale, Edna Lemay, François Delisle, Hervé Leuwers, Michel Biard, Philippe Bourdin
Dictionnaire des Conventionnels 1792-1795, sous la direction de Michel Biard, Philippe Bourdin et Hervé Leuwers. ISBN 978-2-84559-153-0, 2022, 265 x 210 mm, 2 volumes, xxxiv + 1310 pages, 13 illustrations, cartonné, 220€.
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De l’entrée en république, le 21 septembre 1792, jusqu’à l’amnistie qui espérait une nouvelle fois clore la Révolution, le 4 brumaire an IV (26 octobre 1795), quelque neuf cents hommes ont siégé sur les bancs de la Convention nationale. Ensemble, non sans de profondes divisions, ils ont élaboré les bases d’une constitution démocratique mort-née (juin 1793), établi un «gouvernement révolutionnaire» destiné à «fonder» la république en période de guerre extérieure et intérieure (octobre 1793), puis inventé une république des «meilleurs», celle du Directoire, par la Constitution de l’an III (août 1795).
Les hommes qui ont écrit l’histoire de ces trois années majeures demeuraient pour une partie d’entre eux méconnus. Depuis le Dictionnaire des Conventionnels de Kuscinski (1916), œuvre remarquable, mais inachevée et posthume, aucun travail d’ampleur n’avait permis d’examiner leurs parcours. Ces dernières années, les publications du Dictionnaire des Constituants (1991), puis du Dictionnaire des Législateurs (2007), sous la direction d’Edna Lemay, rendaient cette lacune plus visible encore. C’est pour la combler que ce Dictionnaire des Conventionnels, élaboré par une cinquantaine d’auteurs, a été conçu dans le cadre d’un projet financé par l’Agence nationale de la recherche; il retrace le parcours politique de ces fondateurs de la Première République, leurs missions dans les départements ou auprès des armées, leur travail dans les comités, leurs prises de position, leurs conflits et parfois leurs décès tragiques, en mettant les années 1792-1795 en perspective, par la présentation de leur cheminement, avant et après la Convention.
Tome I
Auteurs
Principales abréviations
Introduction
Repères chronologiques
Conventionnels Alard-Izoard
Tome II
Principales abréviations
Conventionnels Jac-Zangiacomi
Cartes
– 1. Les départements à l’époque de la Convention (Michel Biard et François Delisle)
– 2. Nombre de représentants attribués aux départements (Michel Biard et François Delisle)
– 3. Nombre de représentants ayant siégé (Michel Biard et François Delisle)
– 4. Conventionnels présents aux appels nominaux du 20 septembre 1792 (Hervé Leuwers et François Delisle)
– 5. Conventionnels arrivés au 30 septembre 1792 (Hervé Leuwers et François Delisle)
– 6. Conventionnels arrivés au 31 octobre 1792 (Hervé Leuwers et François Delisle)
– 7. Adresses parisiennes des Conventionnels, carte 1 (Michel Biard et François Delisle)
– 8. Adresses parisiennes des Conventionnels, carte 2 (Michel Biard et François Delisle)
– 9. Nombre d’interventions par Conventionnel (Philippe Bourdin et François Delisle)
– 10. Conventionnels ayant déclaré leur fortune (Philippe Bourdin et François Delisle)
– 11. Nombre de missions par département (Michel Biard et François Delisle)
– 12. Représentants en mission aux armées (Michel Biard et François Delisle)
– 13. Les Conventionnels décédés de mort non naturelle (Michel Biard et François Delisle)
Annexes
– 1. Les Conventionnels ayant siégé (Michel Biard)
– 2. Les présidents de la Convention nationale (Hervé Leuwers)
– 3. Les comités de la Convention nationale (Philippe Bourdin)
– 4. Girondins et Montagnards (Hervé Leuwers)
– 5. Les 426 représentants du peuple en mission (mars 1793-brumaire an IV) (Michel Biard)
– 6. Assemblées dans lesquelles ont siégé les Conventionnels (1789-1815) (Philippe Bourdin)
– 7. Âge des Conventionnels en 1793 (Philippe Bourdin)
– 8. Professions et fonctions des Conventionnels en 1789 et en 1800 (Philippe Bourdin)
– 9. Adresses parisiennes des Conventionnels (Michel Biard)
– 10. Les principaux orateurs (Philippe Bourdin)
– 11. Les 96 Conventionnels décédés de mort non naturelle (1793-1799) (Michel Biard)
– 12. Réintégrer au sein de la Convention les proscrits encore vivants (Michel Biard)
– 13. Le devenir des Conventionnels atteints par l’ordonnance du 24 juillet 1815 et la loi du 12 janvier 1816 (Hervé Leuwers)
– 14. Dates de décès des Conventionnels (Michel Biard)
05 jeudi Mai 2022
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in≈ Commentaires fermés sur “Lénine a marché sur la lune” ~ Et Robespierre ?
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Alexandre Bogdanov, Anatoli Lounatcharski, Être suprême, Cosmisme, Elon Musk, Lénine, Leonid Krassine, Maxime Gorki, Michel Eltchaninoff, Michel Parvenof, Religion, Robespierre, Transhumanisme, Vladimir Poutine
Le « cosmisme », qui est l’objet du livre de Michel Eltchaninoff, judicieusement édité par Actes Sud et Michel Parvenof (Solin) est une « reconstruction idéologique qui mêle nationalisme, goût pour l’occulte et New Age à la mode soviétique. » [p. 14] Je reconnais bien volontiers que je n’en avais jamais entendu parler jusqu’à ce jour.
Le cosmisme est aussi vaste et riche en tendances et personnalités originales que le communisme lui-même. Il s’est incarné chez un Fiodorov, persuadé qu’à terme l’humanité saura récréer des individus disparus. Doux délire, peut-être, qui rejoint les modernes tentatives de conserver les corps de défunts dans des congélateurs améliorés, mais selon l’auteur : « Malgré sa religiosité débridée combattue par le marxisme officiel du parti bolchevique, la pensée de Fiodorov va irriguer une partie de la culture soviétique. » [p. 53] Il s’incarne encore, de manière plus inattendue, dans des revues d’avant-garde, telle Biocosmiste (Moscou) au début des années 1920 et L’immortalité (Pétrograd), interdite dès 1922 pour « pornographie ». Leurs animateurs veulent pousser une logique « anarchiste » jusqu’à contester l’autorité « naturelle » de la mort. [p. 95] On peut penser ici à certains textes de François Cavanna.
La conquête spatiale s’inscrit, de ce point de vue, dans le même élan vital sans limites qui doit pousser l’humanité à éradiquer la mort et à coloniser l’univers (d’où le titre du livre et l’image de couverture – voir ci-après).
Selon Michel Eltchaninoff, l’influence « cosmiste » s’est étendue, durant la Révolution russe, jusqu’à des cercles proches des dirigeants bolcheviques, et notamment Lénine. Elle imprègne ainsi la pensée du philosophe et futur chrétien Alexandre Bogdanov, d’Anatoli Lounatcharski, théoricien de l’art et commissaire du peuple à l’Instruction publique en 1925, de Maxime Gorki et de l’ingénieur Leonid Krassine.
C’est la partie de l’ouvrage qui m’a semblé la plus faible, mais il faut sans doute incriminer ma piètre connaissance de l’histoire du parti bolchevique. D’ailleurs, je ne saurais m’en plaindre, puisque c’est cet aspect qui a attiré mon attention sur le livre –comme je vais m’en expliquer en concluant.
Établissant, de manière convaincante cette fois, un continuum entre cosmisme et transhumanisme, Eltchaninoff en repère des signes tant chez Elon Musk, fournisseur de la Nasa et candidat récent au rachat de Twitter, que chez Vladimir Poutine soi-même, dont la déclaration suivante (février 2021) éclaire certains événements tragiques et récents : « Je crois à la passionarité, à cette théorie de la passionarité. […] La Russie n’a pas encore atteint son apogée. » [p. 32] La passionarité, que l’on croirait sorti de la même cervelle que la bravitude, équivaut à une « force vitale » dévolue à certains peuples, de Russie et Asie centrale (et voilà pourquoi votre fille est sourde à force de bombardements, alors que Kyiv aurait dû tomber en trois jours !).
Même si leur curiosité a été piquée – ce que je souhaite – certaines lectrices et lecteurs se demanderont peut-être pourquoi cette courte recension n’est pas publiée sur mon blogue généraliste Lignes de force plutôt qu’ici-même. Ou autrement dit : quel rapport avec la Révolution française et qui plus avec Robespierre ?
Je l’ai dit plus haut, ce qui a attiré mon attention sur le livre est la mention de plusieurs bolcheviques influents parmi les cosmistes ou les personnalités fortement influencées par ce salmigondis scientifico-mystique. Ces gens n’étaient pas « infiltrés » chez les Bolcheviques, ils étaient bolcheviques ou très proches d’eux, mais considéraient qu’une révolution qui éradique les anciennes croyances ne suffit pas : il faut au peuple une nouvelle croyance, un nouveau mysticisme. Comme l’on sait, Lénine était lui-même résolument opposé à une telle orientation, et les cosmistes se trouvèrent marginalisés.
Comment ne pas voir qu’il s’agit du reflet inversé de la situation française, lorsque Robespierre proclama, seul, la nécessité d’une croyance (en l’immortalité de l’âme – les cosmistes espèrent celle du corps) et tenta de lui donner les formes que l’on sait lors notamment lors de «la fête de l’Être suprême», entouré de collègues députés moqueurs et·ou grondant.
____________________
Eltchaninoff Michel, Lénine a marché sur la lune. La folle histoire des cosmistes et transhumanistes russes, Solin-Actes Sud, 2021, 241 p., 21 €.
Statut de l’ouvrage : acheté en librairie.
02 lundi Mai 2022
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in≈ Commentaires fermés sur Rendez-vous avec chercheuses & chercheurs à la Bibliothèque Julien Gracq de Nantes
27 mercredi Avr 2022
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in≈ Commentaires fermés sur “Les Romantiques. L’Angleterre à l’ère des révolutions” ~ par E. P. Thompson
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Dans cet ouvrage inédit en français, E.P. Thompson raconte l’histoire méconnue du radicalisme anglais dans l’ère des révolutions et revient sur l’impact de la Révolution de 1789 en Angleterre. Thompson pratique une approche de la littérature par l’histoire et par la mise en lumière des classes en lutte. Il défend aussi, contre l’idée d’un romantisme conservateur, la thèse d’un romantisme authentiquement radical mais désenchanté, en offrant des parallèles intéressants avec l’Europe d’après la répression de l’insurrection de Budapest en 1956. Thompson esquisse également une réflexion politique stimulante sur les modalités de l’organisation ouvrière, le rapport entre le peuple et l’intellectuel et le rôle que celui-ci peut jouer dans la construction d’un mouvement politique.
Traduction assurée par Marion Leclair et Edward Lee-Six.
20 mercredi Avr 2022
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in≈ Commentaires fermés sur “Regards croisés sur le siège controversé de Valenciennes en 1793” ~ sous la direction de Jacques Bernet, avec la collaboration de Philippe Guignet
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Arnaud Texier de La Pommeraye, Jacques Bernet, Philippe Guignet, Pierre-Marie Desmarest, Valenciennes
De tous les sièges subis par Valenciennes à l’époque moderne et révolutionnaire, celui de mai à juillet 1793 fut le plus long, le plus meurtrier et le plus destructeur. Il fut aussi en son temps le plus controversé, car les conditions de reddition de la place, non sans soupçon de trahison, après trois mois de siège dont 43 jours de bombardement intensif, firent d’emblée débat, tant apparut dommageable la perte d’une ville passant pour un verrou essentiel dans la défense de la frontière du nord contre la coalition des «armées combinées».
Dès le lendemain de l’événement, des acteurs de premier plan tirent à apporter leur éclairage sur cet épisode politico-militaire majeur. Le militant jacobin compiégnois Pierre-Marie Desmarest, engagé comme volontaire dans un bataillon de la Charente et ayant joué un rôle politique important dans la ville assiégée, publia en octobre 1793 un Précis historique du siège de Valenciennes rejoignant largement les justifications politiques et militaires présentées par les représentants en mission Cochon et Briez, présents pendant le siège, dans leur rapport à la Convention du 6 août 1793, ou par les chefs militaires, tels le général Ferrand commandant de la place ou le capitaine du génie Dembarrère.
Un an plus tard, Valenciennes libérée par la victorieuse contre-offensive des armées républicaines réintégrait le territoire national et le regard porté sur le siège de 1793 était tout autre. La Convention finissante déclara solennellement, le Vendémiaire an IV [11 octobre 1795] «que la reddition de a place de Valenciennes ne peut être attribuée qu’au malheur des circonstances et qu’il n’y a pas là motif à l’inculpation contre la commune de Valenciennes pour raison de cet événement et que cette commune a bien mérité de la patrie». Dans l’esprit de cette pleine réhabilitation, le témoignage bien postérieur d’un autre acteur du siège, le bonapartiste Arnaud Texier de La Pommeraye, dans sa relation du siège et bombardement de Valenciennes en mai-juin-juillet 1793 parue à Douai en 1839, s’efforça de démontrer combien la magnifique résistance de Valenciennes avait coûté à la coalition, expliquant de l’aveu même du duc d’York, l’échec de sa campagne dans le Nord de de la France en 1793.
À partir de ces récits vivants et de leurs regards croisés, le lecteur pourra mieux comprendre les périphéries et les enjeux d’un moment mémorable de l’histoire valenciennoise.
BERNET Jacques (dir.), GUIGNET Philippe
Regards croisés sur le siège controversé de Valenciennes en 1793
Valenciennes : Cercle archéologique et historique de Valenciennes, 2021, 196 p.
Collection Mémoires – Cercle archéologique et historique de Valenciennes ; tome XV.
17 dimanche Avr 2022
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in≈ Commentaires fermés sur “Les Vendéens” ~ par Jean-Clément Martin
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Enragé·e·s, Girondins, Jean-Clément Martin, Religion, Vendée
En 1793, alors que la Révolution française se radicalise et cherche à se défendre contre les pays voisins, la mobilisation de 300 000 hommes déclenche des révoltes dans de nombreuses régions. Mais c’est dans le département de la Vendée, le 19 mars 1793, qu’une troupe d’insurgés disperse l’armée venue rétablir l’ordre. Une guerre particulièrement violente, menée sous l’impulsion de la Convention à Paris, suit cet événement fondateur et soude entre eux les révoltés, appelés désormais les Vendéens, des Sables-d’Olonne à Saumur, de Nantes à Luçon.
La guerre et la répression qui la prolonge unissent les populations dans une même identité aux yeux de tout le pays. Elles donnent aux révoltés une identité politique qui perdurera après la fin de la guerre. La région Vendée est née et les Vendéens deviennent les héros de la Contre-Révolution, défenseurs du royalisme et du catholicisme.
Cette lutte continue pendant les deux siècles suivants, chaque génération se réaffirmant, bon gré mal gré, vendéenne ou républicaine jusqu’au XXIe siècle. Ce livre est la biographie collective de cette communauté célèbre dans le monde entier.
Jean-Clément Martin, grâce à une disposition pour la synthèse maintes fois saluée ici, réussit cette fois le prodige de rédiger un livre de poche de moins de deux cents pages* sur les révoltes vendéennes qui se lit comme un roman policier. Il en souligne les paradoxes: elles ne seront longtemps prises au sérieux ni par l’Angleterre ni par les Émigrés; elles laissent une place beaucoup plus grande à la participation des femmes au combat que la République.
Martin montre très bien que «la Vendée» s’est largement fabriquée à Paris, dans les affrontements entre «Girondins», Montagnards et sans-culottes. Seul étonnement: l’absence fût-ce d’une seule mention des Enragés, que Martin connaît très bien, quand il revient à de nombreuses reprises sur les «Hébertistes».
* Ce livre est la version revue et corrigée du texte d’un ensemble de quatre CD audio déjà signalée ici-même.
31 jeudi Mar 2022
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in≈ Commentaires fermés sur “Jean-Gabriel Gallot, un médecin des Lumières au chevet de la Révolution” ~ par Philippe Bourdin
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Aimé-Paul Fleuriau, Franc-Maçonnerie, Jean-Gabriel Gallot, Jean-Jacques Rousseau, Philanthropie, Philippe Bourdin
Jean-Gabriel Gallot (1744-1794), médecin et député du tiers état, constitue l’archétype de ces hommes qui ont vu dans la Révolution la possible réalisation de leurs idéaux philanthropiques. Issu du milieu protestant vendéen et proche de celui des négociants rochelais, passionné par des disciplines éclectiques – médecine, bien sûr, mais aussi météorologie, botanique, minéralogie, bibliophilie… – cet homme des Lumières participe sa vie durant aux réseaux académiques, franc-maçonniques, aux clubs et sociétés savantes. Admirateur de Rousseau, philanthrope, il adhère tout naturellement aux idées révolutionnaires et est élu aux États généraux, avant d’être le malheureux témoin de la guerre de Vendée et des exactions des colonnes infernales dans sa contrée natale.
Dans cette biographie intellectuelle et personnelle, Philippe Bourdin reconstitue la vie quotidienne d’un médecin et d’un député humaniste à travers sa correspondance avec son ami Aimé-Paul Fleuriau et les lettres inédites adressées à son épouse Élisabeth, lors de ses séjours à Versailles et Paris en pleine période révolutionnaire.
448 pages, 18,00 €.
23 mercredi Mar 2022
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in≈ Commentaires fermés sur La Librairie des Seraines propose deux estampes sur les assignats révolutionnaires et un bel exemplaire du roman de Mary Wollstonecraft : “Maria ou le malheur d’être femme”
01 mardi Mar 2022
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in≈ Commentaires fermés sur “L’ivresse des Communards” ~ par Mathieu Léonard
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Alcoolisme, Commune de 1871, Georges Darien, Lutte des classes, Marina Bellot, Mathieu Léonard
Le site Retronews engage en fanfare par un entretien de l’auteur Mathieu Léonard avec Marina Bellot, le lancement du livre que publie le premier chez LUX : L’ivresse des Communards. Prophylaxie antialcoolique et discours de classe (1871-1914).
La démarche de Mathieu l’historien est à la fois logique et courageuse, puisqu’il s’est lancé récemment dans la viticulture. L’excellent «Potlatch», vanté par moi sur Lignes de force, est son œuvre.
Il faudrait consulter l’expert-ami Éric ou peut-être Mathieu: cette carte postale dans ma collection (en plusieurs exemplaires, avis aux deux!) me paraît dater du début du XXe siècle. Éditée par des libertaires, mais j’ignore de quelle tendance (naturiens?) elle atteste, comme d’autres documents bien mis en valeur dans le livre, les tentatives du mouvement ouvrier, anarchiste notamment, pour lutter sans moralisme contre les effets de l’alcoolisme. Dans cet exemple, on pourrait aisément remplacer «l’alcoolisme» par «la misère».
284 pages, 18 €.
Statut de l’ouvrage: gracieusement offert par l’éditrice.
Pour la carte postale ci-dessus reproduite, comme je l’imaginais il n’y avait qu’à s’adresser aux spécialistes. Mathieu Léonard me signale qu’elle est recensée sur le site Cartoliste d’Éric…